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La Maison Berty Albrecht
14 place Jules Grandclément69100VILLEURBANNE
Perralière / Grandclément
La maison Berty Albrecht, autrefois baptisée "château Morel" est remarquable par son histoire et par son architecture, typique des grandes maisons bourgeoises du XIXème siècle.
Maison des associations, La "Maison Pour Tous" de la ville de Villeurbanne, abrite le siège d'environ 70 associations, un conciliateur de justice, et des intervenants sociaux bénévoles.
Maison d'habitation, depuis sa construction, en 1830, jusqu'en 1946, date de son achat par la ville de Villeurbanne.
La Maison Pour Tous "Berty Albrecht" est située dans le quartier Grandclément à Villeurbanne, au lieu dit de "L'Ormat" [1] , sans doute parce qu'il était planté de nombreux ormes. Le quartier s'étendait de la rue Eugène Fournière, donnant sur la place du Plâtre (actuelle Place Grandclément), jusqu'à la Place des Maisons Neuves.
En 1830, une construction est déclarée "avec sol et jardin" par Jean Louis, demeurant aux Brotteaux. Cette maison est ensuite occupée par différents membres de la famille Louis avant d'être vendue, le 1er février 1848, à Jean-François Boissat. Elle fait alors l'objet du descriptif suivant : "maison bourgeoise, bâtiment pour jardinier, lavoir, réservoir et remise, cour et jardin" ; l'ensemble est clos de murs sur une superficie de 60 ares (6 000 m²).
En 1851, elle est louée à un ménage "de commis et modiste", ainsi qu'au juge de paix Jean Ignace Bourgeois. L'adresse est alors : 9, place de la Mairie [2].
Le 20 mars 1858, François Anatole Moucot, négociant, 40 rue Centrale à Lyon, en devient propriétaire. Sa fille, Lucie Amélie, née en 1852, épouse Auguste Morel, "caissier d'agent de change". Vers 1881, le couple, avec déjà sept enfants (deux autres naîtront ensuite), s'y installe. La propriété sera durablement connue sous le vocable de "Maison Morel".
Cinquante ans plus tard, le recensement de 1901 révèle que Jeanne Moucot, son mari Denis Ducher, leurs cinq enfants et leurs six domestiques partagent la maison avec la grand-mère, Madame Morel.
Au recensement de 1926, trois ménages sont déclarés occupants : Berthe et Claude Bouvier, employé chez Bertrand [3], Aymée et Albert Gachon, ingénieur chez Delle[4], ainsi que le jardinier Philipon et ses enfants.
Dès 1928, le Conseil municipal s'intéresse à la propriété aux fins d'y établir un Hôtel des Postes : celui-ci sera finalement installé dans le bâtiment de l'ancienne Mairie, également situé place Grandclément, libéré par la construction du nouvel Hôtel de Ville des Gratte-ciel, terminée en 1933.
Au début des années 1940, une partie de la "Maison Morel" est louée. Berty Albrecht, en tant que "surintendante", y arrive en avril 1941. Elle va souvent déjeuner, avec sa fille Mireille, au café - restaurant "Au Mal Assis"[5], situé à l'angle de la place et de la rue Eugène Fournière. Des résistants du Groupe Combat, dont Henri Frenay, avec lequel elle est en relation suivie, s'y réunissent en secret à cette époque[6].
Les héritiers MOREL mettent en vente la propriété en avril 1946. La mairie se porte acquéreur, "achat destiné à la réalisation d'une part importante du plan d'aménagement de la place".
Mais un problème surgit : la municipalité veut déplacer le cours complémentaire des Filles, temporairement installé au 135 de la rue du 4 Août. Or la " Maison Morel" est louée aux services du Ministère du Travail et utilisée par une association qui met en oeuvre des formations accélérées de confection féminine. La Mairie propose à cette association de déménager au 65, route de Crémieux (actuellement Léon Blum), dans la propriété "Leplant", appartenant également à la ville. Mais ce local, bien que disponible, doit lui-même subir des modifications techniques onéreuses qui retardent le transfert projeté[7].
Entre temps, le 29 juin 1946, est signé l'achat de la Maison Morel. Le gardiennage est assuré par Mr Olivier et sa famille (délibération municipale du 14 févier 1947). La famille est logée en échange de l'entretien du parc, du jardin potager et des dépendances, "dont un tennis"... En 1947, la ville entreprend de prolonger l'escalier en chêne entre le 1er et le 2ème étage.
