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Ancien café du Terminus à Cusset
262 Rue du 4 Août 178969100Villeurbanne
Cusset / Bonnevay
Cusset
C'est un lieu de mémoire de la cité pour plusieurs raisons.
- Le café du Terminus apparaît sur les cartes postales du quartier à partir de 1890. (Voir différentes photos). La position de la maison la mettait en évidence visuelle dans cette entrée de Villeurbanne.
- Il est situé, comme son nom l'indique, à un terminus, celui du tramway Cordeliers-Cusset, ligne obtenue grâce à la pugnacité des habitants à la fin du XIXème, puis des trams et bus n°7 et, depuis sa création, à la sortie du métro et au centre du nouvel ensemble constitué par l'esplanade Manon-Rolland.
- Cette ligne fut dans la première moitié du XXe siècle celle qui transportait les lyonnais et villeurbannais jusqu'à proximité du canal, de la Rize et de ses guinguettes.
- Mais l'histoire du café est plus ancienne. En effet, sur le cadastre de 1812, figure déjà une construction sur l'emplacement actuel.
- Enfin cette maison, successivement café, porte-pot, restaurant, est quelque part une image de la mémoire du vieux bourg de Villeurbanne où, semble-t-il, les aubergistes étaient nombreux, si l'on en croit la chronique du curé de Villeurbanne en fin du registre paroissial de 1790.
(5 mai 1790 : conformément au décret de l'Assemblée nationale, la municipalité de Villeurbanne entreprit de mettre en place une garde nationale... le curé de Saint-Julien devint l'aumônier de cette garde. Mais, selon lui, tout ne fut pas si simple :
" ... tous les villages des environs s'occupèrent à former des gardes nationales [...] celle de notre paroisse occasionna de grandes difficultés [ ...] on ne voulait pas y admettre les locataires, parce que, disait-on, ils avaient assez de charges à parer et que, d'ailleurs, ils étaient presque tous aubergistes, par conséquent trop occupés le dimanche à leurs affaires pour s'occuper de la garde [...]" ). (Extrait du registre paroissial de 1790).
- Le café du Terminus apparaît sur les cartes postales du quartier à partir de 1890. (Voir différentes photos). La position de la maison la mettait en évidence visuelle dans cette entrée de Villeurbanne.
- Il est situé, comme son nom l'indique, à un terminus, celui du tramway Cordeliers-Cusset, ligne obtenue grâce à la pugnacité des habitants à la fin du XIXème, puis des trams et bus n°7 et, depuis sa création, à la sortie du métro et au centre du nouvel ensemble constitué par l'esplanade Manon-Rolland.
- Cette ligne fut dans la première moitié du XXe siècle celle qui transportait les lyonnais et villeurbannais jusqu'à proximité du canal, de la Rize et de ses guinguettes.
- Mais l'histoire du café est plus ancienne. En effet, sur le cadastre de 1812, figure déjà une construction sur l'emplacement actuel.
- Enfin cette maison, successivement café, porte-pot, restaurant, est quelque part une image de la mémoire du vieux bourg de Villeurbanne où, semble-t-il, les aubergistes étaient nombreux, si l'on en croit la chronique du curé de Villeurbanne en fin du registre paroissial de 1790.
(5 mai 1790 : conformément au décret de l'Assemblée nationale, la municipalité de Villeurbanne entreprit de mettre en place une garde nationale... le curé de Saint-Julien devint l'aumônier de cette garde. Mais, selon lui, tout ne fut pas si simple :
" ... tous les villages des environs s'occupèrent à former des gardes nationales [...] celle de notre paroisse occasionna de grandes difficultés [ ...] on ne voulait pas y admettre les locataires, parce que, disait-on, ils avaient assez de charges à parer et que, d'ailleurs, ils étaient presque tous aubergistes, par conséquent trop occupés le dimanche à leurs affaires pour s'occuper de la garde [...]" ). (Extrait du registre paroissial de 1790).
