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Consultation

Alice et André Vansteenberghe

Connus pour avoir accueilli à leur domicile une réunion de Jean Moulin et des principaux chefs de réseaux de la Résistance de la zone Sud, les docteurs Alice et André Vansteenberghe ont compté parmi les résistants les plus éminents de Villeurbanne.

Alice Vansteenberghe au procès Barbie, 1987 (B. M. Lyon/ P0759 FIGRPTP0251 05, photo Huron (J.M.)
immeuble des Gratte-Ciel au 3 av. A.Briand
Dispensaire d'hygiène sociale, en consultation, en 1932 (ph. Sylvestre, cote AMV 4Fi076)
Dispensaire d'hygiène sociale : local de consultation des nourissons, 1932 (ph. Sylvestre, cote AMV : 4Fi77)
Plaque murale au 3 avenue Aristide-Briand

Auteur(s) : Alain Belmont, Professeur d'Histoire Moderne Université Grenoble-Alpes LARHRA (UMR CNRS 5190)

Un couple de médecins humanistes

Alice Joly, née à Saint-Etienne (Loire) le 18 février 1908 de parents instituteurs[1], et André Vansteenberghe, né à Orléans (Loiret) le 16 avril 1906 d’un père originaire de Lille et commis de l’Etat dans la manufacture des tabacs d’Orléans[2], ont suivi tous deux des études de médecine à la faculté de médecine de Lyon, jusqu’à obtenir leur doctorat. Ainsi André a-t-il été externe des hôpitaux de Lyon en 1926, interne à Saint-Etienne en 1929, avant de revenir à Lyon comme interne de 1929 à 1932, année qui le voit réussir son doctorat le 17 novembre[3]. C’est à la mairie du 4e arrondissement de Lyon, ville où la famille Vansteenberghe habitait depuis 1912 et la famille Joly depuis 1927[4], qu’Alice et André se marient, le 31 octobre 1929[5]. Trois ans plus tard, le 24 décembre 1932, le couple vient s’installer dans le quartier des Gratte-ciel, alors en plein chantier, dans un grand appartement de onze pièces, situé au 2e étage du 3 avenue Aristide-Briand, juste en face de l'hôtel de ville[6]. Composé de pièces à vivre, d’une salle d’attente et de deux cabinets médicaux, l’un pour Alice, l’autre pour André, ce logement allait leur servir pendant plus de cinquante ans de lieu de travail, de foyer familial et, durant la Seconde Guerre mondiale, de repaire pour leurs activités clandestines.

Devenu villeurbannais, le couple s’investit rapidement dans l’aide à autrui. En plus de leurs consultations de médecins libéraux, André officie à l’assistance médicale gratuite de Villeurbanne et comme chargé de cours d’hygiène à l’Université populaire de la ville, avant d’être recruté par la mairie en avril 1938 comme inspecteur médical des écoles[7]. Alice, pour sa part, donne dès le 1er janvier 1933 des consultations prénatales puis des consultations aux nourrissons au sein du dispensaire municipal, alors implanté dans le bâtiment actuel du Palais du Travail, avant de remplacer puis de rejoindre son mari à l’inspection des établissements scolaires, à partir de 1940[8]. Avant-guerre, tous deux entrent au Parti Communiste[9] et en Franc-Maçonnerie, André dans la loge « Tolérance et Cordialité » de la Grande Loge de France, et Alice dans la loge « Evolution et Concorde », de l’obédience mixte du Droit Humain[10]. Ces divers engagements altruistes et humanistes vont naturellement impliquer une opposition au régime de Vichy et aux nazis, lorsqu'éclate la Seconde Guerre mondiale.

