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Le monument aux morts (1914-1918) de Villeurbanne, au cimetière ancien de Cusset, monument pacifiste.

La statuaire de ce monument aux morts, l’inscription qu’il porte : « Villeurbanne - A ses morts - 1914-1918 », les volontés qui ont présidé à son érection et son inauguration sept ans à peine après la fin de la première guerre mondiale, en font un monument pacifiste, exprimant le refus de la population de voir revenir les guerres : « Plus jamais ça ! ».

Monument aux morts dans l'ancien cimetière en 2018 (Ph. Hyvert)
Le monument : zoom sur la partie haute (ph. Hyvert)
Maquette de Jean Chorel, 1925 (1M130, AMV Le Rize)
Le socle du monument dans l'ancien cimetière (ph. Hyvert)
Bulletin de l'Union commerciale et industrielle de Villeurbanne, 25 nov. 1925 (AMV Le Rize)

Auteur(s) : Xavier Hyvert , président de l'Association Laïque des Amis des Monuments Pacifistes du Rhône.

Un monument pour les morts de la guerre, une initiative privée et communale en 1922, dans un contexte de crise politique

Deux initiatives président à l’érection de ce monument : l’initiative privée d’un « Comité villeurbannais du monument aux morts »[1] dont la première réunion a lieu le premier décembre 1921, présidé par l’industriel Marchand avec, pour secrétaires, Chanoit employé, Gaydon, industriel et M. Blanchet, huissier.

L’initiative municipale, par délibération du conseil municipal que préside Jules Grandclément [2] du 14 décembre 1922, est explicite à travers deux documents : le compte-rendu de la commission générale du 17 janvier 1922[3] :

« 1° Érection d’un monument simple représentant la douleur et sur lequel ne seront inscrites, en dehors des noms des soldats morts, que des inscriptions contre la guerre. […] 4°- L’inauguration dudit monument devra revêtir un caractère de démonstration de tristesse et non de fête. Seuls y prendront part le Conseil municipal, les autorités civiles et la population, à l’exclusion de tout élément militaire. […] »,

et le compte-rendu dactylographié du conseil municipal du 14 février 1922[4] qui rapporte l’intervention du Maire et permet de saisir le sens des décisions prises : « […] Il ne l’a pas fait pour perpétuer la mémoire de la guerre, mais celle de nos pauvres soldats morts. […] En même temps que nous avons voté la subvention, nous avons établi un programme : 20 000 francs pour un monument simple, représentant la Douleur. Inauguration en dehors de tout élément militaire. La population suivra le cortège. […] Pour régler les questions de détail, il est nécessaire de désigner de chaque côté une délégation ; ces deux délégations se sont abouchées et j’ai posé comme condition que le conseil municipal ne pourrait pas se trouver avec des généraux, surtout quand on n’est pas sûr qu’ils n’ont pas signé les exécutions de Vingré[5] ».

En résumé, les décisions unanimes du conseil municipal excluent les autorités militaires ; on peut noter que les autorités religieuses ne sont pas invitées. L'emplacement dans l'ancien cimetière est validé en août 1922.

Exprimant nettement le refus de la guerre comme une bonne centaine de communes françaises répertoriées à ce jour, surtout entre les deux guerres[6], ce vote unanime intervient dans une période de crise municipale[7] juste avant la démission des conseillers demeurés à la SFIO après le Congrès de Tours. Mais le Conseil qui se réunit le 14 février 1922 n’est pas encore amputé de ces conseillers.[8]

Le 14 octobre 1922, une fois retenu le principe d’un concours, le Comité villeurbannais du monument aux morts adopte un programme[9]. Le jury de concours se réunit le 20 février 1923, appuyé sur un comité incluant Tony Garnier. Après polémique et contestation de la part de certains candidats, le Comité d’érection qui s’est adjoint les conseillers municipaux mandatés, confie la conception au sculpteur Jean Chorel[10], l’exécution à Louis-Eugène Lambert, architecte et à une coopérative ouvrière de Lyon. Le 28 février 1925, un contrat d’exécution est signé, auquel est annexée une photo de la maquette du projet retenu[11]. L'ensemble est sculpté dans un calcaire beige provenant d’une carrière située à Euville, en Lorraine, matériau identique à celui du Répit de Jules Pendariès, monument installé en juillet 1933 dans les Gratte-Ciel en construction.