Dès 1948, les pièces sont progressivement réaménagées pour servir d'annexe au Lycée de Jeunes filles Edgar Quinet (actuel Lycée Édouard Herriot), qui perdure de 1948 à 1973. La mairie obtient des subventions de l'État "pour aménagement de terrain de sport, lavabos, salle d'expérience et toiture". Un important gymnase est alors construit. Il abrite pendant de longues années le groupe de Gymnastique "La Jeune France", qui participe avec brio à beaucoup de compétitions départementales. Ce gymnase, toujours en activité, sert aux élèves du collège Jean JAURES, voisin, et pour des cours particuliers.
De 1973 à 1977, la maison est inutilisée. Dès son élection, le maire, Charles HERNU, décide de l'affectation du bâtiment en tant que "Maison Pour Tous", inaugurée le 3 juin 1977. C'est en 1978 un lieu d'accueil pour une quinzaine d'associations, dont celle des "Commerçants et Artisans de la Place" et celle des joueurs de bridge. L'École de musique 8 est créée en 1977 par Mmes Anne-Marie Valentin (épouse de Mr Valentin, facteur d'orgues) et Jacqueline Revel, claveciniste de métier et enseignante au conservatoire.
Le 5 mars 1980, la maison est baptisée "Berty Albrecht" en souvenir de son passage dans ce lieu et en hommage à l'action de la résistante. La cérémonie est présidée par Danielle Gouze et son mari ... François Mitterrand.
Aujourd'hui, cette "Maison Pour Tous", dotée de nombreuses salles de réunions, abrite quelques soixante-dix associations de tous types, qui y ont leur siège, ainsi que des permanences, telles celles, fort prisées, du conciliateur de justice, et d'intervenants sociaux bénévoles.
Notes
[1] Orthographe de départ (1830), des références plus actuelles orthographient "Hormat".
[2] Actuellement n° 14 de la Place Grandclément.
[3] Maison BERTRAND Électricité.
[4] Usine déplacée durant la guerre 14-18 de la ville de DELLE à VILLEURBANNE, future "ALSTOM" puis "AREVA".
[5] Actuellement "Oh réveil matin" (2009).
[6] Source : livre de témoignage de Mireille ALBRECHT : "Vivre au lieu d'exister" (Éditions du Rocher, 2001).
[7] La municipalité souhaitait en effet que le déménagement de l'association permette à l'école des Filles de s'installer dans les locaux ainsi libérés. Ce projet ne verra pas le jour, l'école des Filles prenant place en définitive dans les locaux de l'école complémentaire des Garçons, elle même transférée dans l'ancien hôpital de la rue Frédéric FAYS... Conseil de Quartier Perralière - Grandclément –– Atelier Patrimoine – Septembre 2009.
La Maison Pour Tous "Berty Albrecht" est située dans le quartier Grandclément à Villeurbanne, au lieu dit de "L'Ormat" [1] , sans doute parce qu'il était planté de nombreux ormes. Le quartier s'étendait de la rue Eugène Fournière, donnant sur la place du Plâtre (actuelle Place Grandclément), jusqu'à la Place des Maisons Neuves.
En 1830, une construction est déclarée "avec sol et jardin" par Jean Louis, demeurant aux Brotteaux. Cette maison est ensuite occupée par différents membres de la famille Louis avant d'être vendue, le 1er février 1848, à Jean-François Boissat. Elle fait alors l'objet du descriptif suivant : "maison bourgeoise, bâtiment pour jardinier, lavoir, réservoir et remise, cour et jardin" ; l'ensemble est clos de murs sur une superficie de 60 ares (6 000 m²).
En 1851, elle est louée à un ménage "de commis et modiste", ainsi qu'au juge de paix Jean Ignace Bourgeois. L'adresse est alors : 9, place de la Mairie [2].
Le 20 mars 1858, François Anatole Moucot, négociant, 40 rue Centrale à Lyon, en devient propriétaire. Sa fille, Lucie Amélie, née en 1852, épouse Auguste Morel, "caissier d'agent de change". Vers 1881, le couple, avec déjà sept enfants (deux autres naîtront ensuite), s'y installe. La propriété sera durablement connue sous le vocable de "Maison Morel".
