Du 55 au 72, place Jules-Grandclément

Le 59, place Grandclément.

 

N° 55

  • 1904-1933 : mairie de Villeurbanne.
  • 1934 à nos jours : bureau de La Poste

En 1834, la mairie de Villeurbanne quitte le bourg de Cusset pour s’installer sur la place du Plâtre (actuelle place Jules-Grandclément).

Mais à la fin du XIXe siècle, les locaux sont devenus vétustes et trop petits pour administrer une ville de 30 000 habitants.

En 1901, le conseil municipal, dirigé par le pharmacien Frédéric Faÿs (maire de 1892 à 1903), décide de construire une nouvelle mairie. Elle est inaugurée en février 1904, en présence du ministre du Commerce et de l’Industrie, Georges Trouillot.

Ce nouvel hôtel de ville ne restera en activité que 30 ans. Vite dépassé par l’explosion démographique de la population (80.000 habitants dans les années 1930), il est transféré en 1934 place Lazare Goujon, dans le nouveau quartier des Gratte-Ciel qui vient tout juste de sortir de terre.

Lorsque la place devient le cœur de la ville, en 1834, Villeurbanne est encore rattachée au département de l’Isère.

C’est Napoléon III, en 1852, échaudé par la forte implication de la banlieue lyonnaise dans la révolution de 1848, qui décide du rattachement de Vénissieux, Bron, Vaulx-en-Velin et Villeurbanne au département du Rhône. Le lion rejoint alors le dauphin sur le blason villeurbannais.

La place est rebaptisée plusieurs fois en fonction des changements politiques des XIXe et XXe siècles : « place d’Armes » sous la Révolution, « place de la Liberté » sous Napoléon Ier puis « place Dauphine » lors de la restauration de la monarchie.

Les Villeurbannais continuèrent à l’appeler place du Plâtre, puis place de la Mairie. Elle ne prend le nom de « place Jules-Grandclément » qu’en 1935 à la mort du docteur Jules Grandclément, maire de Villeurbanne de 1908 à 1922.

 

 

N°62

  • 1900 : l’hôtel de la Treille est répertorié à ce numéro.
  • À partir de l'entre-deux-guerres : une boucherie municipale occupe les lieux.
  • Années 1980 : l’activité bouchère est remplacée par un pressing, encore en activité aujourd’hui.


N°68

  • 1900 : une pharmacie occupe la partie gauche de l’immeuble, tandis qu’un magasin de chaussures fait l’angle avec la rue de la Mairie (l’actuelle rue Francis-Chirat). Si une pharmacie est toujours présente, le magasin de chaussures laisse la place dans les années 1950 à des agences bancaires puis à une compagnie d’assurances.


N°70

  • 1917 à nos jours : présence attestée dans cet immeuble du Crédit Commercial de France (racheté au début des années 2000 par la banque HSBC).


N°72

  • Début XXe à nos jours : un café-restaurant occupe le rez-de-chaussée de l’immeuble.