Tristesse et neutralité pour l’inauguration du 11 novembre 1925, peu relayée par la presse.

L’inauguration a lieu le 11 novembre 1925. Un communiqué du Comité villeurbannais du monument aux morts[12] transmis aux « cinq journaux de Lyon »[13] indique : « Les initiateurs ne voulant manifester qu’un sentiment de tristesse et honorer simplement mais dignement les Enfants de Villeurbanne, disparus dans la grande tourmente, [...] la population comprendra la pensée des organisateurs qui veulent célébrer dans le recueillement, en dehors et au-dessus de tout esprit politique et confessionnel, la mémoire de chers disparus.»

Aucune délibération organisant l’inauguration n’a été retrouvée. Une lettre du maire, Lazare-Goujon [14] invite les conseillers municipaux à former le cortège à partir de la Place de la mairie, aujourd'hui place Jules-Grandclément, à 9 heures. La publication patronale, Bulletin de l’Union Commerciale et Industrielle du canton de Villeurbanne du 15 novembre 1925, lui consacre un article signé du vice-président du Comité [15] : « Un défilé imposant comprenant plusieurs milliers de personnes est parti de la place de la mairie pour se rendre au cimetière de Cusset où est élevé le monument. »

Paradoxalement, les deux quotidiens, Le Salut Public » du 11 novembre 1925 et Le Progrès du 12 novembre, ne rendent compte que fort succinctement de cet évènement auquel pourtant une partie importante de la population a participé. Population, qui, également, avait apporté une contribution évaluée à plus de 50% du budget global [16].

Le discours du maire, le docteur Lazare Goujon, n’a pu être retrouvé [17]. Le Salut Public et Le Progrès n’en disent strictement rien [18]. Le Bulletin de l’Union Commerciale et Industrielle du Canton de Villeurbanne consacre une grande partie de son article de compte-rendu au discours du vice-président du Comité, Michallet, mais ne rapporte que sept mots du discours du maire : « Monsieur le maire de Villeurbanne prend la parole et en termes émouvants accepte le Monument qui a été mis sous sa sauvegarde et termine par ces mots prononcés il y a deux mille ans : « Que la paix soit entre les hommes. » Une sonnerie (fermez le ban) et la cérémonie est terminée, la foule émue se retire en silence. »

Quoi qu’il en soit, ces quelques mots qui nous sont parvenus, expriment nettement le sentiment du refus de la guerre massivement partagé dans la population.

Que penser de cette façon de rendre compte d’un tel évènement ? Sinon que l’inauguration d’un monument pacifiste à Villeurbanne, qui fait l’objet d’un « service minimum » de la part des quotidiens, « n’est pas  passée ».

Un monument pacifiste issu d'un compromis

En effet, si ce monument ne dénonce pas explicitement la guerre comme le voulait le Conseil municipal de 1922, sa statuaire exprimant « souvenir et douleur » et ses résonances affectives en suggèrent la condamnation. La statuaire ne comporte aucun élément militaire, aucun élément religieux. L’inscription choisie pour son socle « Villeurbanne à ses morts, 1914-1918 » plutôt qu’une inscription d’inspiration patriotique du type « Morts pour la France », que l’on retrouve sur nombre de monuments, vient suggérer l’inspiration pacifiste de celui-ci.

Le conseil municipal du 14 février 1922 exigeait que n’y soient gravées « que des inscriptions contre la guerre ». Puis, le programme adopté par le Comité et le Conseil municipal, le 14 octobre 1922, affirme clairement le choix de ne lui donner « aucun caractère militaire et religieux ». N’y inscrire « aucune inscription contre la guerre » apparaît comme un compromis.

En 1925, l’inauguration est organisée en présence des seules autorités civiles et de la population. Les autorités militaires et religieuses n’ont pas été invitées, conformément à la volonté du Conseil municipal de 1922. Par son caractère de neutralité, l’inauguration est organisée dans le simple respect de la loi de 1905 de séparation des Églises et de l’État.