L’engagement en Résistance

Durant la guerre de 1939-40, André Vansteenberghe est mobilisé en tant que médecin-major (officier), auprès de l’Etat-Major de la 6e armée. Blessé, il retourne à la vie civile le 25 juillet 1940[11]. Pendant ce temps, le 5 octobre 1939, en représailles au pacte germano-soviétique, la municipalité communiste de Villeurbanne, élue en 1935, est dissoute. Le Parti Communiste lui-même avait été interdit deux semaines auparavant, le 26 septembre 1939. Les Vansteenberghe ne tardent pas à subir les conséquences de leurs engagements. Ainsi le 26 juillet 1941, en application de la loi du 17 juillet 1940 sur les agents de la fonction publique, André est-il renvoyé de l’inspection des écoles de Villeurbanne, probablement à cause de son passé communiste et/ou à cause de son appartenance à la Franc-maçonnerie[12]. Le couple discute très tôt avec ses amis et ses connaissances, des dérives du régime de Vichy, instauré en juillet 1940, dans le sillage de la défaite française contre l’Allemagne hitlérienne[13]. Ils entrent en Résistance en juillet 1941, « à l’occasion d’une promenade dans les bois », à l'issue d'une rencontre à Pollionnay avec Jean-Pierre Lévy. Ce dernier les incite à former des groupes de combat et ils jettent ensemble les bases du journal clandestin Franc-Tireur, édité à 5000 exemplaires dès son premier numéro - une tâche fondamentale, à l'heure où la propagande de Vichy et des nazis infeste la presse, la radio et les informations cinématographiques[14]. Dès lors, le couple contribue à la fabrication du journal et à sa diffusion à Lyon, Alice transportant les plombs chez divers imprimeurs, au péril de sa vie : « Un jour, redoutant d’être suivie, elle entra à la préfecture, confia sa bicyclette à l’agent de service et la reprit sans encombre quelques instants plus tard, tout danger écarté ». L’épisode en dit long sur la force de caractère de la doctoresse[15].

Malgré leurs précautions, les Vansteenberghe deviennent très vite suspects aux yeux des autorités : dès le 20 novembre 1941, le maire de Villeurbanne les dénonce à l’ordre des médecins, puis à nouveau au préfet le 26 février 1942. Décrits comme communistes, Francs-maçons, médecins « immoraux », tout est fait pour les briser[16]. Mais « Geneviève Prunier » (nom de code d'Alice) et « Michel » n’en continuent pas moins leur action.

La lutte contre la dictature et l’occupant

Au début de 1942, le couple rencontre le capitaine Claudius Billon, qui les fait rentrer dans son réseau, appelé à devenir une composante de l'Armée Secrète, elle-même placée sous les ordres du général de Gaulle. Billon confie la responsabilité du secteur de Villeurbanne à André, avec pour mission de recruter des groupes armés de 6 puis de 30 hommes et de centraliser les renseignements collectés par les agents. Le médecin se mue en soldat de l'ombre, réceptionnant des parachutages alliés, stockant des armes volées à l'ennemi, toujours au mépris du danger. Comme ce 28 mai 1942 où, à 5 h du matin, il réceptionne en rase campagne des containers d’armes parachutés par Londres, peinant à cacher les toiles dans sa Traction : « Ah, je m’en souviendrai toujours, de ces kilomètres de parachute que nous avons ramenés dans la malle arrière de notre voiture »[17]. Ou comme ce jour de novembre 1942, où « les pistolets [volés au fort Lamothe], enfermés dans un sac de jute, furent emportés chez lui par le lieutenant Marchal, qui s'aperçut avec terreur, une fois rentré, que les canons avaient percé le sac et étaient visibles de tous » ![18]

 C’est dans ce contexte qu’intervient la fameuse réunion qui valut aux Vansteenberghe d’être honorés d’une plaque commémorative au bas de leur immeuble des Gratte-ciel. Le 5 mai 1942, se présentent à leur domicile Henri Frenay, chef de Combat, le plus grand réseau de la Résistance de toute la moitié sud de la France ; Yvon Morandat, co-fondateur du mouvement Libération ; Jean-Pierre Lévy, chef du réseau Franc-Tireur ; Antoine Avinin, l'un des fondateurs de Franc-Tireur. Et surtout Jean Moulin, envoyé depuis Londres par le général de Gaulle, dans le but d'unifier les principaux réseaux de résistants et de coordonner leur action[19].

