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Les résultats présentés dans l’étude « Les 228 de Villeurbanne » sont le fruit des recherches des étudiant.e.s en histoire de l’ENS de Lyon, réalisées dans le cadre du cours d’initiation à la recherche intitulé « Naître, vivre et mourir à Villeurbanne au tournant du XXème siècle », durant l’année scolaire 2023-2024.
228 hommes et femmes choisis dans la table décennale des naissances de Villeurbanne de 1883-1892 ont permis d’esquisser les trajectoires de vie des Villeurbannais·es au tournant du XXe siècle. Cette table rassemble les noms des 3 196 enfants nés à Villeurbanne durant cette décennie, parmi lesquels ont été tirés au sort[1] celles et ceux dont les vies allaient être reconstituées. Par la suite, d’autres individus sont venus se greffer à la cohorte originale : un premier cercle constitué par les maris et les femmes des originaux (132 personnes) et un second cercle composé par les maris et les femmes de ce premier cercle, suite à des remariages (32 personnes).
Dans cet article introductif, toutes les statistiques présentées, sauf mention contraire, concernent la cohorte originale de 228 personnes. Grâce aux informations contenues dans les actes d’état-civil (naissance, mariage, décès), les recensements de population qui ont lieu tous les cinq ans et les registres matricules militaires, il est possible de reconstituer des éléments de la vie des hommes et des femmes ordinaires qui vivaient à Villeurbanne à la fin du XIXe siècle et dans la première moitié du XXe siècle. Cet article se propose d’en présenter les principaux éléments.
La cohorte est composée de 228 individus, 117 femmes et 111 hommes, tous nés entre 1883 et 1892 à Villeurbanne (figure 1), à l’exception d’une femme née à Lyon dont le cas particulier sera détaillé plus loin. Au moment de leur naissance, Philippe Videlier[2] estime la population de Villeurbanne à 28 000 habitants, dans un contexte de forte croissance démographique (la population est multipliée par quatre entre la fin du Second Empire et le début du XXe siècle).
La plupart des individus de la cohorte sont des enfants légitimes (figure 2), c’est-à-dire que leurs parents sont mariés au moment de leur naissance. 6% ont été légitimés par mariage après leur naissance, et 3% sont des enfants naturels qui ne sont pas reconnus par leur père. En France, durant la seconde moitié du XIXe siècle, 11% des naissances sont illégitimes dans les zones urbaines, zones dans lesquelles le contrôle social et religieux est moins important que dans les zones rurales où l’on ne constate que 4% de naissances illégitimes. Sur l’ensemble de la France entre 1880 et 1890, Sandra Brée constate entre 8 et 9% de naissances illégitimes[3]. C’est notamment le cas de Marie Plasse.
Marie Plasse est la seule à ne pas être née à Villeurbanne, mais à l’hôpital de la Charité (2e arrondissement de Lyon) le 24 août 1886. Il s’agit d’un hôpital des Hospices civils de Lyon qui accueillait gratuitement de nombreuses « filles-mères » depuis la fin du XVIIIe siècle. Ce lieu permet à des jeunes femmes non mariées, ayant migré en ville pour trouver un travail, isolées de leur famille et au statut social défavorisé, de bénéficier de soins et de profiter d’un peu de repos après la naissance d’un enfant[4]. La mère de Marie Plasse, Marie Pierrette Plasse correspond au profil des femmes qui accouchent dans cet hôpital : comme 4 femmes sur 5, elle n’est pas native de Lyon mais née dans un village rural du Rhône, Ranchal, qu’elle a quitté pour Villeurbanne afin de trouver du travail. A son admission à l’hôpital de la Charité, elle déclare être tailleuse. Entre 1871 et 1881, 30% des « filles-mères » admises à la Charité de Lyon travaillent dans les métiers du textile[5]. Marie Pierrette Plasse a été admise le 24 août à La Charité et est sortie le 4 septembre. À cette date, Marie Plasse a le statut d’enfant naturelle et secourue, et part vivre avec sa mère à Villeurbanne au 60, Grande rue des Charpennes. Le 18 septembre, sa mère la reconnaît officiellement à la mairie de Villeurbanne ; Marie est alors inscrite dans les registres de naissance de Villeurbanne, ce qui explique qu’elle figure dans le tirage. Marie et sa mère disparaissent ensuite de nos documents. En 1888, sa mère est retournée vivre dans son village natal, Ranchal, où elle contracte un mariage, alors que Marie n’est plus avec elle. Nous n’avons pas su ce qui lui était arrivé mais elle est probablement décédée très jeune, comme c’est le cas de 59 membres de la cohorte[6].