La bataille politique qui s’est exprimée dans le compromis auquel a dû se résoudre le Conseil municipal, en 1922, concrétisé par le Programme adopté en collaboration avec le Comité, s’est poursuivie jusqu’en 1925 et a permis de préserver l’intention pacifiste, mais au prix d’un renoncement à une condamnation explicite de la guerre.

Tel qu’érigé, le monument aux morts de Villeurbanne est un monument pacifiste, résultat d’un compromis entre ceux qui voulaient clairement condamner la guerre et ceux qui ne le voulaient pas.

Comme dans nombre de villes, son histoire montre à quel point son érection a été un enjeu politique.




Notes


[1] Archives municipales de Villeurbanne, 1M130 : cahier de comptes rendus des réunions du Comité Villeurbannais du monument aux morts

[2] Jules Grandclément, maire du 17 mai 1908 au 7 mai 1922, est à la SFIO quand il débute sa mandature ; il est l’un des 6 délégués du Rhône de son parti au congrès de Tours (en décembre 1920) : il y vote la scission. Puis, avec la majorité du congrès, il participe à la fondation du Parti communiste français (SFIC).

[3] Arch. Mun. Villeurbanne, 1D4 : compte-rendu de la commission générale du 17 janvier 1922 : « Après avoir pris connaissance du dossier où était rassemblé ce qui avait été fait en ce sens par différentes municipalités ouvrières (Saint-Ouen, Montluçon, Saint-Germain-des-Fossés, Pré-Saint-Gervais) », est voté un programme que le compte-rendu qualifie de « très net ».

[4] id.: compte-rendu dactylographié du Conseil municipal du 14 février 1922 : le maire poursuit : « Quand arrivera le groupement des collectes pour l’établissement du monument, la délégation du Conseil municipal rappellera ce point : nous ferons notre possible pour donner aux malheureux ». Paul Bernard venait de rappeler la décision que si des sommes venaient s’additionner aux 20.000 francs, le monument resterait modeste et que le surplus irait à ceux qui en ont réellement besoin : « Il y a des vivants qui restent victimes de la guerre ». « Nos délégués devront être assidus aux réunions pour veiller : 1°- bien voir l’établissement de la maquette, 2°- au point de vue emplacement, il faut que, vraiment, ce soit la population qui le choisisse. 3°- quand arrivera la question de l’inauguration, inauguration très simple, en dehors de tout élément militaire ; tout le monde peut venir, sauf généraux ».

[5] Id. Le maire fait ici référence à six soldats fusillés pour l’exemple, à Vingré le 4 décembre 1914. Selon J.Y. Le Naour (Les Fusillés) : le Général Villaret, commandant le 7e corps d’armée, avait ordonné, pour des soldats repliés : «la cour martiale […] pour l’ensemble de la demi-section […] qui fut exposée au coup de main de l’ennemi, soit vingt-quatre bonshommes ». Un choix arbitraire aboutit à ce qu’« on désigna six victimes au hasard sur les vingt-quatre ». Ils ont été réhabilités le 29 janvier 1921, comme une quarantaine, entre les deux guerres mondiales, sur les 639 exécutés entre 1914 et 1918. Leur souvenir est perpétué dans le nom de deux rues par délibération du 26 août 1932 : rue du caporal Morange et allée du caporal Maupas.

 [6] La Fédération Nationale Laïque des Associations des Amis des Monuments Pacifistes, Républicains et Anticléricaux, fondée sous l’égide de la Fédération Nationale de la Libre Pensée, a édité en 1999 et réédité en 2006, un ouvrage intitulé Autour des monuments aux morts pacifistes en France, ainsi sous-titré, Histoire et présentation d’édifices de la mémoire pacifiste et laïque et évocation de leur actualité : rassemblements de commémoration et d’action contre la guerre, qui en répertorie une centaine. Ainsi que ses auteurs Danièle et Pierre Roy le précisent eux-mêmes, ce livre « est une première approche de ce phénomène, républicain au sens plein du terme, qu’a constitué l’édification de monuments commémoratifs pacifistes laïques après la terrible boucherie de la première guerre mondiale. »