 En 1943, les Vansteenberghe rejoignent un second réseau, Gallia-RPA, et amplifient leur action d'espionnage, recevant tous les jours une masse d'informations politiques ou militaires provenant de plusieurs départements, qu'ils analysent et transmettent à Londres. Dans le même temps, ils mettent à profit leurs compétences pour soigner les résistants blessés et pour soustraire un maximum de jeunes hommes au STO (le travail obligatoire en Allemagne), en rédigeant de faux certificats médicaux, en truquant leurs analyses d'urines, ou encore en produisant 48 fois la même radio d'un ulcère à l'estomac ![20]. Alertée, la police française perquisitionne en septembre 1943 l’appartement des Gratte-ciel, interroge Alice et André mais finit par les relâcher. Puis vient la Gestapo, le 24 avril 1944, persuadée qu'ils cachent des Juifs. « Pendant qu'ils étaient en train de boire au café situé en-dessous, raconte André, mon beau-père et ma fille réussirent à me prévenir. Je rentrai chez moi, cachai mes armes et les archives chez ma secrétaire, 41 avenue Henri-Barbusse, et m'enfuis »[21].

 Condamnés désormais à la clandestinité, ils se cachent un temps dans un maquis du Beaujolais, puis reprennent leurs activités à Lyon, dans un appartement du centre-ville. Mais l'étau des nazis se referme peu à peu. Les principaux cadres de l'Armée Secrète et de Gallia-RPA tombent les uns après les autres, ce qui vaut à André d'être promu chef régional du réseau RPA le 4 août 1944. Alice, elle, est nommée chef départemental sanitaire de l’Armée Secrète, puis adjointe du responsable national de RPA. Mais elle est arrêtée le 5 août dans les rues de Lyon et enfermée dans la prison Montluc. La Gestapo la torture à plusieurs reprises, lui cassant cinq vertèbres qui la laisseront handicapée à vie[22]. Le chef de la Gestapo à Lyon, Klaus Barbie, assiste en personne à certaines séances. Mais elle ne cède rien : « Elle ne prononça aucun nom, témoigne André, et, grâce à elle, je ne fus nullement inquiété et le réseau put fonctionner jusqu’à la fin ». A l'heure de la Libération, Alice sort de prison (24 août 1944), tandis qu'André prend part aux interrogatoires des « collabos » dans la caserne de La Part-Dieu, et perquisitionne les locaux abandonnés par les Allemands[23]. Puis ils retrouvent leurs cabinets et leurs patients, dans leur appartement des Gratte-ciel, pillé en leur absence[24].

Le procès de Klaus Barbie

André décède 40 ans après la Libération, le 6 novembre 1984 à Marseille[25], près du lieu de résidence de sa fille Georgette[26]. Devenue veuve, Alice, poursuit sa vie entre Villeurbanne et le sud de la France. La guerre se rappelle à elle lorsqu’intervient le procès de Klaus Barbie. Réfugié en Amérique du Sud pendant des décennies, le "boucher de Lyon", responsable de nombreuses atrocités et notamment de la déportation des 44 enfants juifs d'Izieu, est arrêté en 1983 et extradé vers la France pour y être jugé. Son procès pour crimes contre l'humanité s'ouvre à Lyon le 11 mai 1987. Après trois semaines de débats, la Cour d'assises entend le témoignage d'Alice Vansteenberghe, le 3 juin 1987. Un témoignage capital, dont se font l’écho tous les grands titres de la presse régionale : non seulement elle a assisté, depuis son cachot de la prison Montluc, à la déportation du dernier convoi de Juifs, parti de Lyon le 11 août 1944, mais elle a formellement reconnu Barbie. Le médecin qu'elle était se souvient très bien de certains détails anatomiques du "boucher", comme une excroissance sur l'une de ses oreilles[27]. Le 4 juillet 1987, Barbie est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. Il est mort à la prison Saint-Joseph de Lyon en 1991. Alice Vansteenberghe décède la même année, le 9 février à Martigues (Bouches-du-Rhône)[28].