Cinquante ans plus tard, le recensement de 1901 révèle que Jeanne Moucot, son mari Denis Ducher, leurs cinq enfants et leurs six domestiques partagent la maison avec la grand-mère, Madame Morel.
Au recensement de 1926, trois ménages sont déclarés occupants : Berthe et Claude Bouvier, employé chez Bertrand [3], Aymée et Albert Gachon, ingénieur chez Delle[4], ainsi que le jardinier Philipon et ses enfants.
Dès 1928, le Conseil municipal s'intéresse à la propriété aux fins d'y établir un Hôtel des Postes : celui-ci sera finalement installé dans le bâtiment de l'ancienne Mairie, également situé place Grandclément, libéré par la construction du nouvel Hôtel de Ville des Gratte-ciel, terminée en 1933.
Au début des années 1940, une partie de la "Maison Morel" est louée. Berty Albrecht, en tant que "surintendante", y arrive en avril 1941. Elle va souvent déjeuner, avec sa fille Mireille, au café - restaurant "Au Mal Assis"[5], situé à l'angle de la place et de la rue Eugène Fournière. Des résistants du Groupe Combat, dont Henri Frenay, avec lequel elle est en relation suivie, s'y réunissent en secret à cette époque[6].
Les héritiers MOREL mettent en vente la propriété en avril 1946. La mairie se porte acquéreur, "achat destiné à la réalisation d'une part importante du plan d'aménagement de la place".
Mais un problème surgit : la municipalité veut déplacer le cours complémentaire des Filles, temporairement installé au 135 de la rue du 4 Août. Or la " Maison Morel" est louée aux services du Ministère du Travail et utilisée par une association qui met en oeuvre des formations accélérées de confection féminine. La Mairie propose à cette association de déménager au 65, route de Crémieux (actuellement Léon Blum), dans la propriété "Leplant", appartenant également à la ville. Mais ce local, bien que disponible, doit lui-même subir des modifications techniques onéreuses qui retardent le transfert projeté[7].
Entre temps, le 29 juin 1946, est signé l'achat de la Maison Morel. Le gardiennage est assuré par Mr Olivier et sa famille (délibération municipale du 14 févier 1947). La famille est logée en échange de l'entretien du parc, du jardin potager et des dépendances, "dont un tennis"... En 1947, la ville entreprend de prolonger l'escalier en chêne entre le 1er et le 2ème étage.
Dès 1948, les pièces sont progressivement réaménagées pour servir d'annexe au Lycée de Jeunes filles Edgar Quinet (actuel Lycée Édouard Herriot), qui perdure de 1948 à 1973. La mairie obtient des subventions de l'État "pour aménagement de terrain de sport, lavabos, salle d'expérience et toiture". Un important gymnase est alors construit. Il abrite pendant de longues années le groupe de Gymnastique "La Jeune France", qui participe avec brio à beaucoup de compétitions départementales. Ce gymnase, toujours en activité, sert aux élèves du collège Jean JAURES, voisin, et pour des cours particuliers.
De 1973 à 1977, la maison est inutilisée. Dès son élection, le maire, Charles HERNU, décide de l'affectation du bâtiment en tant que "Maison Pour Tous", inaugurée le 3 juin 1977. C'est en 1978 un lieu d'accueil pour une quinzaine d'associations, dont celle des "Commerçants et Artisans de la Place" et celle des joueurs de bridge. L'École de musique 8 est créée en 1977 par Mmes Anne-Marie Valentin (épouse de Mr Valentin, facteur d'orgues) et Jacqueline Revel, claveciniste de métier et enseignante au conservatoire.
Le 5 mars 1980, la maison est baptisée "Berty Albrecht" en souvenir de son passage dans ce lieu et en hommage à l'action de la résistante. La cérémonie est présidée par Danielle Gouze et son mari ... François Mitterrand.
Aujourd'hui, cette "Maison Pour Tous", dotée de nombreuses salles de réunions, abrite quelques soixante-dix associations de tous types, qui y ont leur siège, ainsi que des permanences, telles celles, fort prisées, du conciliateur de justice, et d'intervenants sociaux bénévoles.
Notes
[1] Orthographe de départ (1830), des références plus actuelles orthographient "Hormat".
[2] Actuellement n° 14 de la Place Grandclément.
[3] Maison BERTRAND Électricité.
[4] Usine déplacée durant la guerre 14-18 de la ville de DELLE à VILLEURBANNE, future "ALSTOM" puis "AREVA".