[7] Selon Bernard Meuret,  le Socialisme municipal : Villeurbanne 1880-1982, Presses Universitaires de Lyon, 1982, p. 124 : « Le début de l’année 1921, au lendemain du Congrès de Tours, donc, marque le début d’une rupture […]. Les conseillers demeurés à la SFIO furent mis hors circuit, en particulier Jean Rossiaud, premier adjoint. […] Il est difficile aujourd’hui de faire toute la lumière sur les faits et les personnes par manque de documents. Le résultat que l’on peut constater, en tout cas, c’est un énorme enlisement et une grande stérilité au moins à partir d’octobre 1921. La partie demeurée socialiste n’avait pourtant pas fait une opposition systématique : elle avait voté en septembre, avec les communistes, une subvention de 10 000 F pour le peuple russe qui connaissait des conditions économiques difficiles. Au début de 1922, les incidents ne cessaient de se multiplier […]. Les dix socialistes SFIO du Conseil décidèrent de remettre leur démission le 5 mars 1922. »

[8] Par exemple, Rossiaud, premier adjoint et Lazare Goujon, le futur maire qui inaugurera le monument en 1925 - qui démissionnent moins de vingt jours plus tard - participent à la séance du 14 février 1922, selon le registre des délibérations. De nouvelles élections auront lieu le 7 mai 1922. Le communiste Paul Bernard remplace Jules Grandclément. Michel Dupeuble lui succède en septembre 1924 pour laisser place à Lazare Goujon, SFIO, à partir du 2 novembre 1924 jusqu’en 1935, puis du 19 octobre 1947 à juin 1954.

[9] Arch. mun. Villeurbanne, 1M130 : programme. "Le Comité Villeurbannais du Monument aux morts, en collaboration avec l’administration municipale de Villeurbanne, a décidé de désigner, par la voie du concours, les artistes auxquels sera confiée l’exécution du monument qu’il se propose de faire édifier à la mémoire des Villeurbannais morts pendant la guerre 1914-1918. Le concours est ouvert entre tous les architectes et sculpteurs domiciliés depuis deux ans au moins, dans le département du Rhône. […] Le monument sera édifié dans le cimetière actuel de la Commune. […] Il devra symboliser le Souvenir et la Douleur. Il ne devra avoir aucun caractère militaire ni religieux et ne comporter aucune inscription contre la guerre."

 [10] Jean Chorel, né le 28 janvier 1875 à Lyon et mort le 4 juin 1946 à Villeurbanne, était sculpteur, statuaire peintre. Il était domicilié 68 avenue Piaton à Villeurbanne ; une place du quartier du Tonkin lui rend hommage par délibération du 22 décembre 1947. Élève de l'École des Beaux-Arts de Lyon (1892-1894 et 1896-1898), il remporte un 1er prix de sculpture en 1898 ("Adam chassé du paradis terrestre"). Prix de Paris 1897-1898, élève de l'École des Beaux-Arts de Paris, il s'adonne également à la peinture et expose régulièrement aux salons lyonnais. Au cours de sa longue carrière, Chorel reçoit de nombreuses commandes publiques, de monuments commémoratifs en particulier, dont il se fait une spécialité. La statue équestre de Jeanne d'Arc, à laquelle il confère une physionomie très naturaliste, compte pour l'une de ses œuvres les plus sensibles [...] et marque le temps de la réconciliation nationale à l'issue de la Première Guerre mondiale. (Source : Plan historique et patrimonial du 6e arrondissement / Ville de Lyon, 2012). 9 autres monuments aux morts ont été répertoriés à l’actif de Jean Chorel (Source : http://monumentsmorts.univ-lille3.fr/recherche/?qs=chorel)

[11] Arch. mun. Villeurbanne, 1M130 : contrat et photographie de la maquette du monument en annexe.

