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La communication en ligne des artistes et chercheurs en résidence

Aucune plateforme ni support en ligne dédiés ne leur sont fournis par le Rize, ils mettent donc en place par leurs propres moyens des canaux de communication à même de communiquer avec le public.

 

Cela a plusieurs conséquences :

  • Leurs contributions en ligne sont « perdues » à la fin du temps fort.
  • La lisibilité globale des actions de l’équipement en est affectée, puisque le public rattache la production du contenu à ces acteurs externes et non au Rize, qui les a pourtant financés et suivis.

 

Deux exemples concrets :

  • Lors du temps fort « Engagements », la compagnie Microphone a réalisé un ambitieux projet de radio participative avec les habitants : Radio Rize
    • Ils ont notamment développé un facebook dédié, et ont mis en ligne quelques émission sur un Soundcloud dédié.
    • Ces deux chaines ne sont plus alimentées.  Par ailleurs, toutes les émissions n’ont pas été mises en ligne, pour des raisons à la fois techniques et organisationnelles.
    • En janvier 2017, un lien vers ces supports a été réalisé sur le site du Rize +, afin de garder en mémoire cette initiative. Mais ce moyen détourné ne peut remplacer l’intégration de ce type de projet du Rize sur un Soundcloud, qui permettrait d’améliorer la visibilité en ligne du Rize, et de fidéliser les usagers amateurs des podcasts participatifs.
  • Lors du temps fort « Résultat des courses », la photographe Marion Bornaz a également réalisé un projet participatif autour de l’alimentaire avec des habitants villeurbannais, et notamment des migrants.
    • En l’absence de politique de mise en ligne globale pour ce type de support au Rize, elle a réalisé son propre site internet pour sa résidence photographique. Là encore, c’est avant tout son propre travail qui est mis en avant, et l’identité du Rize est quasiment absente.
    • Dans ce cas également, une page dédiée à cette Résidence à été mise en ligne sur le site du Rize+, en lien avec l’exposition « Résultat des courses », mais les photographies réalisées par l'artiste n'y figurent pas.
  • Dans une vision patrimoniale, dès lors que ces photographies ou émissions de radio ont été produites et financées par le Rize, il aurait été intéressant de vérifier si ces contenus peuvent être réexploitées par le Rize dans le cadre d’autres projets (par exemple sur les questions de migration, qui sont un des thèmes fondamentaux du Rize) et mises en ligne sur le site du Rize +.
    • Pour l’instant, nous ne savons pas si cette démarche est contractuellement possible (propriété intellectuelle des images).
    • Il s’agit pourtant là d’une démarche qui fait le lien entre d’anciennes images d’archives et la création contemporaine, démarche très intéressante sur le plan patrimonial.

 

On le voit, il s’agit là de démarches participatives qui ont mis en place à leur manière des collectes auprès des habitants.

  • Ces démarches permettent de récolter la vision qu’ont les habitants du territoire villeurbannais.
  • Si les plateformes de mise en ligne de ces démarches avaient été fournies par le Rize (Soundcloud du Rize pour Radio Rize, médiation en ligne sur le site du Rize+ pour Marion Bornaz), la conservation de ces travaux se serait faite automatiquement, sans travail supplémentaire pour les agents du Rize et la lisibilité en ligne des actions participatives du Rize aurait été meilleure.
  • Avec de mode de fonctionnement, un récit participatif sur le territoire villeurbannais se construirait au fil du temps, enrichissant du même coup les mémoires locales.
  • Ces images et paroles récoltées pourraient également être réinvesties dans d’autres projets de médiations.