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La cohérence de la communication du Rize

 (mise à jour : avril 2021)

La réunion plénière de l'équipe du Rize du 2 juillet 2019 a mis en évidence la nécessaire complémentarité des sites en ligne du Rize, notamment pour développer des relations avec le public jeune.

 

Il en ressort que :

  • il n’est matériellement pas possible pour un chargé de communication seul de mettre en ligne l’ensemble des informations et ressources permettant une bonne communication en ligne du Rize ;
  • il semble plus pertinent que les personnes en charge de certaines missions s’emparent de ces outils et communiquent ce qui leur semble le plus pertinent sur les supports dédiés (site du Rize, site du Rize+, Instagram, Facebook, blog hypothèse du pôle recherche). L’évolution des enjeux du multimédia amène également à rajouter à cette liste : une plateforme de streaming à choisir (You Tube ? Vimeo ? Peertube ?) en lien avec la stratégie de communication de la Ville ; éventuellement une plateforme de podcast (Soundcloud est le plus probable), vraisemblablement nécessaire au vu de l’importance du nombre d’archives sonores mobilisées par le Rize dans ses médiations.

 

Ceci nécessite une conscience par les membres de l’équipe de  la pertinence de mettre telle ou telle information sur tel ou tel support. Pour ce faire, les caractéristiques de ces différents canaux de communication, les publics qu’ils touchent et leur place dans la communication globale du Rize ont été identifiés.

La cohérence de l'identité visuelle du Rize

Une question importante pour l’identification des moyens de communication du Rize auprès du public est la cohérence visuelle entre ses différents supports de communication.

Cette cohérence, pensée au départ est parfois mise à mal du fait de quatre facteurs principaux :

  • les prestataires extérieurs qui interviennent directement ou indirectement dans la communication du Rize sont nombreux ;
  • il n’existe pas de charte graphique à joindre aux cahiers des charges des prestataires lors de refontes des sites ou des supports « print » ;
  • il n’existe pas compte pérenne du Rize sur des plateformes multimédia vidéo et son ;
  • l’interface « en back office » actuelle d’Arkothèque est trop complexe pour qu’un prestataire puisse s’en emparer facilement. Il est très probable que la migration vers la V7 améliorera cette situation : d’après les quelques images fournies par le prestataire, les procédés de mise en ligne des informations vont se rapprocher de ce qui se fait sous Wordpress, la référence contemporaine en la matière. A vérifier suite à la migration.

Des prestataires multiples

De ce fait, chaque prestataire ou intervenant extérieur déploie sa propre vision du projet du Rize et son propre univers graphique :

  • Prestataire en charge du programme ;
  • Prestataire en charge du site du Rize ;
  • Prestataire en charge du site du Rize+
  • Scénographes et graphistes des expositions et de leur catalogue.

 

S’il est tout à fait logique que chaque temps fort et chaque résidence donne lieu à une identité graphique spécifique, la situation devient problématique dès lors que ces prestataires développent, au nom du Rize, leur propre support en ligne, sans cohérence avec la communication d’ensemble de l’équipement. C’est notamment le cas pour les artistes en résidence.

La communication en ligne des artistes et chercheurs en résidence

Aucune plateforme ni support en ligne dédiés ne leur sont fournis par le Rize, ils mettent donc en place par leurs propres moyens des canaux de communication à même de communiquer avec le public.

 

Cela a plusieurs conséquences :

  • Leurs contributions en ligne sont « perdues » à la fin du temps fort.
  • La lisibilité globale des actions de l’équipement en est affectée, puisque le public rattache la production du contenu à ces acteurs externes et non au Rize, qui les a pourtant financés et suivis.

 

Deux exemples concrets :

