La fin de la guerre et l'armistice en 1918

Germaine Berlioz se souvient de la proclamation de l’armistice le 11 novembre 1918. L’annonce de sa signature intervenue à 5 heures du matin à Rethondes prend réellement effet à 11 heures du matin. Ce n’est pas la paix, mais l’arrêt des combats. Les Allemands ont un délai de 31 jours pour se reporter de l’autre côté du Rhin. L’armée allemande est désarmée. Les territoires occupés et en particulier l’Alsace-Lorraine, doivent être évacués dans un délai de 15 jours. La rive gauche du Rhin sera occupée par les forces alliées. Les prisonniers de guerre alliés doivent être libérés.

Les sentiments qu’elle exprime à l’annonce de l’armistice sont tout à fait caractéristiques de l’état d’esprit de la population à l’arrière : joie et pleurs. Joie parce que la guerre est finie, c’est ce que l’on retrouve aussi dans le souvenir de la liesse dans le centre de Lyon dans le récit de Germaine Berlioz, mais pleurs aussi parce que beaucoup d’hommes ne reviendront pas. Cette commémoration du souvenir des disparus, c’est ce que la construction des monuments aux morts et les cérémonies du 11 novembre vont permettre de célébrer.