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Clinique Notre Dame
4, place Jules Grandclément69100VILLEURBANNE
Perralière / Grandclément
La chapelle, qui a failli être démolie (le personnel s'est alors mobilisé), est le dernier témoin de l'institution religieuse qui s'est implanté là à la fin du XIXème siècle.
Clinique psychiatrique pour femmes.
Propriété rurale dont les religieuses du Verbe Incarné ont fait l'acquisition, en 1878, pour ouvrir une maison de santé.
1878 : les Soeurs de la Charité du Verbe Incarné font l'acquisition d'une propriété à Villeurbanne. Depuis 1875, quelques Soeurs avaient quitté leur monastère de Fourvière pour travailler comme soeurs hospitalières à " l'asile " de Bron. Avec l'aide du docteur Arthaud, médecin à Bron où elles exercent, elles peuvent accueillir des malades dites " aliénées ". Les Soeurs restent présentes à Bron, tandis que dans leur petite propriété de Villeurbanne les demandes d'admission affluent.
1886 : le 17 mars, Mère Angélique Devaux, fondatrice de la Congrégation de la Charité du Verbe Incarné reçoit officieusement l'autorisation d'ouvrir une maison de santé à Villeurbanne. Dans un cadre de verdure et de calme, l'établissement va progressivement se développer.
1890 : la construction du pavillon Saint Joseph est achevée. Les malades y sont progressivement transférées, ce qui libère l'espace pour la construction de la Chapelle.
1892 : inauguration de la Chapelle, le 1er juin.
1895 : l'établissement est en mesure de recevoir 50 pensionnaires.
1914 : Le Ministère de la Guerre réquisitionne une partie de l'établissement pour en faire un hôpital de guerre.
44 Soeurs logent dans les mêmes bâtiments que les malades qui sont hospitalisées dans de petits dortoirs. L'approvisionnement en fruits et légumes, volailles, oeufs, lait est assuré grâce au clos et une ferme situés en face, rue Antonin Perrin. Un seul médecin intervient à la clinique, le docteur Montibert.
Seconde guerre mondiale : les Soeurs n'ont jamais été inquiétées par les occupants qui ne souhaitent pas pénétrer chez les " fous ".
1960 : l'apparition de nouveaux médicaments marque une étape dans la vie de l'établissement. Certaines patientes peuvent rentrer dans leur famille.
Jusqu'en 1970, les Soeurs assurent le fonctionnement total de l'établissement hospitalier. Elles hébergent et soignent les malades mentales. Elles assurent la totalité des soins, de la nourriture, de l'hygiène, ainsi que l'accompagnement psychologique.
1970 : l'ordre du Verbe Incarné est inclus dans la Congrégation de Sainte Marie de l'Assomption, par décret du 19 janvier 1970. Mais des changements s'imposent quant au fonctionnement de l'établissement.
1980-1983 : construction des bâtiments, encore existants en 2016.
1983 : inauguration de la nouvelle clinique Notre Dame.
2006 : des Soeurs sont encore présentes sur le site, mais ne participent plus à l'activité.
2016 : la clinique est privée et gérée par du personnel civil. Elle est toujours spécialisée pour le traitement des patientes présentant des problèmes psychiatriques. C'est à la fois un hôpital de jour et un hôpital de nuit, assurant également des hospitalisations complètes.
1878 : les Soeurs de la Charité du Verbe Incarné font l'acquisition d'une propriété à Villeurbanne. Depuis 1875, quelques Soeurs avaient quitté leur monastère de Fourvière pour travailler comme soeurs hospitalières à " l'asile " de Bron. Avec l'aide du docteur Arthaud, médecin à Bron où elles exercent, elles peuvent accueillir des malades dites " aliénées ". Les Soeurs restent présentes à Bron, tandis que dans leur petite propriété de Villeurbanne les demandes d'admission affluent.
1886 : le 17 mars, Mère Angélique Devaux, fondatrice de la Congrégation de la Charité du Verbe Incarné reçoit officieusement l'autorisation d'ouvrir une maison de santé à Villeurbanne. Dans un cadre de verdure et de calme, l'établissement va progressivement se développer.
1890 : la construction du pavillon Saint Joseph est achevée. Les malades y sont progressivement transférées, ce qui libère l'espace pour la construction de la Chapelle.
1892 : inauguration de la Chapelle, le 1er juin.
1895 : l'établissement est en mesure de recevoir 50 pensionnaires.
1914 : Le Ministère de la Guerre réquisitionne une partie de l'établissement pour en faire un hôpital de guerre.
44 Soeurs logent dans les mêmes bâtiments que les malades qui sont hospitalisées dans de petits dortoirs. L'approvisionnement en fruits et légumes, volailles, oeufs, lait est assuré grâce au clos et une ferme situés en face, rue Antonin Perrin. Un seul médecin intervient à la clinique, le docteur Montibert.
Seconde guerre mondiale : les Soeurs n'ont jamais été inquiétées par les occupants qui ne souhaitent pas pénétrer chez les " fous ".
1960 : l'apparition de nouveaux médicaments marque une étape dans la vie de l'établissement. Certaines patientes peuvent rentrer dans leur famille.
Jusqu'en 1970, les Soeurs assurent le fonctionnement total de l'établissement hospitalier. Elles hébergent et soignent les malades mentales. Elles assurent la totalité des soins, de la nourriture, de l'hygiène, ainsi que l'accompagnement psychologique.
1970 : l'ordre du Verbe Incarné est inclus dans la Congrégation de Sainte Marie de l'Assomption, par décret du 19 janvier 1970. Mais des changements s'imposent quant au fonctionnement de l'établissement.
1980-1983 : construction des bâtiments, encore existants en 2016.
1983 : inauguration de la nouvelle clinique Notre Dame.
2006 : des Soeurs sont encore présentes sur le site, mais ne participent plus à l'activité.
2016 : la clinique est privée et gérée par du personnel civil. Elle est toujours spécialisée pour le traitement des patientes présentant des problèmes psychiatriques. C'est à la fois un hôpital de jour et un hôpital de nuit, assurant également des hospitalisations complètes.
Clinique psychiatrique privée qui accueille des femmes
Les religieuses du Verbe Incarné qui y prodiguaient des soins.
Patrimoine vivant qui abrite toujours une activité de soin.
Il s'agit d'une grande propriété à l'angle de la place Grandclément et de la rue Antonin Perrin, comprenant une chapelle située à l'entrée côté place, et de plusieurs bâtiments composant la clinique. Ces bâtiments comportent 3 niveaux et un toit terrasse.
XIXème
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