[5] Actuellement "Oh réveil matin" (2009).
[6] Source : livre de témoignage de Mireille ALBRECHT : "Vivre au lieu d'exister" (Éditions du Rocher, 2001).
[7] La municipalité souhaitait en effet que le déménagement de l'association permette à l'école des Filles de s'installer dans les locaux ainsi libérés. Ce projet ne verra pas le jour, l'école des Filles prenant place en définitive dans les locaux de l'école complémentaire des Garçons, elle même transférée dans l'ancien hôpital de la rue Frédéric FAYS... Conseil de Quartier Perralière - Grandclément –– Atelier Patrimoine – Septembre 2009.
Des associations, un conciliateur de justice et des intervenants sociaux bénévoles.
Il s'agit d'une grosse maison bourgeoise autrefois appelée " château ", composée d'un bâtiment principal, de forme rectangulaire, comportant des décrochés au niveau de la façade et de la toiture ainsi que d'une tourelle, en saillie, de forme carrée.
L'ensemble des façades est orné de corniches.
La toiture, bordée de corniches, présente plusieurs décrochés. Elle est en ardoises.
On compte 7 cheminées, en brique bicolore rouge et brune.
Les façades sont recouvertes d'un enduit, à l'exception d'une partie du sous bassement, côté place, et du haut du pignon ouest, qui sont en pierre.
Les fenêtres sont munies de volets en fer en accordéon.
L'ensemble des façades est orné de corniches.
La toiture, bordée de corniches, présente plusieurs décrochés. Elle est en ardoises.
On compte 7 cheminées, en brique bicolore rouge et brune.
Les façades sont recouvertes d'un enduit, à l'exception d'une partie du sous bassement, côté place, et du haut du pignon ouest, qui sont en pierre.
Les fenêtres sont munies de volets en fer en accordéon.
1. La façade " nord " donne directement sur la place Grandclément ; elle comporte trois éléments distincts :
- la tourelle, qui est en renfoncement par rapport à la place. La petite terrasse formée par le renfoncement se situe au rez de chaussée, surélevé par rapport à la place. Elle est fermée par un mur de soutènement, surmonté d'une rambarde en fer.
- une partie du bâtiment principal, qui est en saillie, au ras de la place. Cette partie comporte un sous bassement en pierre avec 3 soupiraux, un rez de chaussée plus 2 étages, dont un légèrement mansardé sous le toit. On compte une série de 3 fenêtres au rez de chaussé et au 1er étage.Au 2ème étage, on compte une seule fenêtre, de type " chien assis ", avec un fronton de forme arrondie.
- une autre partie du bâtiment principal est en léger renfoncement par rapport à la place.La courette, formée par le renfoncement, est close par un mur surmonté d'une grille et d'un petit portail en fer. Ce portail donne accès à une porte d'entrée, surmontée d'une marquise en verre et en fer joliment ouvragé. Cette partie comporte un sous bassement avec 2 fenêtres, un rez de chaussée plus 2 étages, dont un mansardé sous le toit. Au rez de chaussé, on compte 2 fenêtres et une porte d'entrée. Au 1er étage, on compte 3 fenêtres. Au 2ème étage, on compte une seule fenêtre, de type " chien assis " avec un fronton de forme arrondie. Cette fenêtre est entourée de 2 lucarnes rondes, également de type " chien assis ".
2. La façade " est " est surélevée par rapport à la place, d'un demi-étage environ. Elle donne sur le jardin. Elle comporte l'entrée principale à laquelle on accède par un perron de 5 marches. Une rampe d'accès pour personnes à mobilité réduite a été installée. Cette façade se compose :
- du bâtiment principal comprenant un rez de chaussée plus 2 étages, ainsi que 2 travées,
- de la tourelle, en saillie par rapport au reste de la façade, comprenant un rez de chaussée plus 3 étages auquel s'ajoute un étage mansardé sous le toit. Le rez de chaussée et les 2 premiers étages comportent une baie, tandis que le 3ème étage comprend 3 petites baies.
La porte et les fenêtres de cette façade sont ornées de corniches et de frontons, en particulier celles du rez de chaussée.
