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Vue partielle de la façade de Baly building

Le tribunal de grande instances de Villeurbanne, ancienne usine de chaussures Bailly, qui représente le renouveau et l'évolution de la ville

3, rue docteur Fleury Pierre Papillon 69100Villeurbanne

Gratte-Ciel / Dedieu / Charmettes
Gratte-ciel
Symbole de l'autorité publique (c'est un tribunal), ce bâtiment comporte aussi des bureaux ainsi que des logements qui ont été construits à la place de l'ancienne usine de chaussures. C'est donc en même temps le témoin d'une histoire industrielle, un des rares de cette ampleur en centre-ville.
Ce lieu fait maintenant office de tribunal de grande instance, de bureaux ainsi que de logements.
Ce bâtiment est le résultat de la reconversion du bâtiment le plus ancien (1913) de l'ancienne manufacture de chaussures Bally. La commune a décidé de lancer le projet de réhabilitation par la SERL en 2002 suite à la fermeture définitive en 1998 : le maire, Jean-Paul Bret, était attaché à l'idée de garder un témoin de l'industrie à proximité du centre-ville. Une extension des années 1920 de deux étages en alignement sur la rue du 4 août, une extension de 1936 en béton armé de trois niveaux, accolée au bâtiment d'origine sur cour, ainsi qu'une cheminée en brique ont été en revanche démolies.
Aujourd'hui, c'est un édifice de 7 niveaux en forme de L, d'une surface de 6200m2, dont le Tribunal d'instance occupe le tiers de la surface.
Aujourd'hui, les locaux sont occupés par :
- le personnel du tribunal (juge, avocats, assistants,...)
- les salariés des entreprises utilisant les bureaux disponibles (dans le secteur tertiaire)
- les personnes résidant dans les logements créés (familles).
Le personnel de la société Bally-Camsat était composé pour moitié de femmes hautement qualifiées. Les effectifs ont fluctué selon les périodes : 979 salariés en 1943, 1408 en 1948. En 1996, peu avant la fermeture, il ne restait plus que 226 personnes.
Sa forme en L, ses 7 étages ainsi que sa couleur blanche. Son architecture de style art-déco qui se démarque des bâtiments alentours. Les pièces disposent de belles hauteurs sous plafond et de grandes baies vitrées car, dans les ateliers, les ouvrières avaient besoin de lumière pour effectuer un travail nécessitant de la précision : les plateaux de l'ancienne usine ont ainsi pu être aisément aménagés en " open spaces " ou en bureaux cloisonnés.
Le bâtiment a été renommé Baly building, en référence au passé de manufacture de chaussures Bally.
A part cette référence, l'histoire industriel du site n'apparaît pas très lisible pour qui ne la connaît pas.
Ce lieu était mort suite à l'abandon de l'usine et est redevenu pleinement vivant aujourd'hui avec ses multiples fonctions.
C'est un lieu qui n'est pas fragilisé car il est attractif, rénové, et qu'il propose des prix de logements en-dessous de ceux du marché selon un des promoteurs.
Ce bâtiment tranche par rapport à ceux qui l'entourent. En effet, en face du tribunal se trouve un terrain vague abandonné et sur les côtés de ce terrain vague figure un immeuble ancien qui semble peu entretenu.
XXème (avant 1945)
1913
Archives, Ecrits
Pour la reconversion : trois sociétés immobilières, l'Art de Construire, Brice Robert Arthur Loyd et Bâti Conseil Immobilier
Ecrits
Suite à la décision de cessation d'activité de l'usine en 1997, les ouvriers ont décidé d'occuper le lieu pendant 6 mois pour montrer leur opposition à la fermeture qui aura lieu malgré tout en 1998.

Villeurbanne : une ancienne usine de chaussure reconvertie en bureaux, Les Echos, 22 janvier 2009.
Notice de l'inventaire général du patrimoine culturel rédigée par Nadine Halitim-Dubois : https://patrimoine.auvergnerhonealpes.fr/dossier/usine-de-chaussures-bally-camsat/d9872856-3bc5-4f73-a2e3-d55ab18e7ed6
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