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Un café de quartier et un des derniers éléments bâtis subsistant de l'ancien château de La Ferrandière
42, rue Richelieu69100Villeurbanne
Ferrandière / Maisons neuves
Ce lieu occupe l'un des derniers éléments bâtis subsistant de l'ancien château de La Ferrandière.
Ce lieu est à la fois un café et une habitation
Construit dans la première moitié du XVIème siècle, par un riche lyonnais, Martin de Troye, le château et son domaine connurent des moments de gloire et des heures sombres, avant d'être vendus en 1913 et devenir progressivement le quartier que l'on connait aujourd'hui.
De 1818 à 1907, le domaine était occupé par la congrégation religieuse des Dames du Sacré Coeur qui en avait fait un pensionnat de jeunes filles. Durant cette période, le château s'agrandit, les deux ailes encore visibles pourraient dater de cette époque.
D'après un témoignage (La Ferrandière, plus de 150 ans d'histoire... 25 ans de vie paroissiale), l'aile d'apparence modeste, constituée alors d'un seul niveau, en rez-de-chaussée, était occupée par des " cellules de piano ", encadrées par une chapelle appelée " Mater admirabilis ", qui faisait le coin à la hauteur du portail, donc à l'angle où se situe maintenant le café. Toujours d'après la même source, en 1938, les notes de musique avaient été remplacées par le son de la scie mécanique. Un atelier occupait sans doute les lieux. Le café a peut-être pris la suite, les précédents propriétaires ont tenu le commerce durant une soixantaine d'années.
De 1818 à 1907, le domaine était occupé par la congrégation religieuse des Dames du Sacré Coeur qui en avait fait un pensionnat de jeunes filles. Durant cette période, le château s'agrandit, les deux ailes encore visibles pourraient dater de cette époque.
D'après un témoignage (La Ferrandière, plus de 150 ans d'histoire... 25 ans de vie paroissiale), l'aile d'apparence modeste, constituée alors d'un seul niveau, en rez-de-chaussée, était occupée par des " cellules de piano ", encadrées par une chapelle appelée " Mater admirabilis ", qui faisait le coin à la hauteur du portail, donc à l'angle où se situe maintenant le café. Toujours d'après la même source, en 1938, les notes de musique avaient été remplacées par le son de la scie mécanique. Un atelier occupait sans doute les lieux. Le café a peut-être pris la suite, les précédents propriétaires ont tenu le commerce durant une soixantaine d'années.
Les précédents propriétaires ont tenu le commerce durant une soixantaine d'années
Le café se situe dans une maison de 2 étages, qui fait l'angle entre la rue Richelieu et l'avenue Saint Exupéry.
Le long de l'avenue, les fenêtres cintrées et la porte cochère entourée de pierres de taille, permettent d'identifier l'une des anciennes ailes du château de La Ferrandière. L'aile n'avait alors qu'un seul niveau et bordait l'un des côtés de la cour des Orangers. Cette cour constituait l'entrée d'honneur du château, depuis l'allée des Marronniers (actuelle avenue Saint Exupéry). Le portail était surmonté de deux lions de pierre.
Le long de l'avenue, les fenêtres cintrées et la porte cochère entourée de pierres de taille, permettent d'identifier l'une des anciennes ailes du château de La Ferrandière. L'aile n'avait alors qu'un seul niveau et bordait l'un des côtés de la cour des Orangers. Cette cour constituait l'entrée d'honneur du château, depuis l'allée des Marronniers (actuelle avenue Saint Exupéry). Le portail était surmonté de deux lions de pierre.
Ce lieu, occupé par un café est vivant, surtout les jours de marché sur l'avenue Saint Exupéry.
De construction ancienne, il pourrait être menacé par la frénésie immobilière qui sévit à Villeurbanne.
De construction ancienne, il pourrait être menacé par la frénésie immobilière qui sévit à Villeurbanne.
Seuls quelques vestiges du château subsistent parmi les immeubles construits sur son emplacement, majoritairement durant la deuxième moitié du XXème siècle :
- une partie des deux ailes de la cour des Orangers, situées de part et d'autre de l'actuelle avenue Saint Exupéry au n° 3 et au n° 8,
- une partie de la chapelle du Coeur Immaculée de Marie, édifiée en 1838-1839, qui a été démolie en 2016, dont quelques éléments ont été conservés pour la mémoire, au n° 36 de la rue Richelieu,
- la façade d'entrée de la chapelle Saint Anges, qui se trouve maintenant à l'arrière du petit immeuble, au n° 44 de la rue Richelieu, difficilement visible depuis la rue.
- une partie des deux ailes de la cour des Orangers, situées de part et d'autre de l'actuelle avenue Saint Exupéry au n° 3 et au n° 8,
- une partie de la chapelle du Coeur Immaculée de Marie, édifiée en 1838-1839, qui a été démolie en 2016, dont quelques éléments ont été conservés pour la mémoire, au n° 36 de la rue Richelieu,
- la façade d'entrée de la chapelle Saint Anges, qui se trouve maintenant à l'arrière du petit immeuble, au n° 44 de la rue Richelieu, difficilement visible depuis la rue.
XIXème
Archives
Le café Le Ferrandière a servi de décor au tournage d'une scène du film Les Lyonnais qui retrace l'histoire du gang qui a sévi dans la région lyonnaise, dans les années 1970 (film d'Olivier Marchal, 2011, avec Gérard Lanvin et Tchéky Karyo).
Interview de l'actuel propriétaire du fonds de commerce du café Le Ferrandière.
Photos du Sacré-Coeur de la Ferrandière : vue générale vers 1900 et photo de la Cour des Orangers en 1909
Photos du Sacré-Coeur de la Ferrandière : vue générale vers 1900 et photo de la Cour des Orangers en 1909
Vestiges du château de La Ferrandière
Villeurbanne, 2000 ans d'esprit d'indépendance d'Alain Belmont
Le château de La Ferrandière, entre âge d'or et jours sombres d'Alain Belmont (article paru dans Viva Magazine n° 259 d'octobre 2012)
La Ferrandière, plus de 150 ans d'histoire... 25 ans de vie paroissiale
Le château de La Ferrandière, entre âge d'or et jours sombres d'Alain Belmont (article paru dans Viva Magazine n° 259 d'octobre 2012)
La Ferrandière, plus de 150 ans d'histoire... 25 ans de vie paroissiale