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L'école des sourds-muets et aveugles de Lyon

Entre Maisons-Neuves et Grandclément, le quartier reste profondément marqué dans sa toponymie, par la prise en charge des handicaps, depuis la fin du XIXe siècle. Les rues Lafontaine, Valentin-Haüy, Louis-Braille, Antonin-Perrin, Docteur-Dolard, la Cité Pellet et le parc Hugentobler font mémoire des acteurs des institutions qui se sont succédé depuis 1882, pour accueillir des sourds-muets puis des déficients visuels.

Institution des Sourd-Muets et Aveugles du Rhône (années 1910-1920) carte postale 2Fi178
école de rééducation des Aveugles et Sourds de guerre : la vannerie à la section des aveugles (1916) 2Fi606
Ecole de rééducation des Aveugles et des Sourds de Guerre Lyon-Villeurbanne : cours d'orthophonie pour des sourds de guerre avec 5 blessés et leur rééducateur, 2Fi181
Ecole de rééducation des Aveugles et des Sourds de Guerre Lyon-Villeurbanne, section des aveugles : leçon de massage, 1916, 2Fi484
Institution municipale de jeunes aveugles 20 rue Louis Braille : leçon de lecture, 1933, 2Fi500

Auteur(s) : Dominique Grard, archiviste ville de Villeurbanne/Le Rize

L’institution Hugentobler

L’institution des sourds-muets de Lyon est fondée en 1872 par Jacob (dit Jacques) Hugentobler[1], citoyen suisse ancien directeur de l’établissement des sourds-muets de Genève. Il prônait une méthode basée sur l’oralité en articulation avec la méthode des signes, la doctrine officielle française préconisant la méthode gestuelle dite « de la mimique ». Il ouvre à Lyon une école privée 10, rue Duhamel pour une dizaine d’enfants, puis fonde sa propre institution 3 ans après, montée de Choulans.

10 ans plus tard, il transfère l'établissement 56 rue des Maisons-Neuves[2] à Villeurbanne : sa nouvelle propriété de 15 000 m² est décrite comme « un vaste clos admirablement situé », que traverse le ruisseau de La Rize d’est en ouest. En 1882, l’effectif est de 9 élèves. Dès 1886, la croissance régulière des effectifs (37 élèves) justifie de nouvelles constructions.[3] En 1890, 63 élèves sont répartis en 5 classes à qui sont enseignés l’articulation et la langue parlée et écrite de l’enfant avant son entrée à l’école ainsi que le programme de l’école primaire.

Pour épauler l’institution par une aide privée et régulière, des personnalités du monde universitaire, industriel et médical réunies le 29 juillet 1883, fondent une Société d’assistance et de patronage des Sourds-muets du Rhône et départements voisins.[4]

La confusion des handicaps : 1882-1905

Le fonctionnement de l'école va être modifié par l’ajout des effectifs de l’institution lyonnaise des soeurs Frachon[5] fermée par décision préfectorale en 1890 : le Conseil général du Rhône propose de créer, à l’intérieur de l’institution Hugentobler, une division spéciale pour jeunes aveugles. Le véritable départ de l’école des jeunes aveugles date du 1er novembre 1890 avec 6 garçons et 6 filles, boursiers, âgés de 6 à 21 ans. Si les deux sections sont bien séparées dans l’enseignement scolaire, la cohabitation des sourds-muets et des aveugles est effective dans les cours de récréations et à l’internat.[6]

Les sourds-muets devenus adultes trouvent assez aisément à se placer dans les entreprises villeurbannaises mais il n’en va pas de même pour les aveugles qui dépassent le certificat d’études. L’idée d’un apprentissage spécifique d’un métier donnant une réelle qualification professionnelle est évoquée par le conseil municipal de Lyon, qui, dans une délibération du 10 octobre 1893, incite l’institution à créer des ateliers d’aveugles.

Sous l’impulsion d’Antonin Perrin[7], industriel et conseiller général, président de la société de patronage en 1901, des ateliers d’aveugles situés dans un bâtiment neuf, 20 chemin de la Rize[8] sont inaugurés par Ferdinand Buisson[9], le 30 octobre 1904.