Pour leur combat en faveur de la liberté, Alice et André furent décorés de la Légion d’Honneur et de la Médaille de la Résistance[29]. A Villeurbanne, le parc Alice et André Vansteenberghe, 11 rue Château-Gaillard, inauguré le 7 juin 1991 en présence de leur fille, perpétue leur mémoire.




 


Notes

[1] Archives municipales de Saint-Etienne, 2E145, registre des naissances de 1908, f° 51, acte n° 499.

[2] Archives municipales d’Orléans, 2E366, registre des naissances de 1906, acte n° 353.

[3] Archives municipales de Villeurbanne (désormais AMV), 2K143, dossiers du personnel, André Vansteenberghe.

[4] Régis Le Mer, Francs-Maçons résistants. Lyon 1940-1944, p. 260.

AMV, 14Z108, article du Progrès, 25/5/1983.

[5] Archives municipales d’Orléans, 2E366, registre des naissances de 1906, acte n° 353, mention marginale.

[6] AMV, 20Z28, groupe 1, bail du 1/1/1933 à M. et Mme Georges Joly, parents d’Alice. Lettre d’André et d’Alice Vansteenberghe du 31/12/1977 : « nous sommes les plus vieux locataires de la SVU puisque nous sommes entrés dans notre logement le 24 décembre 1932 ». L’appartement en question portait les numéros 102, 103 et 104. Il correspond actuellement à trois appartements situés au 3 avenue Aristide-Briand.

[7] AMV, 2K143, dossiers du personnel, André Vansteenberghe.

[8] AMV, 2K143, dossiers du personnel : Alice Vansteenberghe (photocopie de la page de garde).

4D5, Contentieux : licenciement et recours d’Alice Joly-Vansteenberghe

[9] AMV, 2D47, lettre de dénonciation par le maire de Villeurbanne, 20/11/1941.

[10] Régis Le Mer, Francs-Maçons résistants. Lyon 1940-1944, p. 260.

[11] Bruno Permezel, Résistants à Lyon, Villeurbanne et alentours, p. 647.

[12] AMV, 2K143, dossiers du personnel, André Vansteenberghe.

[13] Archives départementales du Rhône (désormais AD69), 31J/B/25, témoignage d’André Vansteenberghe, non daté.

AMV, 14Z108, texte pour les noces d’or du couple Vansteenberghe, 31/10/1979.

[14] AD69, 31J/B/25, témoignage d’André Vansteenberghe, non daté.

[15] AD69, 31J/B/25, témoignage d’André Vansteenberghe, non daté.

Sur le caractère d’Alice, voir encore AMV, 20Z28, groupe 1, notamment la lettre du 31/12/1977.

[16] AMV, 2D47 : correspondance du maire (1941-1944)

[17] AMV, 14Z108, texte pour les noces d’or du couple Vansteenberghe, 31/10/1979.

[18] AD69, 31J/B/25, témoignage d’André Vansteenberghe, non daté.

[19] Bruno Permezel, Résistants à Lyon, Villeurbanne et alentours, p. 646.

[20] AD69, 31J/B/25, témoignage d’André Vansteenberghe, non daté.

[21] AD69, 31J/B/25, témoignage d’André Vansteenberghe, non daté.

[22] Bruno Permezel, De Villeurbanne à Montluc (1943-1944) : parcours d’internés par la Gestapo, pp. 51-53.

[23] AD69, 31J/B/25, témoignage d’André Vansteenberghe, non daté.

[24] AMV, 14Z108, texte pour les noces d’or du couple Vansteenberghe, 31/10/1979.

[25] Archives municipales d’Orléans, 2E366, registre des naissances de 1906, acte n° 353, mention marginale.

[26] AMV, 20Z28, groupe 1, bail du 1/10/1977 pour M. et Mme Vansteenberghe.

[27] Dominique Jamet, « Toi mon gars, si je te retrouve », Le quotidien de Paris, 4 juin 1987.