[12] Ce communiqué est collé dans le registre de comptes rendus des réunions du Comité : « l’inauguration aura lieu le 11 novembre [...]. Les sociétés adhérentes défileront dans le plus grand ordre, [...] les initiateurs ne voulant manifester qu’un sentiment de tristesse et honorer simplement mais dignement les Enfants de Villeurbanne, disparus dans la grande tourmente. [...] La population comprendra la pensée des organisateurs qui veulent célébrer dans le recueillement, en dehors et au-dessus de tout esprit politique et confessionnel, la mémoire de chers disparus. Il est fait appel à toutes les sociétés ainsi qu’à tous les citoyens. »

[13] Le Nouvelliste, Le Nouveau Journal, Le Progrès, Le Salut Public. Sources Bibl. Mun. Lyon.

[14] Arch. Mun. Villeurbanne, 1M130 : lettre du maire, Lazare Goujon, invitant les conseillers à se joindre au cortège qui partira de la Place de la Mairie.

[15] « Inauguration du Monument aux morts », Bulletin de l’Union Commerciale et Industrielle du Canton de Villeurbanne, 15 novembre 1925 (arch. Mun. Villeurbanne, 3C153)

[16] En effet, selon le cahier de compte-rendu du Comité Villeurbannais pour un monument aux morts : sur un budget de 75 000 Frs, la souscription populaire représente 30 000 Frs (40% du total), la subvention communale 20 000 Frs ; la somme récoltée au cours d’une fête de l’aviation (qui pourrait s’additionner à la souscription populaire, puisque cette fête semble avoir été organisée dans le but de contribuer au financement du monument) est de 9000 Frs ; 1000 Frs d'un industriel villeurbannais ; 15000 Frs du groupement des sociétés villeurbannaises. La participation de la population (30 000 + 9000 = 39000 francs) peut donc être considérée comme supérieure à 50% du total du budget.

[17] Lazare Goujon ne crée le Bulletin municipal officiel de la Ville de Villeurbanne qu’en mars 1926.

[18] Le Salut Public qui ne dit pas un mot du discours du maire, conclut sa longue énumération des personnalités présentes d’un très court article, par : « Le long cortège, lentement, s’est dirigé vers le cimetière où le monument, œuvre de l’excellent sculpteur Chorel, fut remis par M. Michallet, aveugle de guerre, vice-président du Comité, à M. le Dr Goujon, maire de Villeurbanne. Cette cérémonie très simple mais impressionnante a pris fin sur le discours de M. le Dr Goujon. » Le Progrès bat les records avec un articule de moins de 80 mots qu’il faut vraiment chercher dans ses pages, qui ne nous apprend rien.


Bibliographie

BACH (André), Fusillés pour l’exemple, Tallandier Éditions, 2003 et Justice militaire, Vendémiaire éditions, 2013

LE NAOUR (Jean-Yves),  Fusillés : enquête sur les crimes de la justice militaire, éd. Larousse, 2010.

MEURET (Bernard), Le Socialisme municipal : Villeurbanne 1880-1982, éd. Presses Universitaires de Lyon, 2006. Cote AMV 2C3

MONCLIN (Roger), Les damnés de la guerre : les crimes de la guerre et de la justice militaire, édité par l’Union Pacifiste de France, 2ème édition, 1978.

REAU (R.-G.), Les crimes des Conseils de guerre , préface de Henry Guernut, Secrétaire général de la Ligue des droits de l’Homme, éditions du Progrès Civique

ROY (Danièle et Pierre),  Autour de monuments aux morts pacifistes en France (Histoire et présentation d’édifices de la mémoire pacifiste et laïque et évocation de leur actualité : rassemblements de commémoration et d’action contre la guerre), éd. par la Fédération Nationale Laïque des Associations des Amis des Monuments Pacifistes, Républicains et Anticléricaux, 2ème édition, 2006.


Sources

archives municipales de Villeurbanne

1D4 : Séances des conseils municipaux (1er semestre 1922) (classé par conseil municipal : 14 février, 11 mars, 7 avril, 7 mai, 20 juin) : comptes-rendus des conseils municipaux, brouillons de délibérations.

1M130 : cahier de comptes rendus des réunions du Comité Villeurbannais du monument aux morts.

3C153 : Bulletin de l’Union Commerciale et Industrielle du Canton de Villeurbanne, 1925

sites

http://monumentsmorts.univ-lille3.fr/

http://www.viva-interactif.com/villeurbanne_la_pacifiste.html


Mots-clés : Monument urbain
Thèmes : Histoire

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