C’est le signe que la prise en charge du handicap ne s’inscrit plus, désormais, dans une logique compassionnelle mais dans le cadre d’un droit à l’éducation et au travail, défendu par la puissance publique.

À partir du 1er mai 1905, la section des 39 aveugles occupe ses propres locaux avec classes et dortoirs, tandis que celle des 77 sourds-muets demeure sur l’autre rive de la Rize. L’ensemble est sous la direction unique de J. Hugentobler et de son épouse qui assure la gestion, jusqu’à la retraite de ce dernier en octobre 1907.

La municipalisation en 1912  : École municipale de Lyon pour sourds-muets, aveugles et arriérés scolaires

En 1911, grâce au don d'Antonin Perrin, d’un terrain de 3 hectares, voisin des ateliers d’apprentissage et situé à l'angle des rues Valentin-Haüy et Antonin-Perrin, la Société d’assistance et de patronage pour les aveugles[10] fait construire un bâtiment[11] pour les ateliers d’aveugles adultes, inauguré le 9 juin 1912 : sur 360 m², ils emploient 20 ouvriers au cannage de chaises et à la fabrication de brosses.

Deux classes d’enfants arriérés se rajoutent en 1908. Et en 1914, après avoir été reconnue d’utilité publique[12], l’institution, dirigée par Victor Lafontaine aidé de son épouse pour les sourds-muets et de Marie Extrait pour les aveugles, est acquise par la ville de Lyon et prend le nom d’École municipale de Lyon pour sourds-muets, aveugles et arriérés scolaires. À leur retraite, en 1927, la municipalité de Lyon, en accord avec l’Inspection académique, réorganise l’institution en créant deux écoles municipales indépendantes : l’école des sourds-muets (65 élèves et 36 arriérés), et l’école des déficients visuels située 20 rue de la Rize[13], chargée d’éduquer 55 élèves, dotée de quatre instituteurs, deux professeurs de musique, un contremaître et un accordeur de piano.

Le docteur Dolard, médecin de l’institution et secrétaire du conseil d’administration, ainsi que Victor Lafontaine, seront honorés chacun par une plaque de rue[14] dans ce quartier.

L’hôpital militaire temporaire

Fin septembre 1914, les deux établissements sont transformés en hôpital temporaire[15], tandis que l’atelier d’aveugles[16], reçoit des blessés qui étudient le braille. Les blessés sourds sont pris en charge en 1916 par la Société d’assistance[17].

Cette même année, l’atelier d’aveugles adultes prend le nom d’École Gallieni : le nom choisi rend hommage au gouverneur militaire de Lyon, le général Gallieni[18], mort en 1916. 85 militaires sourds et 165 aveugles y sont rééduqués jusqu’à la fin de la guerre. Certains travaillent en brosserie, chaiserie et vannerie, ou encore, selon leur handicap, sont initiés à la musique et à la pratique de divers instruments. 12 d’entre eux obtiennent le diplôme de masso-kinésithérapie. 

L’école dans la Résistance avec les Pellet

 En octobre 1941, René Pellet instituteur depuis 1933 à l’Institut des sourds-muets et aveugles, est nommé directeur et emploie son épouse, Marguerite. Il intègre la résistance dans le réseau Marco Polo et en devient  le chef, l’été 1943. Il accepte de faire de l’école, la centrale, profitant des allées et venues des élèves, enseignants, fournisseurs et parents pour camoufler les agents du réseau. Les renseignements transmis par « Octave »[19] portent sur des projectiles robots et tendent à prouver que Londres est visé par les bombardements, ce que doit confirmer René Pellet appelé à Londres. En son absence, le 24 novembre 1943, la Gestapo arrête tous les résistants présents dans l’école, dont Marguerite Pellet[20]. René Pellet poursuit son action dans la clandestinité mais est arrêté moins d’une année plus tard, le 30 juillet 1944, torturé à Montluc et assassiné le 23 août 1944.

L’après-guerre : vers une spécialisation des prises en charge.

En 1945, le maire de Lyon, Edouard Herriot, en visite à l’école, constate la dégradation des bâtiments occupés par les sourds-muets et la présence de 5 à 6 lyonnais seulement pour 45 élèves. Il préconise la suppression de la section des sourds-muets et de celle des arriérés. La solution de proposer à leurs enseignants de rejoindre l’Institut national de Chambéry et d’ouvrir une section spéciale dans une école ordinaire est adoptée le 29 juillet 1946.

