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Tombe du capitaine Rabah Khelif, inhumé au sein du carré musulman du nouveau cimetière de Cusset.
Carré musulman du nouveau cimetière de Cusset, 192 Rue Léon Blum69100Villeurbanne
Cusset / Bonnevay
Cusset/Bonnevay
Lors d'une visite thématique du nouveau cimetière de Cusset autour des migrations avec la guide Chantal Jane Buisson en octobre dernier, un homme participant à la visite avait attiré notre attention sur cette sépulture, en nous racontant que ce capitaine français d'origine algérienne avait enfreint les ordres pendant la guerre d'Algérie. Il nous narra rapidement les événements du 5 juillet 1962 à Oran, et le rôle qu'avait joué Rabah Kheliff. Il nous relata également le rôle majeur que ce capitaine avait joué pour la reconnaissance du statut des harkis comme anciens combattants pour la France, bien que n'étant pas harki lui-même car officier naturalisé français.
Quand nous nous sommes approchés de la stèle, un geste de la guide m'a marqué : elle redressa les plaques qui avaient chues, faces contre le marbre de la pierre tombale et n'étaient ainsi plus visibles. On découvrit alors que cet homme avait également combattu à Dien Bien Phu, pendant la guerre d'Indochine, et qu'il avait été nommé au grade de Commandeur de la Légion d'honneur et de l'Ordre national du Mérite. L'absence de signalétique mémorielle retraçant sa biographie, avait alors suscité ma curiosité, alors que le cimetière en recense des dizaines pour des anciens combattants, des résistants ou d'autres personnages comme d'anciens maires de Villeurbanne. On en vint à évoquer la question des "harkis", et cela fit écho en moi aux incompréhensions soulevées par Alice Zeniter, elle-même petite-fille de Harki, dans son roman L'Art de perdre (Flammarion, 2017) : comment un statut administratif et militaire peut-il définir quelqu'un, et pire, marquer identitairement ses enfants et petits-enfants ? Car si le terme Harki désigne bien à la base les militaires algériens ayant servi dans une harka aux côtés de la France, il a pu désigner par extension les "membre de la famille d'un Karki ou descendant de Harki.", comme en donne pour deuxième définition le dictionnaire Larousse. A la lecture de ce roman, j'avais été émue par l'histoire de ce grand-père Ali, enrôlé plus par ignorance que par choix dans les factions harkas, puis par les répercussions identitaires sur ses enfants et petits-enfants. En tant que petite fille de Pieds-noirs Oranais, je m'étais identifiée à l'héroïne du roman Naïma, en proie à la honte d'être reliée à une histoire familiale perçue comme faisant partie du "mauvais camp" dans cette guerre. Le sentiment aussi de ne pas pouvoir revendiquer d'origines algériennes, territoriales, dans le cas des descendants des Pieds-noirs. Et le silence, le silence ou les pleurs, ceux de ma grand-mère, quand il s'agit de raconter cette même histoire "Le 5 juillet 1962, personne n'en parle, jamais. C'est horrible ce que de Gaulle nous a fait.", ai-je pu entendre à maintes reprises.
Être face a la tombe de Rabah Kheliff, et constater l'oubli de la mémoire institutionnelle pour ce personnage, m'avait alors ramenée au silence d'État face à la mémoire de la guerre d'Algérie.
Un silence qui s'enfonce allègrement dans des plaies encore béantes, se diffusant telle une septicémie dans la société actuelle. Une absence de dialogue entre les générations et entre ceux qui ont vécu cette guerre sanglante sous différents prismes: les algériens, les supplétifs qualifiés de harkis, les appelés au contingent français, les pied-noirs... et qui, selon moi, sert aujourd'hui encore de fondation a une certaine forme de racisme ordinaire, et empêche une bonne intercompréhension essentielle à une certaine cohésion sociale. Par exemple, dans la bouche de ma grand-mère pied-noir lorsqu'elle amalgame les termes algériens, arabes et musulmans.
Lors de repérages ultérieurs avec une autre étudiante, nous avons identifié l'existence d'une plaque commémorative au nom de Rabah Kheliff devant le CCVA a Villeurbanne. Nous avons alors prolongé nos questionnements sur les cristallisations de la mémoire autour de cette plaque. Qui commémore cet homme et pourquoi ?
