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Ancienne mairie de Villeurbanne, actuellement occupée par La Poste.
55, place Grandclément 69100Villeurbanne
Perralière / Grandclément
Ce bâtiment, emblématique du patrimoine villeurbannais, témoigne que pendant 100 ans, la place Grandclément a été le centre de la ville. Actuellement occupé par La Poste, le bâtiment, fut de 1904 à 1933, la mairie de Villeurbanne.
L'ancien bâtiment de la mairie abrite maintenant un bureau de La Poste
Au début du XIXème siècle, les " Maisons Neuves " (nom donné à l'ensemble du quartier) regroupent 1 800 habitants, davantage que les 1 500 habitants de Charpennes et les 200 personnes vivant à Cusset. C'est pourquoi, en 1828, le maire François-Xavier Monavon décide de déplacer le chef-lieu de Villeurbanne, de Cusset aux Maisons Neuves. Le projet devait être financé par la vente de terrains communaux, ce qui suscita une vive opposition des habitants. Retardé, le projet a toutefois été mis en oeuvre dans les décennies suivantes. En 1834, la mairie de Villeurbanne quitte le bourg de Cusset pour s'installer sur la place du Plâtre (l'actuelle place Grandclément). Mais à la fin du XIXème siècle, les locaux sont devenus vétustes et trop petits pour administrer une ville de 30 000 habitants. En 1901, le conseil municipal, dirigé par le pharmacien Frédéric Faÿs (maire de 1892 à 1903), décide de construire une nouvelle mairie. Elle est inaugurée en février 1904, en présence du ministre du Commerce et de l'Industrie, Georges Trouillot. Mais ce nouvel hôtel de ville ne resta en activité que 30 ans. Vite dépassé par l'explosion démographique de la population (dans les années 1930 la population de Villeurbanne est passée à 80 000 habitants), il a été transféré, en 1934, place Lazare Goujon, dans le nouveau quartier des Gratte-ciel qui venait de sortir de terre.
Le bâtiment se compose d'un corps central et de deux ailes latérales.
Sorte de " château municipal ", il est bâti comme " un manoir à hauts toits mansardés ", avec une toiture en ardoises. Ce bâtiment, imposant, est représentatif des édifices publics de la Troisième République. Face à l'église de la Nativité, la mairie représentait alors le pouvoir politique face au pouvoir religieux.
L'entrée principale se situe au milieu du bâtiment, en haut d'un petit perron.
Un balcon, soutenu par des consoles, surplombe la porte d'entrée.
Le soubassement est en pierre calcaire de Villebois.
Sorte de " château municipal ", il est bâti comme " un manoir à hauts toits mansardés ", avec une toiture en ardoises. Ce bâtiment, imposant, est représentatif des édifices publics de la Troisième République. Face à l'église de la Nativité, la mairie représentait alors le pouvoir politique face au pouvoir religieux.
L'entrée principale se situe au milieu du bâtiment, en haut d'un petit perron.
Un balcon, soutenu par des consoles, surplombe la porte d'entrée.
Le soubassement est en pierre calcaire de Villebois.
Le fronton sur lequel figure le blason de la ville : le dauphin rappelle l'appartenance de Villeurbanne au Dauphiné, tandis que le lion symbolise son rattachement au département du Rhône, en 1852, par décision de l'empereur Napoléon III. Le blason a été créé en 1888 par l'historien lyonnais André Steyert. Le fronton comporte également une pendule. Les trois cloches qui complétaient l'ensemble, que l'on voit sur les cartes postales anciennes, ont été retirées.
Les inscriptions " Télégraphe-Poste-Téléphone" ont remplacé les mentions d'origine "Liberté-Egalité-Fraternité". De même l'inscription "Hôtel de ville", gravé sur le balcon du 1er étage, a disparu.
Deux belles corniches, l'une au-dessus du 1er étage et l'autre sous la toiture, rythment la façade. Leur couleur claire, identique au rez-de-chaussée du corps central et à l'encadrement des fenêtres du 1er étage, tranche avec l'ocre jaune du reste de la façade.
Les inscriptions " Télégraphe-Poste-Téléphone" ont remplacé les mentions d'origine "Liberté-Egalité-Fraternité". De même l'inscription "Hôtel de ville", gravé sur le balcon du 1er étage, a disparu.
Deux belles corniches, l'une au-dessus du 1er étage et l'autre sous la toiture, rythment la façade. Leur couleur claire, identique au rez-de-chaussée du corps central et à l'encadrement des fenêtres du 1er étage, tranche avec l'ocre jaune du reste de la façade.
L'ancienne mairie se situe à l'est de la place Grandclément, en haut de la balme viennoise, au carrefour que forme la place avec le cours Tolstoï, le boulevard Eugène Réguillon, la rue Léon Blum et l'avenue du Général Leclerc. Le réaménagement en cours de la place devrait permettre une meilleure mise en valeur du bâtiment.
XXème (avant 1945)
1903
Archives, Ecrits
Michel COLLET Architecte
Archives
L'architecture a été confiée au lyonnais Michel Collet, la maçonnerie à Pérol, la décoration en staff à Flachat, la sculpture à Pavy et Menu (La Construction lyonnaise n° 9 d'août 1902 et n° 16 de mai 1904).
Détail blason et vitrail intérieur
La Construction lyonnaise n° 9 d'août 1902 et n° 16 de mai 1904.