Affichage détaillé (Rechercher un patrimoine)
Maison individuelle, à l'architecture remarquable des années 1920, démolie en 2019.
25 rue de La Poste69100Villeurbanne
Perralière / Grandclément
Maison individuelle, à l'architecture remarquable des années 1920, témoin de l'urbanisation de Villeurbanne au cours de la première moitié du XXème siècle, alors que la place de la Mairie (actuelle place Grandclément) était le coeur de la ville.
Conserver la mémoire d'une maison individuelle, à l'architecture remarquable des années 1920, qui a été détruite au début de l'année 2019.
Conserver la mémoire d'une maison individuelle, à l'architecture remarquable des années 1920, qui a été détruite au début de l'année 2019.
La maison n'existe plus.
Sur le plan cadastral de 1910 (Monin), seules les parcelles situées le long de la place Grandclément sont urbanisées. La rue de La Poste n'existait pas. Elle a été créée au moment de la réalisation d'un programme de lotissement de qualité, dans les années 1920, projet de l'architecte villeurbannais, Auguste Hamm, sur un espace vacant entre les actuelles rue Eugène Fournière et Francis Chirat. Toutes ces rues débouchent sur la place Grandclément. De 1903 à 1933, la mairie de Villeurbanne était localisée sur la place, qui portait alors le nom de place de la Mairie. L'ancien bâtiment des Postes et Télégraphes, était lui situé au numéro 37 de la place, en face du débouché de la rue de La Poste, d'où le nom donné à la rue. La rue de La Poste était alors une impasse car elle ne joignait pas, comme aujourd'hui, la rue Charrin (sur le plan Berthier, de 1968, la jonction n'apparaît toujours pas).
Maison cossue, de 2 étages en 2 ailes, avec 2 petites terrasses, à l'architecture typique des années 1920, qui présentait un beau jeu de volume avec plusieurs parties en ressaut, traitées à pans coupés.
La maison présentait une architecture très soignée, avec de nombreux détails :
- plusieurs baies étaient cintrées,
- les vitres des fenêtres de la véranda, sous la terrasse, étaient munies de verres teintés de diverses couleurs.
- La façade, de couleur jaune clair était bien décorée : toutes les baies étaient rehaussées de moulures ou de peinture blanche. La fenêtre sur l'avant de la façade, au 1er étage comportait une clé décorative. Une bande blanche, ainsi que des gouttes stylisées soulignait la bordure du toit.
- Les volets métalliques, dépliants, étaient de couleur vert foncé.
- une ferronnerie, de style " art nouveau ", de très grande qualité, avec des motifs en spirale et en vague, présentait une belle unité : on retrouvait le même fer forgé au niveau du portail, de la grille de clôture, des marquises, des garde-corps,
- une toiture à pans coupés sur chacun des 3 pignons, avec une couverture en tuiles rouges et des forgets assez profonds. Deux épis de faitage, en céramique, couronnaient le sommet du toit.
- Les pilastres du portail étaient surmontés de sphères.
- plusieurs baies étaient cintrées,
- les vitres des fenêtres de la véranda, sous la terrasse, étaient munies de verres teintés de diverses couleurs.
- La façade, de couleur jaune clair était bien décorée : toutes les baies étaient rehaussées de moulures ou de peinture blanche. La fenêtre sur l'avant de la façade, au 1er étage comportait une clé décorative. Une bande blanche, ainsi que des gouttes stylisées soulignait la bordure du toit.
- Les volets métalliques, dépliants, étaient de couleur vert foncé.
- une ferronnerie, de style " art nouveau ", de très grande qualité, avec des motifs en spirale et en vague, présentait une belle unité : on retrouvait le même fer forgé au niveau du portail, de la grille de clôture, des marquises, des garde-corps,
- une toiture à pans coupés sur chacun des 3 pignons, avec une couverture en tuiles rouges et des forgets assez profonds. Deux épis de faitage, en céramique, couronnaient le sommet du toit.
- Les pilastres du portail étaient surmontés de sphères.
Cette maison a été démolie en janvier 2019. Victime de la densification de la ville, elle va être remplacée par un ensemble d'immeubles. Elle aura existé pendant 90 ans.
En janvier 2019, plusieurs maisons ont été détruites rue de La Poste (numéros 23, 25, 27 et 29) ainsi que dans la rue parallèle, la rue Francis Chirat (numéro 36 et les maisons situées en retrait de la rue, desservies par une allée entre les numéros 32 et 34). C'est donc tout un ensemble de petites maisons individuelles qui a disparu dans ce secteur. Mais la maison située au n° 25 de la rue de La Poste aurait méritée d'être sauvegardée car c'était la plus belle.
En janvier 2019, plusieurs maisons ont été détruites rue de La Poste (numéros 23, 25, 27 et 29) ainsi que dans la rue parallèle, la rue Francis Chirat (numéro 36 et les maisons situées en retrait de la rue, desservies par une allée entre les numéros 32 et 34). C'est donc tout un ensemble de petites maisons individuelles qui a disparu dans ce secteur. Mais la maison située au n° 25 de la rue de La Poste aurait méritée d'être sauvegardée car c'était la plus belle.
XXème (avant 1945)
1927
Archives
Auguste HAMM, Architecte
Archives
Le propriétaire qui a fait édifier la maison était M. Victor Marius Meffre, dont le monogramme figurait, sur le fer forgé, de l'une des baies surmontant l'ancienne véranda.
M. Meffre était le patron d'un petit atelier de serrurerie, implanté dans la rue voisine Eugène Fournier, qui employait une dizaine d'ouvriers.
Sur les plans d'origine du permis de construire, datés de 1928, la véranda de la maison du n° 25, était entièrement en verre, y compris la toiture, et donc sans terrasse au-dessus (pas de document trouvé aux archives, attestant d'une modification postérieure à la construction).
Les plans de l'intérieur de la maison montrent l'existence d'un espace toilette avec baignoire et d'un WC.
M. Meffre était le patron d'un petit atelier de serrurerie, implanté dans la rue voisine Eugène Fournier, qui employait une dizaine d'ouvriers.
Sur les plans d'origine du permis de construire, datés de 1928, la véranda de la maison du n° 25, était entièrement en verre, y compris la toiture, et donc sans terrasse au-dessus (pas de document trouvé aux archives, attestant d'une modification postérieure à la construction).
Les plans de l'intérieur de la maison montrent l'existence d'un espace toilette avec baignoire et d'un WC.
Casier sanitaire 5J313
Article rédigé par Pierre-Damien Laurent, co-président de l'association " la Ville Édifiante ".
