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L'ancien "Trou de la Rize" : résurgence de la Rize après le siphon qui lui permettait de traverser le canal de Jonage.
Pont de Cusset. 69100VILLEURBANNE
Cusset / Bonnevay
Cusset
A travers les nombreuses histoires et témoignages liées à ce " Trou de la Rize ", c'est l'histoire de la construction de la centrale hydroélectrique de Cusset et du canal de Jonage et donc du développement industriel de Villeurbanne qui se dit d'une manière anecdotique dans la mémoire des habitants.
Le " Trou de la Rize " n'existe plus aujourd'hui, il a disparu dans les travaux de transformation du Boulevard Laurent Bonnevay en autoroute urbaine en 1980. Seul reste à proximité de son ancien emplacement un petit édifice de surveillance des eaux, au milieu d'une bretelle (photo 3). Par contre le siphon a disparu et la Rize se jette directement au niveau des jardins ouvriers
Lors de la construction de l'usine de Cusset, le tracé du canal de Jonage coupait le cours de la Rize. A cette époque, la Rize était une rivière indispensable à l'industrie villeurbannaise. Il a donc été décidé pour assurer sa continuité de créer un siphon sous le canal avec une résurgence sur le côté ouest à proximité des fortifications (photo 1).
En 1934, la construction du boulevard de ceinture modifia la configuration de cette résurgence (photo 2).
Après la guerre, la Rize fut progressivement abandonnées étant devenu un égout à ciel ouvert et a disparu complètement du paysage urbain du centre de la cité dans les années 1970.
En 1984 la réalisation de l'autoroute urbaine (LY1) modifia complètement les lieux. Seul un édifice des eaux rappelle le "Trou de la Rize " (photo 3).
En 1934, la construction du boulevard de ceinture modifia la configuration de cette résurgence (photo 2).
Après la guerre, la Rize fut progressivement abandonnées étant devenu un égout à ciel ouvert et a disparu complètement du paysage urbain du centre de la cité dans les années 1970.
En 1984 la réalisation de l'autoroute urbaine (LY1) modifia complètement les lieux. Seul un édifice des eaux rappelle le "Trou de la Rize " (photo 3).
Si l'on en croit la mémoire des anciens, la plupart des Cussetois, et peut-être des Villeurbannais ont appris à nager, dans la toute première partie du XXème siècle, dans le Trou de la Rize. En fait, il se trouvait à proximité du canal et des guinguettes, mais aussi des fortifications, qui étaient le terrain de jeu des enfants. Il avait une faible profondeur. Tout en faisait un lieu privilégié pour la baignade avant la construction de la piscine.
On peut simplement noter que deux nécessités industrielles, la construction de la centrale de Cusset et le maintien du cours de la Rize, ont conduit à la réalisation d'un siphon et donc à cette résurgence dont la mémoire perdure encore aujourd'hui, sous forme d'anecdotes. Ainsi se constitue une mémoire collective.
Trou de la Rize, siphon
XXème (avant 1945)
1899
Ecrits
On retrouve plusieurs témoignages dans les cahiers de " La Mémoire Vivante " de l'OVPAR ou dans le manuscrit de Francisque Sautel, ancien habitant de Cusset
Rencontres et enregistrement d'anciens Villeurbannais
DESGRANCHAMPS G., 1937, La Rize, secrète rivière, Montluel, Edition du Solitaire.
Souvenirs manuscrits de Francisque Sautel (AMV Le Rize).
La Mémoire Vivante, OVPAR (13 publications).
Souvenirs manuscrits de Francisque Sautel (AMV Le Rize).
La Mémoire Vivante, OVPAR (13 publications).