Les aveugles restent maîtres du terrain et pour eux, sur un demi-siècle, se développent trois institutions bien distinctes : l’école des jeunes aveugles, l’institut de masso-kinésithérapie et les ateliers d’aveugles adultes.

L’école des jeunes aveugles : de la nationalisation à la Cité scolaire Pellet

En 1949, l’établissement comporte une classe enfantine, une école primaire, un collège d’enseignement général et à partir de 1953, un collège technique.

L’État le transforme en 1972 en École nationale d’enseignement spécial pour déficients de la vue (ENESDV) : les programmes sont ceux du ministère de l’Éducation nationale et les diplômes de type CAP, délivrés par le rectorat.

Mais avec ses 240 élèves, l’école est confrontée à des problèmes d’exiguïté et de vétusté de ses locaux. En 1977, un projet de transfert dans l’est de l’agglomération à Meyzieu suscite de vives réactions à Villeurbanne. Les associations de défense des non-voyants et l’Amicale des anciens gagnent l’appui de la municipalité de Charles Hernu contre ce qu’elles considèrent comme une relégation. Au final, l’ENESDV emménage en septembre 1984 sur une partie de ce qui était appelé « terrain J.-B. Martin » dans des locaux neufs situés 32, rue de France, inaugurés le 26 novembre 1984 par le ministre Jean-Pierre Chevènement et le maire Charles Hernu. L’école devenue établissement régional est aujourd’hui transformée en Cité scolaire René-Pellet.

 Naissance et devenir de l’école de masso-kinésithérapie

La section de masso-kinésithérapie est créée à l’Institution municipale de jeunes aveugles, 20 rue Louis-Braille, en 1949.

En 1953, la ville de Lyon abandonne la gestion de l’établissement : l’œuvre des Pupilles de l’École publique du Rhône, présidée par l’Inspecteur d’Académie, se substitue aux obligations de la ville de Lyon, qui demeure propriétaire du bâtiment et des terrains. Disposant d’un prix de journée, d’une autonomie financière, l’Institution municipale de jeunes aveugles peut commencer à équiper l’ensemble de ses sections professionnelles, en particulier la section de kinésithérapie. 20 années plus tard, en 1971, l’œuvre des Pupilles doit réaliser l’autonomie administrative et financière de la section de kinésithérapie appelée École de masso-kinésithérapie.[21]

Aujourd’hui, devenue IFMKDV (Institut de formation en masso-kinésithérapie pour déficients de la vue) toujours gérée par l’Association départementale des Pupilles de l’enseignement public[22], l’école a intégré les locaux de l’université Claude-Bernard Lyon I[23], en août 2009. Associant à la formation une structure médico-sociale, elle accueille 65 déficients visuels.

Développement des ateliers en CAT puis ESAT

Dans les années 1950, La Coopérative des Ateliers de jeunes aveugles rassemble les ateliers de grosse vannerie et vannerie de luxe, brosserie industrielle, chaiserie, accord et réparation de pianos et horticulture. Structurés en Centre d’aide par le travail ou CAT, ils bénéficient en 2001 du renfort d’un éducateur technique et d’un moniteur d’atelier. Le bâtiment vétuste qui abritait le foyer d’hébergement, restructuré[24], est démoli laissant place à un immeuble locatif géré par l’OPAC de Villeurbanne.[25] 

En 2010, le CAT, devenu ESAT[26] Gallieni, compte 90 ouvriers dont 40 dans le foyer d’hébergement. S’adaptant aux besoins du marché, il assure un service aux entreprises sur 1000 m² d’ateliers : montages, saisie optique, mise sous film, cartonnage, emballage, conditionnement de produits sensibles [27] et le -plus traditionnel- service aux particuliers à caractère artisanal : fabrication d’articles en osier, cannage et rempaillage de chaises, répartis sur 400 m² d’ateliers.

