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Ancien foyer des ouvrières de l'usine de tissage Brochier (soierie), le dernier témoin du site historique de l'entreprise à Villeurbanne.
70, cours Tolstoï69100Villeurbanne
Ferrandière / Maisons neuves
Le Totem
C'est le dernier témoin du site historique de l'entreprise Brochier, née sur les Pentes de la Croix-Rousse pour produire du satin de soie, implantée à Villeurbanne dès le début du XXème siècle et spécialisée à partir de l'après-guerre dans les textiles techniques
C'est le siège de l'entreprise de déménagement La Cigogne.
L'édifice à deux étages perpendiculaire au cours Tolstoï a été construit entre 1900 et 1910 : à l'époque il n'a qu'un seul étage. Le 23 septembre 1942 a été demandée une autorisation de construire " l'exhaussement d'un étage pour le foyer des ouvriers, un petit bâtiment en bordure du cours Tolstoï à Usine Brochier, 70 cours Tolstoï ". L'architecte est Louis Mortamet, agissant au nom de MM. Brochier et Cie, 19, rue de l'Arbre Sec (Lyon). L'édifice ainsi surélevé est celui que nous connaissons aujourd'hui. Le premier étage est alors utilisé comme réfectoires des femmes (24 places) et comme cuisine. Le second est destiné à être occupé par des chambres.
Le bâtiment d'un seul niveau qui jouxte celui-ci a été construit entre 1966 et 1974.
Un projet de " démolition des bâtiments frappés d'alignement , construction d'un immeuble de 8 niveaux et aménagement d'un atelier existant " a été autorisé le 28 mai 1966 . Le projet n'a pas abouti mais un bâtiment d'origine (visible sur le plan Monin de 1910) en vis-à-vis de l'ancien " foyer des ouvriers " a été démoli depuis.
18 décembre 1981 : un permis de construire accordé le 30 mars 1981, pour surélévation d'un bâtiment, création de bureaux, est abrogé suite à renonciation à la construction projetée. L'entrée majoritaire de Ciba-Gegy au capital de l'entreprise Brochier en 1980 lui a sans doute permis de se délocaliser pour s'étendre, sur une parcelle moins contrainte, au 90, rue Frédéric Faÿs, toujours à Villeurbanne. Le rez-de-chaussée de l'ancien foyer des ouvrières est devenu en 1981 réception, salle d'attente et bureau du comptable.
Le bâtiment d'un seul niveau qui jouxte celui-ci a été construit entre 1966 et 1974.
Un projet de " démolition des bâtiments frappés d'alignement , construction d'un immeuble de 8 niveaux et aménagement d'un atelier existant " a été autorisé le 28 mai 1966 . Le projet n'a pas abouti mais un bâtiment d'origine (visible sur le plan Monin de 1910) en vis-à-vis de l'ancien " foyer des ouvriers " a été démoli depuis.
18 décembre 1981 : un permis de construire accordé le 30 mars 1981, pour surélévation d'un bâtiment, création de bureaux, est abrogé suite à renonciation à la construction projetée. L'entrée majoritaire de Ciba-Gegy au capital de l'entreprise Brochier en 1980 lui a sans doute permis de se délocaliser pour s'étendre, sur une parcelle moins contrainte, au 90, rue Frédéric Faÿs, toujours à Villeurbanne. Le rez-de-chaussée de l'ancien foyer des ouvrières est devenu en 1981 réception, salle d'attente et bureau du comptable.
Le bâtiment est le siège social du groupe "Déménagement la Cigogne", créé en 1994, résultat d'une première fusion entre la SARL VB (Villeurbanne) et les Transports SRNKA (Haute-Savoie).
La famille Brochier a fait construire ce bâtiment et des ateliers au tout début du XXème siècle. En 1942, l'entreprise s'appelle MM. Brochier et Cie et a son siège 19, rue de l'Arbre sec à Lyon.
En 1969, le 70 cours Tolstoï devient le siège de l'entreprise Brochier SA, dirigée par Jean Brochier , spécialisée dans le tissu technique, suite à la scission de la société familiale, Jacques Brochier conservant la branche traditionnelle avec entreprise Brochier soierie. En 1980, le groupe suisse CIBA-GEGY prend une participation majoritaire dans l'entreprise dirigée par Jean BROCHIER. En 1981, l'entreprise renonce à un projet de surélévation d'un bâtiment pour créer des bureaux, comme si elle envisageait dès cette époque son avenir ailleurs.