Le faible nombre des enfants naturels au sein de la cohorte ne permet pas de dresser un portrait-type de la « fille-mère ». Un élément a cependant retenu notre attention : la présence, parmi ces enfants naturels, d’enfants dont le nom du père figure pourtant sur l’acte de naissance, uniquement des pères qui ont la nationalité italienne. Pourquoi cette exception ? Ces enfants sont-ils véritablement des enfants naturels ou bien l’état civil ne reconnaît-il pas à ces pères la légitimité de leur descendance, en l’absence de documents qui certifient le mariage ? Nous n’avons pas la réponse, d’autant plus que pour d’autres pères italiens, l’enfant est bien déclaré légitime. Ces cas particuliers informent cependant sur l’arrivée progressive des Italiens dans la région.
Six enfants de la cohorte ont un parent indiqué comme « sujet italien » sur leur acte de naissance, trois autres des parents de nationalité suisse. Les enfants ayant au moins un parent étranger représentent 3,9%, ce qui rend la cohorte représentative de la composition de la population saisie par les recensements : en 1891, on dénombre 3,7% d’étrangers à Villeurbanne. L’immigration est alors principalement italienne[7], ce que confirme la cohorte, et presque toujours du Piémont.
Les actes de naissance indiquent la profession du père et de la mère à la naissance de l’enfant, ce qui permet de dresser un tableau de l’origine sociale de la cohorte dans les années 1880-1890.
Pour dresser ce tableau, nous avons essentiellement pris en compte la profession des pères à la naissance (figure 3), en reprenant les catégories établies dans l’article « Les 228 de Villeurbanne – Tirer son épingle du jeu : des transfuges de classe à Villeurbanne au début du 20ème siècle ? ». La profession des femmes est souvent moins précise, avec des confusions entre « sans profession » et « travailleuses manuelles », ce qui rend l’interprétation difficile.
Les pères sont majoritairement des travailleurs manuels (44%). Ces résultats permettent de saisir l’importance du développement industriel de la ville. Si sous le Second Empire, seuls 1 968 des 6 600 habitants de Villeurbanne étaient attachés à l’industrie pour 2 409 agriculteurs[8], la croissance de ce premier secteur, notamment dans le textile est très forte dans les années 1890, devenu le premier pourvoyeur d’emplois à Villeurbanne[9]. Cette importance de l’industrie se retrouve aussi dans l’emploi des femmes puisque 97 mères se déclarent comme travailleuses manuelles (pour 99 sans profession), avec la dénomination « tisseuse » en tête de liste.
La figure-type de cette cohorte est alors un enfant né à Villeurbanne, d’un père travailleur manuel plutôt dans la production textile et d’une mère sans profession ou bien elle aussi travailleuse manuelle dans le textile. Le cas de Marie Françoise Monin, née le 16 mai 1891, fille légitime d’un tulliste et d’une raccommodeuse de tulle illustre les conditions de cette industrialisation, avec des parents tous deux nés en dehors de Villeurbanne. L’un dans l’Isère, à Faverges et l’autre dans Rhône, à Amplepuis, des origines révélatrices des migrations régionales qui ont accompagné l’industrialisation progressive de Villeurbanne.
Nous nous sommes aussi penchés sur la fin de vie des membres de la cohorte villeurbannaise. Nous avons retrouvé les actes de décès de 182 personnes sur les 228, et identifié des éléments concernant la vie de 27 autres personnes, sans retrouver leur acte de décès. Enfin, nous n’avons retrouvé aucune trace de 19 individus après leur naissance, malgré nos recherches.