En faisant de rapides recherches sur internet, nous sommes tombées sur une publication du Cercle Algérianiste de Lyon, qui est à l'initiative de la plaque, avec le maire de l'époque Jean-Paul Bret. En parcourant le site du Cercle Algérianiste de Lyon, nous nous sommes rendus compte que ce groupe défendait des valeurs discutables, en revendiquant une certaine nostalgie de l'Algérie française, traduite en revendications politiques en ce sens.
Nos problèmes furent alors les suivants : comment aborder la question de la récupération politique de la mémoire dans notre travail ? Et comment faire pour ne pas transmettre malencontreusement un discours politiquement orienté ?
La plaque fait état des mentions suivantes:
"En l'honneur de Rabah Kheliff, président fondateur de l'Union nationale des anciens combattants français de confession islamique, président fondateur de l'Association culturelle lyonnaise islamo-française, président fondateur de la grande mosquée de Lyon, directeur du centre culturel de la vie associative de Villeurbanne de 1979 à 1994, décédé le 3 novembre 2003 à l'âge de 70 ans.
En hommage à une grande figure des Français de confession musulmane, homme de dialogue et de rassemblement, défenseur inlassable des Harkis de leur mémoire et droit à réparation. "
La plaque est signée du nom de Jean-Paul Bret, alors maire de Villeurbanne. Et il est précisé qu'elle a été érigée à l'occasion de la journée nationale d'hommage aux harkis ( sur les revendications de Rabah Kheliff et entériné par Jacques Chirac par un décret du 31 mars 2003), le 25 septembre 2007.
Dès lors, comment analyser les éléments biographiques mis en avant par les différentes parties prenantes pour ériger Rabah Kheliff en exemple, tantôt patriotique, tantôt citoyen?
Nous avons donc pris contact avec un certain nombre de personnes afin d'avoir accès, soit à des archives concernant ce personnage, soit à des témoignages de personnes l'ayant côtoyé, pour tenter de savoir qui était vraiment Rabah Kheliff, pourquoi est-il enterré à Cusset et quel rôle a-t-il eu pour la commune de Villeurbanne.
Le corps de Rabah Kheliff repose dans le carré musulman du cimetière nouveau de Cusset, qui a été inauguré par Charles Hernu en mars 1979, avec le carré juif, dans un souci de reconnaissance des communautés vivant à Villeurbanne, " pour qu'elles s'y épanouissent davantage et y prennent racine ".
Rabah Kheliff, est né en 1933 à Rébeval (aujourd'hui Baglia) en Algérie et est mort le 3 novembre 2003 à Lyon.
En 1951, il s'engage dans l'armée française, suivant alors les traces de son père, lui-même officier, pour combattre en Indochine.
Blessé et fait prisonnier à Dien-Bien-Phu, il rentre en France en 1954 et repart pour l'Algérie où il sert comme officier jusqu'en 1962.
Il est connu pour avoir enfreint les ordres lors des événements - encore auréolés de flou dans la mémoire officielle - du 5 juillet 1962 à Oran en Algérie. Ce jour-là, jour de la proclamation de l'Indépendance, l'Algérie est en fête. A Oran, ville meurtrie par des mois de terrorisme et d'affrontements entre l'OAS et le FLN, la fête tourne au drame quand une fusillade, dont l'origine reste inconnue, éclate au sein du défilé. Malgré les tueries et enlèvements dans la ville, les troupes françaises gardent l'ordre strict, ordonné par le Général de Gaulle et diffusé par le Général Katz, de rester consignées dans les casernes (depuis les accords d'Evian, les troupes militaires françaises n'avaient plus le droit d'intervenir sur le sol algérien sauf en cas de légitime défense, ce dernier cas ne fut pas invoqué ce jour-là). Rabah Kheliff, fut l'un des seuls, avec entre autres le lieutenant Bechouche, à en sortir avec ses hommes pour tenter de libérer des hommes et femmes faits prisonniers.
Alors considéré moralement comme un "Harki", bien que ne l'étant pas réellement car engagé dans l'armée française en tant que Français et non dans les supplétifs étrangers, il retourne définitivement en France.
Il fonde alors l'Union Nationale des Anciens Combattants Français Musulmans (UNACFM) et obtiendra à force de lutte, la reconnaissance du statut d'ancien combattant pour les Harkis, ainsi que le statut de prisonnier de guerre pour les combattants ayant connu la captivité en Algérie.