3. La façade " sud " est une la réplique de la façade nord, mais elle située au niveau du jardin, en surélévation par rapport à la place. Elle ne comporte donc pas de soubassement. Cette façade se compose :
- d'une partie du bâtiment principal comprenant un rez de chaussée plus 2 étages. Le rez de chaussée compte trois fenêtres, le 1er étage en compte deux (une petite fenêtre centrale a été murée ou constitue un élément décoratif ?) et le 2ème étage en compte une seule, avec un fronton de forme arrondie.
- d'une autre partie du bâtiment principal, qui est en léger renfoncement par rapport au jardin. Cette partie comporte, un rez de chaussée plus 2 étages, dont un mansardé sous le toit. Cette partie arrière, en renfoncement, a été utilisée pour installer un escalier de secours, en fer, assez imposant, ainsi qu'un ascenseur.
4. La façade " ouest " est aveugle. Elle est accolée aux bâtiments contigus, de moindre hauteur, ce qui laisse apparaitre le haut du pignon, en pierre.
- la tourelle, qui est en renfoncement par rapport à la place. La petite terrasse formée par le renfoncement se situe au rez de chaussée, surélevé par rapport à la place. Elle est fermée par un mur de soutènement, surmonté d'une rambarde en fer.
- une partie du bâtiment principal, qui est en saillie, au ras de la place. Cette partie comporte un sous bassement en pierre avec 3 soupiraux, un rez de chaussée plus 2 étages, dont un légèrement mansardé sous le toit. On compte une série de 3 fenêtres au rez de chaussé et au 1er étage.Au 2ème étage, on compte une seule fenêtre, de type " chien assis ", avec un fronton de forme arrondie.
- une autre partie du bâtiment principal est en léger renfoncement par rapport à la place.La courette, formée par le renfoncement, est close par un mur surmonté d'une grille et d'un petit portail en fer. Ce portail donne accès à une porte d'entrée, surmontée d'une marquise en verre et en fer joliment ouvragé. Cette partie comporte un sous bassement avec 2 fenêtres, un rez de chaussée plus 2 étages, dont un mansardé sous le toit. Au rez de chaussé, on compte 2 fenêtres et une porte d'entrée. Au 1er étage, on compte 3 fenêtres. Au 2ème étage, on compte une seule fenêtre, de type " chien assis " avec un fronton de forme arrondie. Cette fenêtre est entourée de 2 lucarnes rondes, également de type " chien assis ".
2. La façade " est " est surélevée par rapport à la place, d'un demi-étage environ. Elle donne sur le jardin. Elle comporte l'entrée principale à laquelle on accède par un perron de 5 marches. Une rampe d'accès pour personnes à mobilité réduite a été installée. Cette façade se compose :
- du bâtiment principal comprenant un rez de chaussée plus 2 étages, ainsi que 2 travées,
- de la tourelle, en saillie par rapport au reste de la façade, comprenant un rez de chaussée plus 3 étages auquel s'ajoute un étage mansardé sous le toit. Le rez de chaussée et les 2 premiers étages comportent une baie, tandis que le 3ème étage comprend 3 petites baies.
La porte et les fenêtres de cette façade sont ornées de corniches et de frontons, en particulier celles du rez de chaussée.
3. La façade " sud " est une la réplique de la façade nord, mais elle située au niveau du jardin, en surélévation par rapport à la place. Elle ne comporte donc pas de soubassement. Cette façade se compose :
- d'une partie du bâtiment principal comprenant un rez de chaussée plus 2 étages. Le rez de chaussée compte trois fenêtres, le 1er étage en compte deux (une petite fenêtre centrale a été murée ou constitue un élément décoratif ?) et le 2ème étage en compte une seule, avec un fronton de forme arrondie.
- d'une autre partie du bâtiment principal, qui est en léger renfoncement par rapport au jardin. Cette partie comporte, un rez de chaussée plus 2 étages, dont un mansardé sous le toit. Cette partie arrière, en renfoncement, a été utilisée pour installer un escalier de secours, en fer, assez imposant, ainsi qu'un ascenseur.
4. La façade " ouest " est aveugle. Elle est accolée aux bâtiments contigus, de moindre hauteur, ce qui laisse apparaitre le haut du pignon, en pierre.
XIXème
1830
Ecrits
Archives municipales Le Rize
Documents du Conseil de Quartier Perralière Grandclément, atelier Patrimoine
Documents du Conseil de Quartier Perralière Grandclément, atelier Patrimoine
Maison_ B Albercht_Carte postale, plans cadastraux et abreuvoir