Si l’espérance de vie de cette cohorte à la naissance (les deux sexes réunis) est de 40,13 ans, il y a néanmoins des cas de longévité exceptionnelle comme celui de Marie-Antoinette Plagniat, née en 1886 à Villeurbanne et décédée à Annecy le 11 août 1990 à l’âge de 104 ans. L’espérance de vie de la cohorte à la naissance est donc légèrement inférieure à celle constatée en France pour les générations nées entre 1883 et 1892, qui oscille entre 44,19 et 45,17 ans[10].
Ces recherches ont permis d’établir quatre profils de décès :
Autres décès liés à l’âge, aux maladies et aux accidents de la vie survenus après la majorité des individus de la cohorte, soit 57,8 % des décès.
Les lieux de décès sont assez variés. Si la grande majorité de ces Villeurbannais meurent à leur domicile personnel (45%), il n’est pas rare non plus de mourir dans un tiers-lieu : hôpital, hospice, maison de retraite, asile d’aliénés (13%) et ce de plus en plus fréquemment. C’est le cas par exemple, le 13 février 1958, de Jeanne Adeline Teillon, née à Villeurbanne en 1886 et vivant dans le troisième arrondissement de Lyon depuis 1906, qui décède à l’hôpital Edouard Herriot. Son convoi funéraire part le 17 février de l’hôpital pour le cimetière de la Guillotière, où elle est enterrée dans le caveau familial (voir registre des sépultures). Cependant, les décès dans ces institutions de santé regroupent des cas très différents et la mention même de l’hôpital peut être volontairement omise dans les actes de décès. C’est le cas des trois personnes décédées au lieu-dit du « Mas des Tours », nom du pavillon de l’asile départemental d’aliénés au sein de l’hôpital du Vinatier à Bron. La mention de l’hôpital ne figure que dans un seul de ces actes de décès, laissant supposer qu’un flou volontaire est entretenu.
Troisième moment important de ces vies, le mariage, qui produit lui aussi des actes relatifs à la vie conjugale de ces individus, documents précieux pour éclairer sous un angle différent leur vie et se tenir au plus proche d’eux.
Si l’on survit aux premières années, le mariage est le destin le plus courant. Seules 19 personnes (8%) sont restées célibataires tout au long de leur vie, notamment en raison d’un engagement religieux comme Lucien Laurent Terrier, né en 1891 à Villeurbanne, entré dans les ordres et vicaire à Bellegarde (Ain) en 1926 selon les recensements, puis devenu maître d’école au sein d’établissements scolaires religieux à Bourg-en-Bresse en 1931. La norme veut que tout individu ayant atteint l’âge nubile contracte un mariage. Sur les 228 individus, nous avons pu retracer la conjugalité de 135 personnes dont 86% ont contracté au moins un mariage, chiffre en cohérence avec les études menées sur la nuptialité en France au XXe siècle. En effet, les générations françaises de 1881-1885, 1886-190 et 1891-1895 ont un taux de célibat à l’âge de 50 ans entre 8 et 10%, que ce soit pour les hommes ou pour les femmes, confirmant le mariage comme norme[12].
Dans 90% des cas observés à Villeurbanne, ce mariage est unique. Quand des personnes se remarient, elles le font souvent à la suite d’un veuvage. Notons que le divorce (10 occurrences) n'est que minoritairement suivi d’un remariage, encore moins pour les femmes : nous n’avons pas trouvé de trace de nouveau lien matrimonial pour 2 hommes et 5 femmes.
Les événements liés à la conjugalité ont permis de toucher certains aspects de la vie que les simples actes de naissance et de décès ne permettent pas de saisir.
Les mariages permettent de situer socialement ces hommes et ces femmes, ce que montre par exemple l’étude des contrats de mariage passés par les plus riches.
