Aux portes de la ville

Les cartes postales choisies permettent de mettre en évidence une des caractéristiques d’une banlieue  du début du XXe siècle : un espace de loisir pour la population de la ville dans son ensemble.

Villeurbanne, comme la plupart des communes de la première couronne de banlieue, se trouve à la limite de l’espace urbanisé. Les champs, la campagne sont donc proches. Ici, la proximité de la Rize, même si son usage industriel pollue fortement l’eau de la rivière, permet l’installation de cafés restaurants, guinguettes et autres établissements qui permettaient aux ouvriers villeurbannais et lyonnais de venir le vendredi soir et le dimanche au petit bal ou manger la friture et jouer aux boules. Le terminus du tramway à Cusset rend accessible à tous ce moment de loisir qui tente de faire oublier les conditions de travail difficiles des ouvriers.

Le pont des Planches, sur les bords de la Rize, sur la commune de Vaulx-en-Velin, à quelques centaines de mètres de tramway compte quelques établissements renommés.

Avant les congés payés, le développement de l’automobile et les Trente Glorieuses, les ouvriers et les employés peuvent, un jour par semaine, se détendre et oublier leurs soucis.