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Un ancien bâti rural aujourd'hui remplacé par un immeuble d'habitation construit en 2016
69 rue Jean Jaurès69100Villeurbanne
Ferrandière / Maisons neuves
J'ai choisi un lieu qui illustre la transformation du bâti traditionnel en bâtiment urbain entre le XIXe et le XXIe siècle. Les bâtiments initiaux ont été détruits en 2015, à la place, un immeuble d'habitation a été construit en 2016.Ce bâti retrace le parcours historique du quartier : rural, embourgeoisement, citadin.
Un immeuble d'habitation collective de 7 étages, qui a remplacé un bâti rural, en pisé de terre, construit au XIXe siècle
Le bâti initial, rural, était en pisé de terre, construit au XIXème siècle, ou même avant, perpendiculairement à la voie (route de Crémieu). Avec des terrains autour, il avait l'aspect d'une ferme.
Une maison ordinaire a ensuite été bâtie en L au fond de la cour, avec un étage (peut-être dans les années 1920 ou 1930). Elle était surmontée de brisis en ardoise. Le père de la dernière propriétaire avait fait construire un fronton en grecque, lors d'un retour de voyage en Grèce, car il avait trouvé ces décorations attrayantes. La cour était pavée à la parisienne.
Sa fille avait repris la maison, et mariée à un dentiste, ils avaient fait construire un bâtiment annexe sur le devant, dans la cour afin d'installer des cabinets médicaux (sans doute dans les années 1950...)
Entre 2011 et 2014, une résidence étudiante a été construite sur la parcelle adjacente, située à l'est. La propriété s'est alors retrouvée enclavée entre deux immeubles, constituant " une dent creuse ".
En 2015-2016 : l'ensemble est démoli pour devenir un immeuble d'habitation.
Une maison ordinaire a ensuite été bâtie en L au fond de la cour, avec un étage (peut-être dans les années 1920 ou 1930). Elle était surmontée de brisis en ardoise. Le père de la dernière propriétaire avait fait construire un fronton en grecque, lors d'un retour de voyage en Grèce, car il avait trouvé ces décorations attrayantes. La cour était pavée à la parisienne.
Sa fille avait repris la maison, et mariée à un dentiste, ils avaient fait construire un bâtiment annexe sur le devant, dans la cour afin d'installer des cabinets médicaux (sans doute dans les années 1950...)
Entre 2011 et 2014, une résidence étudiante a été construite sur la parcelle adjacente, située à l'est. La propriété s'est alors retrouvée enclavée entre deux immeubles, constituant " une dent creuse ".
En 2015-2016 : l'ensemble est démoli pour devenir un immeuble d'habitation.
La fille de l'ancien propriétaire, mariée à un dentiste passionné de cinéma.
La propriété était constituée :
- d'un ancien bâtiment rural, perpendiculaire à la voie, avec un étage,
- d'une maison ordinaire en apparence en L au fond, d'un étage (l'intérieur de la maison était très bourgeois), avec brisis et une grecque maçonnée plus récente,
- un cabinet médical sur le devant, construit dans la cour, encore plus récent,
- la cour était pavée à la parisienne.
- d'un ancien bâtiment rural, perpendiculaire à la voie, avec un étage,
- d'une maison ordinaire en apparence en L au fond, d'un étage (l'intérieur de la maison était très bourgeois), avec brisis et une grecque maçonnée plus récente,
- un cabinet médical sur le devant, construit dans la cour, encore plus récent,
- la cour était pavée à la parisienne.
brisis, pisé de terre, grecque
L'ensemble se situait sur la fin de la balme de Cusset (ou balme viennoise) en surplomb de la plaine du Rhône, au dessus de la Rize, sur sa rive sud.
La densification urbaine le long des axes de circulation, la construction d'immeubles sur les terrains adjacents, ont condamné l'ensemble.
La densification urbaine le long des axes de circulation, la construction d'immeubles sur les terrains adjacents, ont condamné l'ensemble.
XIXème
Témoignages
Amateur de cinéma, le mari de la dernière propriétaire avait collectionné de nombreux d'objets liés au cinéma que l'on trouve depuis longtemps dans la Maison Lumière à Monplaisir. Il avait installé dans le sous-sol du bâtiment ancien, une salle de projection où pouvait se tenir une trentaine de personnes.
Plans cadastraux de 1910, 1930