 Aujourd’hui des divers locaux scolaires de ces époques, ne subsiste que l’immeuble emblématique du 18, rue Antonin-Perrin. Après démolition des bâtiments vétustes, le rebord de la balme a été dégagé pour laisser place à un parc qui marque le souvenir du fondateur Hugentobler[28]. Il ne manque plus que la Rize, rivière disparue du territoire villeurbannais, au moins sur cette partie, pour donner une idée du paysage de 1882.

 


Notes

Notes

[1] Jacob, dit Jacques Hugentobler, est né à Hénau en Suisse le 15 septembre 1844. Après ses études, il devient instituteur à l’école des sourds-muets de Saint Gall de 1864 à 1867, puis professeur à l’institut des aveugles et sourds-muets de Zurich en 1868 et enfin directeur de l’institution des sourds-muets de Genève avant de fonder une école à Lyon en 1872. Il décède en 1924 à Montreux (Suisse).

[2] Aujourd’hui, 77 rue Jean-Jaurès

[3] MARSOT (Gérard), L’E.N.E.S.D.V., École Nationale d’Enseignement spécialisé pour déficients de la vue, juillet 1983 (cote AMV : 2C906).

[4] Statuts déposés le 29 décembre 1884. La Société est reconnue d’utilité publique le 6 janvier 1896.

[5] Fondée en 1849, à Lyon, par Louise et Hélène Frachon, l’institution des jeunes aveugles qui se chargeait en 1890 de 17 aveugles et 63 sourds-muets, avait déménagé à Villeurbanne, en 1875, 5 rue neuve des Charpennes (actuelle rue Francis-de-Pressensé).

[6] Ibid., p. 117

[7] Antoine Perrin, dit Antonin,  né à Cessieu (Isère) le 2 février 1850, décédé le 6 février 1918. Installé à Villeurbanne dès 1876, il fonde avec des associés les Tanneries Lyonnaises. Il est conseiller municipal de Villeurbanne dans les municipalités dirigées par Dedieu de 1884 à 1896, puis par Faÿs et Dunière de 1900 à 1908.

[8] Le chemin de la Rize devient la rue Louis-Braille par délibération du 12 décembre 1924, puis Valentin-Haüy, en partie, par délibération du 26 janvier 1970.

[9] Ferdinand Buisson (1941-1932), radical-socialiste alors président de la Ligue de l’Enseignement (1902-1906), co-fondateur de la Ligue des Droits de l’Homme en 1898, dont il devient président entre 1913 et 1926.

[10] Créée en 1883

[11] La construction du bâtiment dù à l’architecte Fanon, à l’angle de la rue de la Reconnaissance et de la rue de La Rize, commence en 1910 et s’achève fin 1911 ; l’occupation des locaux est datée du 15 juin 1912. Les ouvriers et apprentis profitent d’un internat annexé. Ils sont au nombre de 21 quand débute la 1ère guerre mondiale.

[12] Par décret du Président de la République du 12 juillet 1914

[13] La rue de la Rize devient rue Valentin-Haüy, en partie, par délibération du 26 janvier 1970.

[14] Rue Dr-Dolard : délibération du conseil municipal de Villeurbanne du 12 décembre 1924. Quant au nom de Victor Lafontaine, (1872-1933), directeur de l’institut de 1906 à 1927, puis à sa retraite, directeur de l’école Gallieni, il figure sur le plan-guide Cicerone de la ville de Villeurbanne en 1928 mais aucune délibération ne fait état d’un baptême officiel.

[15] Hôpital militaire temporaire n° 301 et 301 bis

[16] mué en hôpital militaire temporaire n° 8bis

[17] elle gère l’hôpital bénévole n° 248bis

[18] Le général Gallieni (1849-1916) fut aussi administrateur colonial, gouverneur de Madagascar ; bien qu’en retraite militaire, il est rappelé en 1914 et contribue à la victoire de la Marne, en septembre 1914, grâce, notamment, aux troupes qu’il envoie en renfort, après avoir réquisitionné les taxis parisiens.

[19] Nom de code de René Pellet dans le réseau Marco Polo.

[20] Marguerite Pellet, déportée à Mauthausen, décède sous un bombardement le 20 mars 1945

[21] La section de kinésithérapie de l’École de rééducation pour déficients visuels, 20, rue Louis-Braille est agréée pour la préparation au diplôme d’état de masso-kinésithérapie, pour un effectif global de 50 étudiants par décision du 19 juillet 1971.

