
Les 228 de Villeurbanne - Naître et ne pas être à la fin du XIXe siècle.
Avant de lire cet article, il est recommandé de consulter la notice "Les 228 de Villeurbanne: portrait de groupe", qui présente la recherche collective dont il est issu.
“Le berceau est pour la plupart des enfants un petit moment de lumière entre la nuit et la nuit”[1].
La venue au monde d’un enfant lors de l’accouchement n’est qu’une première étape dans le parcours d’un individu. En effet, rien ne garantit la survie au cours des premières années de vie, et cela quel que soit le milieu social. Une certaine égalité des chances de survie face aux maladies infantiles, à la mise en nourrice ou aux accidents de la vie que suggère ici Michelet nous permet de replacer dans les perspectives de notre étude une question aussi morbide que centrale dans la vie à Villeurbanne à la fin du XIXe siècle.