Les influences architecturales

Hôtel de ville de Boulogne-Billancourt, 1934, Archives municipales de Boulogne-Billancourt.

L'hôtel de ville de Boulogne-Billancourt

Si l’architecte Morice Leroux, choisi pour construire le Palais du travail, est alors peu connu dans la profession, plusieurs influences se retrouvent pourtant dans cette architecture dite « moderne » par ses formes, ses matériaux et ses usages. L’ossature d’acier et de béton des très nombreux étages des Gratte-ciel et l’aspect des bâtiments font irrésistiblement penser aux États-Unis, d’où le nom donné au quartier  des « gratte-ciel ».

Le Palais du travail évoque aussi le constructivisme de l’Association des nouveaux architectes russes (le Palais du travail de Moscou est construit en 1923).  Chez les architectes français, Le Corbusier, chef de file du mouvement moderne, Auguste Perret qui imagine les maisons-tours en 1920, et Tony Garnier, architecte d’importantes réalisations à Lyon, ont indirectement influencé le dessin de Morice Leroux. On retrouve cette architecture moderne dans la réalisation de l’hôtel de ville de Boulogne-Billancourt, œuvre de Tony Garnier.