De la même manière, les mariages sont des occasions d’approcher les sociabilités, d’apercevoir les rencontres amoureuses, comme celle d’Isabelle Joséphine Ramasso, qui épouse en 1910 Henri Saunier, ce dernier ayant emménagé dans son immeuble au 19 rue de la Gare à Villeurbanne avec ses parents entre 1901 et 1906. On peut aussi retracer les sociabilités au travers des témoins du mariage comme le montre l’article « Sites de rencontre, lieux de rencontre, les sociabilités à Villeurbanne avant Meetic ».
Les mariages permettent également de saisir les mobilités spatiales dans un contexte d’industrialisation rapide, que ce soit par l’étude du lieu de naissance des époux et épouses de nos originaux ou par celle du lieu de mariage. La grande majorité des mariages est contractée à Lyon ou à Villeurbanne. La France de l’Ouest est absente, tout se concentre à l’Est et notamment dans le Rhône, l’Ain ou la Drôme, signe d’une mobilité finalement limitée.
Sur l’ensemble de la cohorte (1er cercle et 2ème cercle compris), les divorces augmentent brutalement après la Première Guerre mondiale. 20 des 36 divorces observés ont lieu durant la période 1918-1925. Comme le montre Sandra Brée[13], la Grande Guerre a fortement perturbé les couples et modifié la place des femmes. Le retour des maris marqués par leur expérience de guerre a pu aussi être une période difficile pour les couples.
Enfin, la documentation permet de saisir la mobilité spatiale au cours de la vie d’un individu, en particulier grâce aux recensements, même s’il est parfois difficile d’y retrouver tous les individus. Du fait de la disparité de la quantité d’information recueillie pour chacun d’entre eux, il a étéb décidé de ne traiter la mobilité spatiale que par la comparaison entre le lieu de naissance et le lieu de décès.
Comme pour les mariages, la plupart des individus de la cohorte originale sont décédés dans le Rhône (63%) ou dans des départements limitrophes (l’Ain et la Savoie) (figure 4). Sur les 182 individus pour lesquels nous disposons du nom de la commune de décès, 46 sont morts à Lyon et 58 à Villeurbanne, soit 57% de la cohorte originale. Une légère majorité des personnes nées à Villeurbanne au tournant du XXe siècle semblent donc y rester tout au long de leur vie (Lyon et Villeurbanne étant alors envisagés comme une seule entité géographique). Même en excluant les enfants morts avant 5 ans (mortalité infantile) et les soldats morts durant la Première Guerre mondiale, les résultats restent similaires avec 52% de décès à Lyon-Villeurbanne. Les 48% restant témoignent cependant d’une mobilité certaine, dont les raisons peuvent être variées comme l’analyse l’article « Les 228 de Villeurbanne – Quitter Villeurbanne ».
Dans quelques cas, des individus quittent même la France métropolitaine, que ce soit pour se rendre en Algérie comme Michel Louis Malbert qui déménage avec ses parents dans les années 1910 à Alger où il réside au 8 rue de Lyon ! Il s’y marie en 1913. D’autres changent de continent à l’instar de Félix Antoine Tomalino qui émigre aux États-Unis en 1890, à l’âge de 2 ans. La famille s’installe dans la « ville de la soie » américaine, Paterson (New Jersey), lieu phare de l’émigration italienne où arrivent également des Français venant essentiellement de la région lyonnaise.[14] Il est par la suite naturalisé. S’il passe une grande partie de sa vie en Pennsylvanie, il décède en août 1954 dans la ville d’Hialeah en Floride. Fait notable, qui souligne que la vie de cette famille, et d’autres, se déroule pour un moment entre deux continents : Charles, le petit frère de Félix, est né à Paterson. Mais c’est chez ses grands-parents, à Villeurbanne qu’il habite quand il décède en 1892 à l’âge de 16 mois.
… ne semble pas être la norme absolue pour les individus de cette cohorte ayant vu le jour à un moment où Villeurbanne grandit et s’ancre dans l’industrie. La recherche témoigne de la variété des situations individuelles au début du XXe siècle et mutations importantes que connait la population française, dont Villeurbanne fournit un bel exemple.
[1] Nous avons fait le choix de tirer un nom tous les sept rangs en partant du quatrième. Ce point de départ et ce mode de tirage nous ont semblé les plus propices à constituer un échantillon assez fourni, même si sa taille ne permet pas de le considérer comme statistiquement représentatif de la population villeurbannaise dans son ensemble.