En 2007 Cédric Brochier fonde Brochier technologie, dont le siège est toujours à Villeurbanne, 90, rue Frédéric Faÿs.
En 1969, le 70 cours Tolstoï devient le siège de l'entreprise Brochier SA, dirigée par Jean Brochier , spécialisée dans le tissu technique, suite à la scission de la société familiale, Jacques Brochier conservant la branche traditionnelle avec entreprise Brochier soierie. En 1980, le groupe suisse CIBA-GEGY prend une participation majoritaire dans l'entreprise dirigée par Jean BROCHIER. En 1981, l'entreprise renonce à un projet de surélévation d'un bâtiment pour créer des bureaux, comme si elle envisageait dès cette époque son avenir ailleurs.
En 2007 Cédric Brochier fonde Brochier technologie, dont le siège est toujours à Villeurbanne, 90, rue Frédéric Faÿs.
Lorientation de la façade à l'est et la perpendicularité du bâtiment par rapport au cours Tolstoï le distinguent nettement des autres édifices du cours.
Des bandeaux soulignent les ouvertures et rythment les 3 niveaux du bâtiment.
Brochier, textile technique, radôme (enveloppe en matière transparente aux ondes radio-électriques destinée à protéger une antenne de radio ou de radar contre les intempéries)
Situé dans le périmètre de la Villa Lafont, inscrite au titre des monuments historiques, le bâtiment fait l'objet d'une attention de la part de l'architecte des bâtiments de France, dans le cadre d'un projet de transformation du site.
Ce bâtiment constitue un point de repère important à ce niveau du cours Tolstoï, sa façade très dessinée étant mise en valeur par la visibilité que donne l'absence de construction sur la parcelle qui jouxte le bâtiment à l'est (station essence).
XXème (avant 1945)
Louis Mortamet architecte DPLG
Le 29 mars 1973, lors du journal télévisé Jean Brochier parle des prototypes de radômes réalisés pour le Concorde à Villeurbanne (source : ORTF).
Dossiers permis de construire et casiers sanitaires 70, cours Tolstoï (AMV).
260 W 5 (dossier entreprises service de communication de la Ville de Villeurbanne).
Cadastre 1932. Plan Monin 1910 (6 fi 16)
260 W 5 (dossier entreprises service de communication de la Ville de Villeurbanne).
Cadastre 1932. Plan Monin 1910 (6 fi 16)
ANGLERAUD Bernadette, PELLISSIER Catherine, 2003, Les dynasties lyonnaises des Morins-Pons aux Mérieux : Du 19e siècle à nos jours, Paris, Perrin, 830 p.
NAGYOS Camille , 2011, " Brochier Technologies. La saga familiale se poursuit en lumière ", Le Journal des entreprises Rhône-Alpes, 1er juin 2011.
TASSINARI Bernard, 2005, La soie à Lyon. De la grande fabrique aux textiles du XXIe siècle, Lyon, Editions Lyonnaises d'Art et d'Histoire.
Textiles techniques, le futur se tisse aussi en Rhône-Alpes, 2013, Dossier documentaire, Lyon, Bibliothèque municipale, 2013.
http://www.linflux.com/lyon-et-region/une-fabrique-de-linnovation-textiles-techniques-le-futur-se-tisse-aussi-en-rhone-alpes/#
https://fresques.ina.fr/rhone-alpes/fiche-media/Rhonal00002/l-entreprise-brochier-tisse-le-nez-du-concorde.html (ORTF, 29 mars 1973).
NAGYOS Camille , 2011, " Brochier Technologies. La saga familiale se poursuit en lumière ", Le Journal des entreprises Rhône-Alpes, 1er juin 2011.
TASSINARI Bernard, 2005, La soie à Lyon. De la grande fabrique aux textiles du XXIe siècle, Lyon, Editions Lyonnaises d'Art et d'Histoire.
Textiles techniques, le futur se tisse aussi en Rhône-Alpes, 2013, Dossier documentaire, Lyon, Bibliothèque municipale, 2013.
http://www.linflux.com/lyon-et-region/une-fabrique-de-linnovation-textiles-techniques-le-futur-se-tisse-aussi-en-rhone-alpes/#
https://fresques.ina.fr/rhone-alpes/fiche-media/Rhonal00002/l-entreprise-brochier-tisse-le-nez-du-concorde.html (ORTF, 29 mars 1973).