Très engagé sur la scène associative Lyonnaise et Villeurbannaise, il est président fondateur de l 'Association culturelle lyonnaise islamo-française (ACLIF) et du Comité pour la construction de la Grande mosquée de Lyon.
De 1979 à 1994, il fut le directeur du Centre culturel et de la vie associative de Villeurbanne (CCVA).
Le 27 octobre 1990, il est nommé au grade de Commandeur de la Légion d'honneur et de l'Ordre national du Mérite par Gilbert Chabroux, alors maire de Villeurbanne.
Le 25 septembre 2007, à l'occasion de la journée nationale d'hommage aux Harkis (que Rabah Kheliff avait obtenu de Jacques Chirac), une plaque commémorative est inaugurée par Jean-Paul Bret devant le CCVA de Villeurbanne.
Quand nous nous sommes approchés de la stèle, un geste de la guide m'a marqué : elle redressa les plaques qui avaient chues, faces contre le marbre de la pierre tombale et n'étaient ainsi plus visibles. On découvrit alors que cet homme avait également combattu à Dien Bien Phu, pendant la guerre d'Indochine, et qu'il avait été nommé au grade de Commandeur de la Légion d'honneur et de l'Ordre national du Mérite. L'absence de signalétique mémorielle retraçant sa biographie, avait alors suscité ma curiosité, alors que le cimetière en recense des dizaines pour des anciens combattants, des résistants ou d'autres personnages comme d'anciens maires de Villeurbanne. On en vint à évoquer la question des "harkis", et cela fit écho en moi aux incompréhensions soulevées par Alice Zeniter, elle-même petite-fille de Harki, dans son roman L'Art de perdre (Flammarion, 2017) : comment un statut administratif et militaire peut-il définir quelqu'un, et pire, marquer identitairement ses enfants et petits-enfants ? Car si le terme Harki désigne bien à la base les militaires algériens ayant servi dans une harka aux côtés de la France, il a pu désigner par extension les "membre de la famille d'un Karki ou descendant de Harki.", comme en donne pour deuxième définition le dictionnaire Larousse. A la lecture de ce roman, j'avais été émue par l'histoire de ce grand-père Ali, enrôlé plus par ignorance que par choix dans les factions harkas, puis par les répercussions identitaires sur ses enfants et petits-enfants. En tant que petite fille de Pieds-noirs Oranais, je m'étais identifiée à l'héroïne du roman Naïma, en proie à la honte d'être reliée à une histoire familiale perçue comme faisant partie du "mauvais camp" dans cette guerre. Le sentiment aussi de ne pas pouvoir revendiquer d'origines algériennes, territoriales, dans le cas des descendants des Pieds-noirs. Et le silence, le silence ou les pleurs, ceux de ma grand-mère, quand il s'agit de raconter cette même histoire "Le 5 juillet 1962, personne n'en parle, jamais. C'est horrible ce que de Gaulle nous a fait.", ai-je pu entendre à maintes reprises.
Être face a la tombe de Rabah Kheliff, et constater l'oubli de la mémoire institutionnelle pour ce personnage, m'avait alors ramenée au silence d'État face à la mémoire de la guerre d'Algérie.
Un silence qui s'enfonce allègrement dans des plaies encore béantes, se diffusant telle une septicémie dans la société actuelle. Une absence de dialogue entre les générations et entre ceux qui ont vécu cette guerre sanglante sous différents prismes: les algériens, les supplétifs qualifiés de harkis, les appelés au contingent français, les pied-noirs... et qui, selon moi, sert aujourd'hui encore de fondation a une certaine forme de racisme ordinaire, et empêche une bonne intercompréhension essentielle à une certaine cohésion sociale. Par exemple, dans la bouche de ma grand-mère pied-noir lorsqu'elle amalgame les termes algériens, arabes et musulmans.
Lors de repérages ultérieurs avec une autre étudiante, nous avons identifié l'existence d'une plaque commémorative au nom de Rabah Kheliff devant le CCVA a Villeurbanne. Nous avons alors prolongé nos questionnements sur les cristallisations de la mémoire autour de cette plaque. Qui commémore cet homme et pourquoi ?