Gérard Schmitt, « L'oeil d'une doctoresse au fond de sa prison », Lyon Figaro, 4 juin 1987. https://numelyo.bm-lyon.fr, Procès Klaus Barbie : Alice Vansteenberghe, témoin du ministère public.

AD 69, 4544W13/ DP1/27, archives du procès de Klaus Barbie, procès-verbal de confrontation entre Alice Vansteenberghe et Klaus Barbie, 19/05/1983. 4544W22/DP 2/III/21 et DP 2/III/98, idem, procès-verbaux d’auditions d’Alice Vansteenberghe, 11/5/1983 et 18/11/1983. 4544W26/DP 2/VII/4, procès-verbal d’audition d’Alice Joly-Vansteenberghe, 28/4/1983.

[28] Archives municipales de Saint-Etienne, 2E145, registre des naissances de 1908, f° 51, acte n° 499, mention marginale.

[29] AMV, 14Z108, Edouard Cottaz-Cordier, « Cinquante ans de fidélité commune à un idéal familial, social, humain », Dernière Heure Lyonnaise, 1/11/1979.

AMV, 14Z108, promotion d’André Vansteenberghe au grade d’officier de la Légion d’Honneur, 8/5/1984.


Bibliographie

Le Mer (Régis), Francs-Maçons résistants. Lyon 1940-1944, Mémoire active,2011, 301 p. (cote AMV 2C2691).

Permezel (Bruno), Résistants à Lyon, Villeurbanne et aux alentours : 2824 engagements, éd. BGA-Permezel, 2003,729 p. (cote AMV 2C1401).

Permezel (Bruno), De Villeurbanne à Montluc (1943-1944) : parcours d'internés par la Gestapo, Association des rescapés de Montluc, 2019, 87 p. (cote AMV : 2C1419).


Sources

Archives départementales du Rhône

- 31J/B/25 : témoignage d’André Vansteenberghe sur ses faits de Résistance, non daté.

- 3808 W 14 : dépositions d’Alice Joly-Vansteenberghe sur sa détention à Montluc et les tortures subies au siège de la Gestapo, 9/11/1944 et 14/5/1945.

- 4544 W 13/DP 1/27, archives du procès de Klaus Barbie, procès-verbal de confrontation entre Alice Vansteenberghe et Klaus Barbie, 19/05/1983.

- 4544W22/DP 2/III/21 et DP 2/III/98, idem, procès-verbaux d’auditions d’Alice Vansteenberghe, 11/5/1983 et 18/11/1983.

- 4544W26/DP 2/VII/4, idem, procès-verbal d’audition d’Alice Joly-Vansteenberghe, 28/4/1983.

 

 Archives municipales d’Orléans

- 2E366 : registre des naissances de 1906, n° 353, acte de naissance d’André Vansteenberghe.

 

 Archives municipales de Saint-Etienne

- 2 E 145 : registre des naissances de 1908, f° 51, n° 499, acte de naissance d’Alice Joly.

 

 Archives municipales de Villeurbanne

- 2D47 : correspondance du maire de Villeurbanne : lettres de dénonciation des Vansteenberghe, 1941-1942.

- 4D5 : Contentieux : licenciement et recours d’Alice Joly-Vansteenberghe, 1961-1972

- 10Fi185 à 188 et 1938 à 1942 : photos d’Alice Vansteenberghe, 1983 et 1987.

- 2K143 : dossiers du personnel, André Vansteenberghe, et Alice Joly-Vansteenberghe (photocopie de la page de garde), 1933-1973.

- 14Z108 : Coupures de presse et discours sur Alice et André Vansteenberghe, 1979-1991.

- 20Z28, SVU : baux de location et correspondance relative aux appartements des Vansteenberghe aux Gratte-ciel, 1933-1991.

- Non coté : discours de J. P. Chich après un dépôt de gerbe au 3 av. A. Briand, 25/5/2018.

 

 Bibliothèque Municipale de Lyon

- https://numelyo.bm-lyon.fr/BML:BML_01ICO0010157b0435bee6b9 : Procès Klaus Barbie : Alice Vansteenberghe, témoin du ministère public (texte et photo).

 


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