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Petit immeuble à l'architecture de qualité, typique des années 1920.
11 rue de La Poste69100Villeurbanne
Perralière / Grandclément
Petit immeuble, datant de la première moitié du XXème siècle, qui témoigne de l'urbanisation du quartier Grandclément, à l'époque où la place, qui s'appelait alors place de la Mairie, était le coeur de la ville.
Immeuble d'habitation
Sur le plan cadastral de 1910 (Monin), on constate que seules les parcelles situées le long de la place Grandclément étaient urbanisées. La rue de La Poste n'existait pas. Elle a été créée au moment de la réalisation d'un programme de lotissement, dans les années 1920, projet de l'architecte villeurbannais, Auguste Hamm, sur un espace vacant entre les actuelles rue Eugène Fournière et Francis Chirat, les trois rues débouchant sur la place Grandclément. De 1903 à 1933, la mairie de Villeurbanne était localisée sur la place, qui portait alors le nom de place de la Mairie. L'ancien bâtiment des Postes et Télégraphes, qui était situé au numéro 37 de la place, a donné son nom à la voie percée juste en face. Il s'agissait à ce moment de l'impasse de La Poste puisqu'elle ne joignait pas, comme aujourd'hui, la rue Charrin (sur le plan Berthier, de 1968, la jonction n'apparaît toujours pas).
Petit immeuble comprenant un rez-de-chaussée, 2 étages, 4 baies rectangulaires hautes à chaque étage.
Les murs pignons sont mitoyens des deux côtés, avec un immeuble de même hauteur au nord et un immeuble plus bas, au sud.
L'immeuble comporte également un soubassement, de faible hauteur, avec trois soupiraux (correspondant à la cave en sous-sol).
Les murs pignons sont mitoyens des deux côtés, avec un immeuble de même hauteur au nord et un immeuble plus bas, au sud.
L'immeuble comporte également un soubassement, de faible hauteur, avec trois soupiraux (correspondant à la cave en sous-sol).
Bien qu'assez sobre, la façade comporte des éléments intéressants :
- un bandeau court sur toute la largeur de la façade, au-dessus du rez-de-chaussée et du 1er étage,
- au 1er étage, 4 moulures rectangulaires surmontent le haut des 4 fenêtres,
- au 2ème étage une moulure en continu encadre le haut des fenêtres,
- d'autres éléments décoratifs, en saillie, mettent en valeur les baies,
- l'ensemble des éléments décoratifs et le petit soubassement, de couleur gris/beige, ressortent sur la façade de la même couleur mais plus clair,
- beaux gardes corps en fer forgé aux fenêtres, en forme de vagues et spirales, mais il en manque un au rez-de-chaussée,
- les volets métalliques, pliants, du rez-de-chaussée sont de couleur grise tandis que des stores roulants équipent les fenêtres des étages. Toutes les fenêtres ne sont pas équipées de store et tous les stores ne sont pas identiques. Un manque d'homogénéité apparaît également au niveau des menuiseries des fenêtres (plus ou moins récentes, vantaux disparates).
Le manque d'homogénéité nuit à l'esthétique globale de l'immeuble que l'on a pourtant essayé de mettre en valeur.
- un bandeau court sur toute la largeur de la façade, au-dessus du rez-de-chaussée et du 1er étage,
- au 1er étage, 4 moulures rectangulaires surmontent le haut des 4 fenêtres,
- au 2ème étage une moulure en continu encadre le haut des fenêtres,
- d'autres éléments décoratifs, en saillie, mettent en valeur les baies,
- l'ensemble des éléments décoratifs et le petit soubassement, de couleur gris/beige, ressortent sur la façade de la même couleur mais plus clair,
- beaux gardes corps en fer forgé aux fenêtres, en forme de vagues et spirales, mais il en manque un au rez-de-chaussée,
- les volets métalliques, pliants, du rez-de-chaussée sont de couleur grise tandis que des stores roulants équipent les fenêtres des étages. Toutes les fenêtres ne sont pas équipées de store et tous les stores ne sont pas identiques. Un manque d'homogénéité apparaît également au niveau des menuiseries des fenêtres (plus ou moins récentes, vantaux disparates).
Le manque d'homogénéité nuit à l'esthétique globale de l'immeuble que l'on a pourtant essayé de mettre en valeur.
Ce lieu est vivant, car toujours habité.
XXème (avant 1945)
1928
Archives
Auguste HAMM, Architecte
Archives
Auguste HAMM, a été l'architecte d'une grande partie des constructions de la rue de La Poste, du côté des numéros impairs (façades principales orientées à l'ouest). D'où l'homogénéité du bâti et le soin apporté à l'esthétique que l'on constate dans toute la rue. Le propriétaire qui a fait édifier l'immeuble était M. RENARD.
Sur les plans d'origine du permis de construire, datés de 1928, une porte cochère était prévue, au lieu d'une fenêtre, à droite de la porte d'entrée.
L'immeuble comprenait 8 appartements, les 2 appartements du rez-de-chaussée étaient équipés d'un WC et d'un cabinet de toilette/bains. Dans les étages, les 6 logements comprenaient seulement un WC.
Sur les plans d'origine du permis de construire, datés de 1928, une porte cochère était prévue, au lieu d'une fenêtre, à droite de la porte d'entrée.
L'immeuble comprenait 8 appartements, les 2 appartements du rez-de-chaussée étaient équipés d'un WC et d'un cabinet de toilette/bains. Dans les étages, les 6 logements comprenaient seulement un WC.
Casier sanitaire 5J313