En faisant de rapides recherches sur internet, nous sommes tombées sur une publication du Cercle Algérianiste de Lyon, qui est à l'initiative de la plaque, avec le maire de l'époque Jean-Paul Bret. En parcourant le site du Cercle Algérianiste de Lyon, nous nous sommes rendus compte que ce groupe défendait des valeurs discutables, en revendiquant une certaine nostalgie de l'Algérie française, traduite en revendications politiques en ce sens.
Nos problèmes furent alors les suivants : comment aborder la question de la récupération politique de la mémoire dans notre travail ? Et comment faire pour ne pas transmettre malencontreusement un discours politiquement orienté ?
La plaque fait état des mentions suivantes:
"En l'honneur de Rabah Kheliff, président fondateur de l'Union nationale des anciens combattants français de confession islamique, président fondateur de l'Association culturelle lyonnaise islamo-française, président fondateur de la grande mosquée de Lyon, directeur du centre culturel de la vie associative de Villeurbanne de 1979 à 1994, décédé le 3 novembre 2003 à l'âge de 70 ans.
En hommage à une grande figure des Français de confession musulmane, homme de dialogue et de rassemblement, défenseur inlassable des Harkis de leur mémoire et droit à réparation. "
La plaque est signée du nom de Jean-Paul Bret, alors maire de Villeurbanne. Et il est précisé qu'elle a été érigée à l'occasion de la journée nationale d'hommage aux harkis ( sur les revendications de Rabah Kheliff et entériné par Jacques Chirac par un décret du 31 mars 2003), le 25 septembre 2007.
Dès lors, comment analyser les éléments biographiques mis en avant par les différentes parties prenantes pour ériger Rabah Kheliff en exemple, tantôt patriotique, tantôt citoyen?
Nous avons donc pris contact avec un certain nombre de personnes afin d'avoir accès, soit à des archives concernant ce personnage, soit à des témoignages de personnes l'ayant côtoyé, pour tenter de savoir qui était vraiment Rabah Kheliff, pourquoi est-il enterré à Cusset et quel rôle a-t-il eu pour la commune de Villeurbanne.
Le corps de Rabah Kheliff repose dans le carré musulman du cimetière nouveau de Cusset, qui a été inauguré par Charles Hernu en mars 1979, avec le carré juif, dans un souci de reconnaissance des communautés vivant à Villeurbanne, " pour qu'elles s'y épanouissent davantage et y prennent racine ".
Rabah Kheliff, est né en 1933 à Rébeval (aujourd'hui Baglia) en Algérie et est mort le 3 novembre 2003 à Lyon.
En 1951, il s'engage dans l'armée française, suivant alors les traces de son père, lui-même officier, pour combattre en Indochine.
Blessé et fait prisonnier à Dien-Bien-Phu, il rentre en France en 1954 et repart pour l'Algérie où il sert comme officier jusqu'en 1962.
Il est connu pour avoir enfreint les ordres lors des événements - encore auréolés de flou dans la mémoire officielle - du 5 juillet 1962 à Oran en Algérie. Ce jour-là, jour de la proclamation de l'Indépendance, l'Algérie est en fête. A Oran, ville meurtrie par des mois de terrorisme et d'affrontements entre l'OAS et le FLN, la fête tourne au drame quand une fusillade, dont l'origine reste inconnue, éclate au sein du défilé. Malgré les tueries et enlèvements dans la ville, les troupes françaises gardent l'ordre strict, ordonné par le Général de Gaulle et diffusé par le Général Katz, de rester consignées dans les casernes (depuis les accords d'Evian, les troupes militaires françaises n'avaient plus le droit d'intervenir sur le sol algérien sauf en cas de légitime défense, ce dernier cas ne fut pas invoqué ce jour-là). Rabah Kheliff, fut l'un des seuls, avec entre autres le lieutenant Bechouche, à en sortir avec ses hommes pour tenter de libérer des hommes et femmes faits prisonniers.
Alors considéré moralement comme un "Harki", bien que ne l'étant pas réellement car engagé dans l'armée française en tant que Français et non dans les supplétifs étrangers, il retourne définitivement en France.
Il fonde alors l'Union Nationale des Anciens Combattants Français Musulmans (UNACFM) et obtiendra à force de lutte, la reconnaissance du statut d'ancien combattant pour les Harkis, ainsi que le statut de prisonnier de guerre pour les combattants ayant connu la captivité en Algérie.
