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La Nécropole nationale de la Doua, un lieu de mémoire et de commémoration des combattants victimes des guerres ayant engagé la France.
30 avenue Albert Einstein69100Villeurbanne
La Doua
C'est un lieu important parce qu'il rappelle une partie de l'histoire de France qui a tendance a être oubliée par les nouvelles générations. La commémoration contribue à la prise de conscience des évènements qui ont eu lieu et témoigne du respect pour les personnes qui sont mortes pour la patrie et pour notre liberté.
Depuis 1954, ce lieu est un cimetière dans lequel ont été inhumés des soldats, Français et alliés, tombés lors de la Première Guerre Mondiale (1914-1918) et de la Seconde Guerre Mondiale (1939-1945), ainsi que des résistants. Certaines sépultures sont celles de soldats morts en Indochine, en Algérie et au Liban.
C'est également un lieu de mémoire puisque l'on a conservé un mur qui rappelle les résistants fusillés pendant l'Occupation au niveau de la "butte des fusillés".
C'est également un lieu de mémoire puisque l'on a conservé un mur qui rappelle les résistants fusillés pendant l'Occupation au niveau de la "butte des fusillés".
A l'origine, c'était un terrain communal qui est devenu, au XIXème siècle, pour la plus grande partie un camp militaire destiné à l'entraînement et aux manoeuvres.
Il est par la suite devenu un lieu emblématique de la Résistance Française durant la Seconde Guerre Mondiale. En effet, c'est dans ce lieu que les Allemands ont exécuté 78 résistants à l'endroit nommé la "Butte des fusillés". Ces résistants étaient détenus dans la prison de Montluc .
Une plaque commémorative a été placée sur le "Mur des fusillés" en 1995 pour rappeler ces faits historiques (cf. photo 2).
Il est par la suite devenu un lieu emblématique de la Résistance Française durant la Seconde Guerre Mondiale. En effet, c'est dans ce lieu que les Allemands ont exécuté 78 résistants à l'endroit nommé la "Butte des fusillés". Ces résistants étaient détenus dans la prison de Montluc .
Une plaque commémorative a été placée sur le "Mur des fusillés" en 1995 pour rappeler ces faits historiques (cf. photo 2).
Ce lieu n'est pas, à proprement parler, occupé. Il est, depuis 1954, un lieu de commémoration, de recueillement et de mémoire, ouvert à tous. Il est géré par l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre.
Ce lieu a été longtemps utilisé comme pacage par les habitants de Villeurbanne, puis par des militaires français à partir du début du XIXème siècle. Avec la parenthèse de l'occupation allemande pendant la dernière guerre.
Deux petites constructions encadrent l'entrée principale du cimetière.
Ce cimetière a été organisé en 7 carrés, répartis autour de la "Butte des fusillés".
L'alignement, l'uniformité et la simplicité en sont remarquables.
Une tombe rassemble les restes de corps non identifiés : elle se nomme "La tombe qui n'en a pas" et rappelle la tombe du soldat inconnu.
L'alignement, l'uniformité et la simplicité en sont remarquables.
Une tombe rassemble les restes de corps non identifiés : elle se nomme "La tombe qui n'en a pas" et rappelle la tombe du soldat inconnu.
Mémoire, mémorial, Résistance, commémoration, recueillement, guerre, militaire, Alliés, sacrifice
Ce lieu est vivant surtout lors des commémorations du 11 novembre et du 8 mai. Le reste du temps, c'est un lieu calme, d'introspection qui est un passage de témoin entre les générations sacrifiées et les nouvelles générations.
Il n'est pas fragilisé et ne le sera pas tant qu'il sera entretenu.
Il n'est pas fragilisé et ne le sera pas tant qu'il sera entretenu.
Ce cimetière est enserré par le campus universitaire et le réseau routier. C'est un écrin de verdure qui passe inaperçu auprès des étudiants et des habitants de l'agglomération lyonnaise.
De l'intérieur, ce lieu tranche donc avec son environnement : c'est un lieu de commémoration et de recueillement situé au milieu d'une zone étudiante et passante.
De l'intérieur, ce lieu tranche donc avec son environnement : c'est un lieu de commémoration et de recueillement situé au milieu d'une zone étudiante et passante.
XXème (après 1945)
1952
Ecrits
Henri Galdin, dit Frère Benoît, est le seul civil a être enterré dans ce cimetière. C'est lui qui a lancé l'exhumation des corps à la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
En 1961, les corps des soldats décédés dans l'accident ferroviaire de Saint-Michel-de-Maurienne (12 décembre 1917 - plus de 400 soldats tués lors de l'accident causé par la surcharge du train) furent déplacés dans ce cimetière.
En 1961, les corps des soldats décédés dans l'accident ferroviaire de Saint-Michel-de-Maurienne (12 décembre 1917 - plus de 400 soldats tués lors de l'accident causé par la surcharge du train) furent déplacés dans ce cimetière.
Sources sur internet, dont la fiche Wikipedia