[2] Philippe Videlier, Usines, Vénissieux, La passe du vent, 2007, p. 31.
[3] Sandra Bree, « Unions et naissances en dehors du mariage », Encyclopédie d'histoire numérique de l'Europe [en ligne], consultée le 22/05/24. Permalien : https://ehne.fr/fr/node/12509
[4] Guy Brunet, « Célibataires et mères de nombreux enfants. Parcours de femmes à Lyon au XIXe siècle », Annales de démographie historique, vol. 119, n° 1, 2010, p. 95-114.
[5] Ibid.
[6] Marie Plasse n’est pas la seule. Nous n’avons pas retrouvé la trace de 19 autres membres de notre cohorte après leur naissance. Il est probable qu’une partie de ceux-ci sont décédés jeunes.
[7] Philippe Videlier, Usines, p. 90.
[8] Théodore Ogier, La France par cantons et communes – canton de Villeurbanne, Lyon, Chez l’auteur à la Guillotière, s.d. cité dans Philippe Videlier, Usines, p. 5-6.
[9] Philippe Videlier, Usines, p. 31.
[10] Jacques Vallin et France Meslé, « Tableau III-E-3. Tables de mortalité donnant, pour chacune des générations 1806 à 1896, les survivants, les quotients, les décès, les espérances de vie et les populations stationnaires. Ensemble des deux sexes. », Tables de mortalité françaises pour les XIXe et XXe siècles et projections pour le XXIe siècle, Paris, Éditions de l’INED, 2001.
[11] Ce pourcentage est un peu plus élevé que les 4% relevés dans la population totale de Villeurbanne. Notre cohorte, âgée de 20 à 30 ans pendant la guerre, était entièrement mobilisable. Philippe Videlier, Usines, p.64.
[12] Jean-Claude Chasteland, Roland Pressat, « La nuptialité des générations françaises depuis un siècle », Population, n° 2, 1962. p. 215-240
[13] Sandra Brée, « Les divorces de la Grande Guerre », in Jean-Yves Le Naour (dir.), Familles à l’épreuve de la guerre, Paris, Somogy, 2018, p. 170-175.
[14] Florence Baptiste, « Paterson et ses Français. Une étape américaine sur la route de la soie », Le Monde alpin et rhodanien. Revue régionale d'ethnologie, n° 3-4/1989, p. 33-45.
Baptiste (Florence) , « Paterson et ses Français. Une étape américaine sur la route de la soie », Le Monde alpin et rhodanien. Revue régionale d'ethnologie, n° 3-4, 1989, p.33-45.
Brée (Sandra), « Les divorces de la Grande Guerre », in Jean-Yves Le Naour (dir.), Familles à l’épreuve de la guerre, Paris, Somogy, 2018, p.170-175.
Brée (Sandra), « Unions et naissances en dehors du mariage », Encyclopédie d'histoire numérique de l'Europe [en ligne], consultée le 22/05/24. Permalien : https://ehne.fr/fr/node/12509
Brunet (Guy), « Célibataires et mères de nombreux enfants. Parcours de femmes à Lyon au XIXe siècle », Annales de démographie historique, vol. 119, n° 1, 2010, p.95-114.
Chasteland (Jean-Claude), Pressat (Roland), « La nuptialité des générations françaises depuis un siècle », Population, n° 2, 1962, p.215-240
Vallin (Jacques) et Meslé (France), « Tableau III-E-3. Tables de mortalité donnant, pour chacune des générations 1806 à 1896, les survivants, les quotients, les décès, les espérances de vie et les populations stationnaires. Ensemble des deux sexes. », Tables de mortalité françaises pour les XIXe et XXe siècles et projections pour le XXIe siècle, Paris, Éditions de l’INED, 2001.
Videlier (Philippe), Usines, Vénissieux, La passe du vent, 2007, 452 p.
« L’espérance de vie en France », site web de l’Institut national d’études démographiques : www.ined.fr, mis à jour en juillet 2020.