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Petit immeuble de la fin du XIXe siècle, dans un secteur limitrophe de Lyon.
7, rue de la Convention69100Villeurbanne
Ferrandière / Maisons neuves
Le Totem
Immeuble fin XIXème siècle dans une ville où l'essentiel du bâti est du XXème siècle.
Résidence familiale
Les plus anciens propriétaires connus, M. Pierre Rey, négociant et Marie-Anne Michel, demeurant à Lyon, 5 rue Constantine, ont vendu le 5 février 1880. L'immeuble a donc été construit antérieurement.
A la date de rédaction du règlement de copropriété (22 décembre 1950), l'immeuble donnant sur la rue de la Convention (lot n°1) est une fabrique de Maroquinerie, avec un local à usage commercial au RDC et grenier mansardé. Il est occupé par la société Mywar (voir photo de la plaque toujours présente sur la porte de l'ancien grenier).
A la date de rédaction du règlement de copropriété (22 décembre 1950), l'immeuble donnant sur la rue de la Convention (lot n°1) est une fabrique de Maroquinerie, avec un local à usage commercial au RDC et grenier mansardé. Il est occupé par la société Mywar (voir photo de la plaque toujours présente sur la porte de l'ancien grenier).
Immeuble habité par une seule famille.
Propriétaires antérieurs (jusqu'en 2010) : un couple de professeurs du secondaire, qui a acheté en 2003 au couple Verdera, qui tenait une salle de gymnastique au 5 rue Lafontaine à Villeurbanne (affiche encore visible sur la façade de l'immeuble).
Façade très simple, rythmée par des persiennes (fatiguées), avec des gardes corps en fonte au niveau des 6 fenêtres.
Une peinture publicitaire ancienne (A l'Ogre, Maison fondée en 1837, chaussures en tous genres : cf. photo) et une inscription BUDA-PESTH dans l'escalier montant à l'ancien atelier de maroquinerie (cf. photo).
Cette inscription pourrait être associée à l'Exposition universelle de 1889 à Paris : une affiche conservée au Musée Carnavalet à Paris fait la publicité d'un orchestre, les "Dames de Buda-Pesth", avec cette même orthographe qui rappelle que la fusion des deux anciennes communes ne date que de 1873. Par ailleurs, le Guide Bleu du Figaro et du Petit Journal de l'exposition de 1889, dans sa description du pavillon de l'Autriche-Hongrie évoque notamment "un grand nombre d'objets de cordonnerie, surtout de la cordonnerie de luxe à bon marché, branche de commerce qui paraît prendre en Autriche(-Hongrie) une très grande extension" : ce qui cadre bien avec le décor d'un atelier de cordonnerie.
Cette inscription pourrait être associée à l'Exposition universelle de 1889 à Paris : une affiche conservée au Musée Carnavalet à Paris fait la publicité d'un orchestre, les "Dames de Buda-Pesth", avec cette même orthographe qui rappelle que la fusion des deux anciennes communes ne date que de 1873. Par ailleurs, le Guide Bleu du Figaro et du Petit Journal de l'exposition de 1889, dans sa description du pavillon de l'Autriche-Hongrie évoque notamment "un grand nombre d'objets de cordonnerie, surtout de la cordonnerie de luxe à bon marché, branche de commerce qui paraît prendre en Autriche(-Hongrie) une très grande extension" : ce qui cadre bien avec le décor d'un atelier de cordonnerie.
Patrimoine vivant car habité et entretenu.
Fait partie d'un ensemble fin XIXème/début XXème rue de la Convention de type faubourg.
XIXème
Archives
C'est un immeuble indépendant donnant sur la rue de la Convention, formant un seul logement, qui fait partie d'une copropriété, avec un autre immeuble plus important donnant sur le cours Tolstoï, avec une cage d'escalier qui relie les deux.
Archives notariées personnelles.