Café Restaurant " Terrasses d'Ankor "
Il a toujours eu une fonction de rencontre :
- Café comptoir, Porte pot : les dimanches quand les habitants allaient se promener au bord de la Rize
- Café : pour les jours de marché,
- Café : lieu de rendez-vous à la sortie du métro
- Restaurant : par le passé vraisemblablement au XIXème (voire auberge) qu'il a retrouvé aujourd'hui avec les " Terrasses d'Ankor"
- Café comptoir, Porte pot : les dimanches quand les habitants allaient se promener au bord de la Rize
- Café : pour les jours de marché,
- Café : lieu de rendez-vous à la sortie du métro
- Restaurant : par le passé vraisemblablement au XIXème (voire auberge) qu'il a retrouvé aujourd'hui avec les " Terrasses d'Ankor"
Cafetiers restaurateur. Le restaurant a une caractéristique extrême orientale (propriétaire d'origine vietnamienne).
D'une manière général : des cafetiers/aubergistes et leur famille.
La forme particulière : toits en pentes croisées, pignon coupé pour l'entrée représente depuis le début du XIXème siècle un signal repérable et repéré d'entrée de Villeurbanne
Tous les mots liés au café/restaurant : en particulier ceux qui font mémoire aujourd'hui : comptoir, café-comptoir,porte pot, guinguette, auberge
C'est un lieu très vivant. Avec la création de la nouvelle esplanade, de nouveaux propriétaires ont ouvert un café restaurant particulièrement achalandé à midi (repas pris par des personnes travaillant dans le voisinage)
C'est un lieu à l'avenir fragile. En effet l'évolution du quartier (évolution possible de l'entrée de Villeurbanne par Cusset, cette maison risque de disparaître.
Si sa valeur architecturale n'est pas extraordinaire, sa valeur patrimoniale immatérielle, est importante compte tenu de tout ce qui a été dit.
Son maintien pourrait être un signal de l'histoire villeurbannaise entre son passé rural et la vie urbaine d'aujourd'hui, dans ce qui est l'une des entrée principales de Villeurbanne.
En lien d'ailleurs avec le jardin des Mille Couleurs voisin qui évoque l'histoire multiculturelle de la cité.
C'est un lieu à l'avenir fragile. En effet l'évolution du quartier (évolution possible de l'entrée de Villeurbanne par Cusset, cette maison risque de disparaître.
Si sa valeur architecturale n'est pas extraordinaire, sa valeur patrimoniale immatérielle, est importante compte tenu de tout ce qui a été dit.
Son maintien pourrait être un signal de l'histoire villeurbannaise entre son passé rural et la vie urbaine d'aujourd'hui, dans ce qui est l'une des entrée principales de Villeurbanne.
En lien d'ailleurs avec le jardin des Mille Couleurs voisin qui évoque l'histoire multiculturelle de la cité.
Cet un lieu propice à la convivialité, à la rencontre, au vivre ensemble, comme peuvent l'être les cafés dans leur histoire. Sa position entre la sortie du métro et l'esplanade Manon Rolland en font un lieu privilégié
XIXème
Archives
La Maison apparait dans le cadastre de 1828.
Cartes postales (AMV le Rize)
Photos anciennes (photos de famille, contre cliché JPM)
Photos 2016 et 2017 JPM
Photos anciennes (photos de famille, contre cliché JPM)
Photos 2016 et 2017 JPM
Registre de catholicité de Saint Juliene (AMV le Rize) le curé Dechatelus évoque le fait d'un grand nombre d'aubergistes à Villeurbanne. Le registre du CM l'évoque aussi lors de la constitution de la garde nationale (mai 1790)
Cadastre 1828 Villeurbanne (AMV le Rize)
Recensement (à compléter, JPM)
Registre d'hypothèque (à compléter, JPM)
Cadastre 1828 Villeurbanne (AMV le Rize)
Recensement (à compléter, JPM)
Registre d'hypothèque (à compléter, JPM)