[22] Les PEP69

[23] 8, avenue Rockefeller à Lyon 8e

[24] le foyer d’hébergement se structure avec 2 éducateurs spécialisés, une monitrice, une conseillère en économie, une aide médico-psychologique et une aide-soignante hospitalière. Lettre de Bernard Rivalta, conseiller général de Villeurbanne-Nord, janvier 2003.

[25] Ibid.

[26] ESAT : établissement et service d’aide par le travail

[27] Produits relevant des domaines pharmaceutiques, cosmétiques et parapharmaceutiques, grâce à la construction d’une salle blanche (« Le Centre Gallieni passe la vitesse supérieure », VIVA, n°297, juillet-août 2016)

[28] Inauguré le 15 septembre 2017.


Bibliographie

Marsot (Gérard), L’E.N.E.S.D.V., École Nationale d’Enseignement, 1983, 216 p. (AMV : 2C906)

Amicale des anciens et anciennes élèves de l'Ecole pour déficients de la vue, Amicale des anciens et anciennes élèves de l'Ecole pour déficients de la vue : 1941-1991, 1991, 72 p. (cote AMV 2C904)

Herbivo (F.)-E.N.E.S.D.V., Oeuvre de bienfaisance Hugentobler 1890 - E.N.E.S.D.V. 1983 : quel chemin parcouru ici, 1983, 46 p.(cote AMV 2C905)

Permezel (Bruno), Résistants à Lyon, Villeurbanne et aux alentours : 2824 engagements, éd. Permezel, 2003, 729 p. (cote AMV 2C1401)

Belmont (Alain), "Vaincre la nuit et le silence", Viva, n°285, mai 2015, p. 22-23.

Belmont (Alain), "Des espions au coeur de la guerre : le réseau Marco-Polo", Viva, n°306, juin 2017.




Sources

Archives municipales de Villeurbanne

Vingtrinier (Aimé), Les élèves sourds-muets de M. Hugentobler et la Société d'éducation de Lyon : rapport à la Société, Imp. générale du Rhône, 1878, 10 pages.

Hugentobler (Jacques), "Institution des sourds-muets de Lyon : enseignement par la parole", Exposition Universelle de 1889 : rapports notes et documents de la section d'économie sociale et d'Assistance, Lyon, 1889.

2D43 : courriers d'associations domiciliées à Villeurbanne, Société d'Assistance et de Patronage pour les sourds-muets et les aveugles du Rhône et départements voisins : 30ème compte-rendu : exercice 1913, imp. Arnaud, 1914, 43 p. ; courriers 1933-1936.

2D105 : correspondance du maire relative aux déficients visuels (1960-1976)

Construction de l'école nationale des déficients visuels : délibération du conseil municipal du 12 février 1979, rapport du maire Charles Hernu. 

Périodiques anciens

Hernu (Charles), "Les aveugles défendront leurs droits de citoyens conscients et libres", Le Patriote, n°392, 18 décembre 1945, p. 2. (cote AMV 3C66)

"La seule école laïque d'aveugles et de sourds-muets de notre région est en danger", Le Patriote, n°366, 20 novembre 1945, p. 3 (cote AMV 3C66)

"Aveugles et sourds-muets n'ont-ils pas droit à l'école laïque ?", La Voix du Peuple, 16 novembre 1945, p.2.

"L'implantation de l'école des déficients visuels sur le terrain J.-B. Martin : le combat de l'insertion des handicapés dans la vie active", Le Progrès, 2 octobre 1978.

"Ping-pong administratif pour l'école Gallieni : la rémunération des stagiaires handicapés en formation incombe-t-elle à l'Etat ou à la région", Lyon-Matin, 11 juillet 1986.

Jadot (B.), Devinaz (D.),"École Gallieni, plus d'un siècle au service des sourds-muets", Le Progrès, 1er mars 1987.

"Déficients visuels : l'Ecole de kinésithérapie fête son demi-siècle", Le Progrès, 19 septembre 1999.

 
Archives départementales du Rhône

3X1858  Institution des Jeunes aveugles, Melles Louise et Hélène Frachon : notice, 4 p.


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