Très engagé sur la scène associative Lyonnaise et Villeurbannaise, il est président fondateur de l 'Association culturelle lyonnaise islamo-française (ACLIF) et du Comité pour la construction de la Grande mosquée de Lyon.
De 1979 à 1994, il fut le directeur du Centre culturel et de la vie associative de Villeurbanne (CCVA).
Le 27 octobre 1990, il est nommé au grade de Commandeur de la Légion d'honneur et de l'Ordre national du Mérite par Gilbert Chabroux, alors maire de Villeurbanne.
Le 25 septembre 2007, à l'occasion de la journée nationale d'hommage aux Harkis (que Rabah Kheliff avait obtenu de Jacques Chirac), une plaque commémorative est inaugurée par Jean-Paul Bret devant le CCVA de Villeurbanne.
Lieu de recueillement et de mémoire.
XXIème
2003
Ecrits
https://mosquee-lyon.org/historique/
https://core.ac.uk/download/pdf/210600896.pdf
https://numelyo.bm-lyon.fr/BML:BML_01ICO001015410b1b55dbbb?&query[0]=isubjectperson:%22Kabtane,%20Kamel,%201943-....%22&hitStart=1&hitPageSize=16&hitTotal=18
https://www.lemonde.fr/archives/article/2003/11/06/rabah-kheliff-president-du-conseil-d-administration-de-la-mosquee-de-lyon_341022_1819218.html
https://theses.univ-lyon2.fr/documents/getpart.php?id=lyon2.2000.chambolle_l&part=18380
https://www.bm-lyon.fr/IMG/pdf/topo118.pdf
https://www.linflux.com/lyon-et-region/un-centre-des-cultures-de-lislam-a-lyon/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Rabah_Kheliff
http://dictionnaire.sensagent.leparisien.fr/Massacre%20du%205%20juillet%201962/fr-fr/
https://www.lemonde.fr/afrique/article/2012/07/04/5-juillet-1962-une-journee-si-particuliere_1728365_3212.html
Oran le massacre oublié, France | 2018 | 57 minutes, Un film de Georges-Marc Benamou, Jean-Charles Deniau (http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/56957_1 )
L'Art de perdre, Alice Zeniter, Flammarion, 2017
Définition de Harki du
Larousse:https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/harki/39104?q=harki#39024
Moumen, A. (2011). De l'absence aux nouveaux porte-parole: Évolution du mouvement associatif harki (1962-2011). Les Temps Modernes, 666(5), 159-169. https://doi.org/10.3917/ltm.666.0159
Décret du 31 mars 2003:https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000419142 .
https://www.cerclealgerianiste-lyon.org/2016/01/25/rabah-kheliff/
https://core.ac.uk/download/pdf/210600896.pdf
https://numelyo.bm-lyon.fr/BML:BML_01ICO001015410b1b55dbbb?&query[0]=isubjectperson:%22Kabtane,%20Kamel,%201943-....%22&hitStart=1&hitPageSize=16&hitTotal=18
https://www.lemonde.fr/archives/article/2003/11/06/rabah-kheliff-president-du-conseil-d-administration-de-la-mosquee-de-lyon_341022_1819218.html
https://theses.univ-lyon2.fr/documents/getpart.php?id=lyon2.2000.chambolle_l&part=18380
https://www.bm-lyon.fr/IMG/pdf/topo118.pdf
https://www.linflux.com/lyon-et-region/un-centre-des-cultures-de-lislam-a-lyon/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Rabah_Kheliff
http://dictionnaire.sensagent.leparisien.fr/Massacre%20du%205%20juillet%201962/fr-fr/
https://www.lemonde.fr/afrique/article/2012/07/04/5-juillet-1962-une-journee-si-particuliere_1728365_3212.html
Oran le massacre oublié, France | 2018 | 57 minutes, Un film de Georges-Marc Benamou, Jean-Charles Deniau (http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/56957_1 )
L'Art de perdre, Alice Zeniter, Flammarion, 2017
Définition de Harki du
Larousse:https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/harki/39104?q=harki#39024
Moumen, A. (2011). De l'absence aux nouveaux porte-parole: Évolution du mouvement associatif harki (1962-2011). Les Temps Modernes, 666(5), 159-169. https://doi.org/10.3917/ltm.666.0159
Décret du 31 mars 2003:https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000419142 .
https://www.cerclealgerianiste-lyon.org/2016/01/25/rabah-kheliff/