  • Lors du temps fort « Engagements », la compagnie Microphone a réalisé un ambitieux projet de radio participative avec les habitants : Radio Rize
    • Ils ont notamment développé un facebook dédié, et ont mis en ligne quelques émission sur un Soundcloud dédié.
    • Ces deux chaines ne sont plus alimentées.  Par ailleurs, toutes les émissions n’ont pas été mises en ligne, pour des raisons à la fois techniques et organisationnelles.
    • En janvier 2017, un lien vers ces supports a été réalisé sur le site du Rize +, afin de garder en mémoire cette initiative. Mais ce moyen détourné ne peut remplacer l’intégration de ce type de projet du Rize sur un Soundcloud, qui permettrait d’améliorer la visibilité en ligne du Rize, et de fidéliser les usagers amateurs des podcasts participatifs.
  • Lors du temps fort « Résultat des courses », la photographe Marion Bornaz a également réalisé un projet participatif autour de l’alimentaire avec des habitants villeurbannais, et notamment des migrants.
    • En l’absence de politique de mise en ligne globale pour ce type de support au Rize, elle a réalisé son propre site internet pour sa résidence photographique. Là encore, c’est avant tout son propre travail qui est mis en avant, et l’identité du Rize est quasiment absente.
    • Dans ce cas également, une page dédiée à cette Résidence à été mise en ligne sur le site du Rize+, en lien avec l’exposition « Résultat des courses », mais les photographies réalisées par l'artiste n'y figurent pas.
  • Dans une vision patrimoniale, dès lors que ces photographies ou émissions de radio ont été produites et financées par le Rize, il aurait été intéressant de vérifier si ces contenus peuvent être réexploitées par le Rize dans le cadre d’autres projets (par exemple sur les questions de migration, qui sont un des thèmes fondamentaux du Rize) et mises en ligne sur le site du Rize +.
    • Pour l’instant, nous ne savons pas si cette démarche est contractuellement possible (propriété intellectuelle des images).
    • Il s’agit pourtant là d’une démarche qui fait le lien entre d’anciennes images d’archives et la création contemporaine, démarche très intéressante sur le plan patrimonial.

 

On le voit, il s’agit là de démarches participatives qui ont mis en place à leur manière des collectes auprès des habitants.

  • Ces démarches permettent de récolter la vision qu’ont les habitants du territoire villeurbannais.
  • Si les plateformes de mise en ligne de ces démarches avaient été fournies par le Rize (Soundcloud du Rize pour Radio Rize, médiation en ligne sur le site du Rize+ pour Marion Bornaz), la conservation de ces travaux se serait faite automatiquement, sans travail supplémentaire pour les agents du Rize et la lisibilité en ligne des actions participatives du Rize aurait été meilleure.
  • Avec de mode de fonctionnement, un récit participatif sur le territoire villeurbannais se construirait au fil du temps, enrichissant du même coup les mémoires locales.
  • Ces images et paroles récoltées pourraient également être réinvesties dans d’autres projets de médiations.

 

La cohérence de la charte graphique du Rize sur différents supports

Il ne semble pas exister à ce jour de document de référence de type « charte graphique » pour le Rize.

 

Cette charte est implicite et existe à travers des documents de travail :

  • Le logo du Rize et les couleurs utilisées pour la communication du Rize sont bien identifiés.
  • Il existe en effet un certain nombre de polices de caractère de référence, qui ne sont cependant pas unifiées. Certaines polices de caractère ont été utilisées historiquement, d’autres sont d’utilisation plus récente :
    • Ancien jeu de caractères du programme et du print (encore utilisés pour les dossiers pédagogiques)
    • Nouveau jeu de caractères du programme :
      • DIN (large Bold) ;
      • Gobold (narrox bold) ;
      • Akurat-light ;
      • Piek-Light ;
      • AlteHaasGrotesk_Bold ;
    • Les polices de caractères utilisées sur le site du Rize et du Rize + ont été historiquement différentes. Pour des raisons vraisemblablement techniques (spécificité des polices web) et liées à la propriété intellectuelle existant sur les fonts (pas d’achats de fonts pour les sites du Rize), elles sont différentes de celles utilisées pour le print :
      • Site du Rize. Titres : Bebas (police propriétaire, proche de Gobold) / Textes : Times
      • Site du Rize+
        • Ancienne version. Titres et textes : PT Sans (police libre Google, sans rapport avec charte du Rize)
        • Titres : Oswald (police libre Google, proche de Bebas et de Gobold) / Textes : IBM Plex Sans (police libre Google, proche d'Akurat light)

 

Cette situation entre un manque de lisibilité concernant l'identité visuelle du Rize : si la même charte graphique était strictement appliquée sur l'ensemble des supports (et notamment sur le Rize et le Rize+), l'usager aurait plus de facilité à se repérer parmi l'ensemble des supports du Rize. Les sites du Rize et du Rize+ seraient alors beaucoup plu complémentaires, et le passage de l'un à l'autre serait plus fluide pour l'usager.

Conclusion

L'intérêt des usagers et des agents pour le Rize+, tant en terme de consultation que de participation active au projet suppose une cohérence plus grande de la communication d'ensemble du Rize :

  • articulation entre différents supports, print et web, par une charte graphique ;
  • usage pertinent de chaque support ou média, en fonction des situations.

La richesse et le caractère contemporain des contenus suppose aussi une réflexion sur le cadre contractuel (droits de propriété intellectuelle) et technique (mise à disposition d'espaces de diffusion ou médiation en ligne) donné aux multiples personnes extérieures qui interviennent dans cette sphère.

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