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Maison d'habitation 42, avenue Auguste Blanqui
42, Avenue Auguste Blanqui69100VILLEURBANNE
Gratte-Ciel / Dedieu / Charmettes
Maison individuelle, à l'architecture remarquable des années 1920, témoin de l'urbanisation du quartier de Bonneterre, à Villeurbanne au cours de la première moitié du XXème siècle.
Maison inoccupée depuis l'été 2018
Sur le plan cadastral de 1910 (Monin), dans l'îlot triangulaire constitué par le cours Tolstoï, le cours du Sud (l'actuel cours Damidot) et l'avenue du Parc de Bonneterre (devenue l'avenue Auguste Blanqui en décembre 1924), seuls quelques immeubles étaient construits, le long du cours Tolstoï.
M. Brun, entrepreneur, 24 rue Persoz à Villeurbanne, fait construire en 1921, avenue du Parc de Bonneterre, une maison individuelle pour son usage personnel, sur un terrain qui lui sert également de chantier pour son entreprise de maçonnerie et fumisterie.
Depuis 1990, une maison pour personnes âgées occupe la partie du terrain utilisée initialement par le chantier (à l'angle de l'avenue Blanqui et du cours Damidot).
En 2019, l'îlot, entièrement construit, est constitué d'immeubles de 5 à 8 étages.
Le n° 42 est la seule maison individuelle, qui se trouve enclavée entres les immeubles.
M. Brun, entrepreneur, 24 rue Persoz à Villeurbanne, fait construire en 1921, avenue du Parc de Bonneterre, une maison individuelle pour son usage personnel, sur un terrain qui lui sert également de chantier pour son entreprise de maçonnerie et fumisterie.
Depuis 1990, une maison pour personnes âgées occupe la partie du terrain utilisée initialement par le chantier (à l'angle de l'avenue Blanqui et du cours Damidot).
En 2019, l'îlot, entièrement construit, est constitué d'immeubles de 5 à 8 étages.
Le n° 42 est la seule maison individuelle, qui se trouve enclavée entres les immeubles.
Maison inoccupée depuis l'été 2018
La famille BRUN était encore propriétaire des lieux en 1983
Maison cossue, des années 1920, comprenant un rez-de-chaussée, un 1er étage, ainsi qu'un second étage en partie sous les combles comprenant des fenêtres de toit. Sur le côté nord de la maison se trouve une partie en retrait de la façade, de deux étages, surmontée d'une terrasse avec une balustrade.
La maison présentait une architecture soignée, avec de nombreux détails :
- côté avenue, la décoration de la façade est différente pour chacun des trois étages (la façade arrière, côté jardin est en revanche très sobre),
- la façade du rez-de-chaussée est la plus ornementée, elle imite un parement en pierres appareillées, au-dessus d'un petit soubassement, délimité par une corniche. La porte d'entrée et les 2 larges fenêtres sont surmontées de clefs décoratives en saillie. Une deuxième porte d'entrée se trouve dans la partie en renfoncement, elle donnait accès à un bureau. Ce bureau se trouvait donc accessible aussi bien depuis la rue que depuis le chantier. Une console soutient le surplomb formé par le deuxième étage et la terrasse,
- au 2ème étage, les fenêtres sont mises en valeur par un pourtour mouluré qui ressort sur la façade lisse,
- Le 3ème et dernier étage est le plus sobre. En partie sous les combles, il compte 3 petites fenêtres dont 2 avec un petit toit à pans coupés et un épi de faitage en céramique.
La troisième fenêtre, plus petite, située au milieu de la toiture, est surmontée d'un simple toit à 2 pans, les fenêtres de cet étage sont munies de stores déroulants,
- Les volets métalliques, dépliants, sont de couleur " tabac ", assortis au soubassement, tandis que l'ensemble de la façade est beige,
- des traces de garde-corps sont visibles, mais ceux-ci ont été retirés,
- la toiture est en tuiles rouges,
- à droite de la maison, un grand portail en fer donne un accès voiture et un second, plus petit, un accès piéton. La porte en fer est encadrée d'un portail en pierre, ouvragé.
Les plans intérieurs d'origine ne montrent aucun aménagement pour le dernier étage, sous les combles. Les plans extérieurs font apparaître :
- qu'il était prévu dès le départ que la maison soit accolée, au sud, à une construction plus élevée,
- que sur la partie en retrait de l'avenue, le dernier étage devait comporter une pièce à vivre surmontée d'une toiture et non un toit en terrasse avec une balustrade.
- côté avenue, la décoration de la façade est différente pour chacun des trois étages (la façade arrière, côté jardin est en revanche très sobre),
- la façade du rez-de-chaussée est la plus ornementée, elle imite un parement en pierres appareillées, au-dessus d'un petit soubassement, délimité par une corniche. La porte d'entrée et les 2 larges fenêtres sont surmontées de clefs décoratives en saillie. Une deuxième porte d'entrée se trouve dans la partie en renfoncement, elle donnait accès à un bureau. Ce bureau se trouvait donc accessible aussi bien depuis la rue que depuis le chantier. Une console soutient le surplomb formé par le deuxième étage et la terrasse,
- au 2ème étage, les fenêtres sont mises en valeur par un pourtour mouluré qui ressort sur la façade lisse,
- Le 3ème et dernier étage est le plus sobre. En partie sous les combles, il compte 3 petites fenêtres dont 2 avec un petit toit à pans coupés et un épi de faitage en céramique.
La troisième fenêtre, plus petite, située au milieu de la toiture, est surmontée d'un simple toit à 2 pans, les fenêtres de cet étage sont munies de stores déroulants,
- Les volets métalliques, dépliants, sont de couleur " tabac ", assortis au soubassement, tandis que l'ensemble de la façade est beige,
- des traces de garde-corps sont visibles, mais ceux-ci ont été retirés,
- la toiture est en tuiles rouges,
- à droite de la maison, un grand portail en fer donne un accès voiture et un second, plus petit, un accès piéton. La porte en fer est encadrée d'un portail en pierre, ouvragé.
Les plans intérieurs d'origine ne montrent aucun aménagement pour le dernier étage, sous les combles. Les plans extérieurs font apparaître :
- qu'il était prévu dès le départ que la maison soit accolée, au sud, à une construction plus élevée,
- que sur la partie en retrait de l'avenue, le dernier étage devait comporter une pièce à vivre surmontée d'une toiture et non un toit en terrasse avec une balustrade.
Cette maison est amenée à disparaître au cours de l'année 2019, rachetée par la résidence de personnes âgées voisine, l'EHPAD Blanqui, à des fins d'agrandissement.
XXème (avant 1945)
1921
Archives
CONCHON MAZEINATArchitecte
Archives
Casiers sanitaires 5J20 et 319W19