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Printemps 2019 : un premier diagnostic

Au fil du temps est apparue la nécessité d’ajuster le projet initial aux besoins du Rize et de corriger certains problèmes de fonctionnement du site du Rize+. Un partenariat avec le master Information-communication de l’Université de Lyon2, option « Médiations urbaines, savoirs et expertises (MUSE), dirigé par Julia Bonnacorsi du laboratoire Elico, a permis de faire un premier diagnostic.

Télécharger le diagnostic remis par l'équipe de MUSE au Rize

Objectifs du diagnostic

Quatre objectifs ont été identifiés à destination des étudiants travaillant sur ce diagnostic :

  • Favoriser l’accès à l’information, notamment en améliorant l’arborescence du site ;
  • Renforcer le site comme outil de médiation culturelle ;
  • Valoriser le patrimoine local via l’intégration de l’inventaire participatif ;
  • Étendre la cible au Grand Lyon.

Points saillants

L’analyse des étudiants à mis en évidence plusieurs points d’amélioration incontournables pour répondre à ces objectifs :

  • développer globalement le nombre et la diversité des documents librement accessibles à tous en ligne ;
  • pour favoriser l’accès à l’information, ne pas travailler uniquement sur l’arborescence mais aussi sur une meilleure navigation globale et une meilleure indexation, facilitant l’usage de « mots-clefs » par les usagers ;
  • pour favoriser la participation des usagers, leur donner plus de pouvoir « d’appropriation transgressive » des archives et contenus culturels hébergés sur le Rize+  (notamment sur les réseaux sociaux) ;
  • mieux identifier les différents publics cibles du Rize + pour adapter le contenu en ligne (ressources pédagogiques notamment) ;
  • rendre le site du Rize+ responsive.

Les étudiants ont, par ailleurs, rencontré différents membres de l’équipe du Rize, dans différents services : archiviste, médiateurs (en charge des médiations scolaires, des projets participatifs, et des expositions), chargée de communication, médiateurs numérique de la médiathèque. Ces rencontres ont mis en évidence une faible adhésion des équipes du Rize au design initial du site du Rize+ :

  • le site n’est pas identifié comme profondément lié au projet d’équipement du Rize. Il est pensé par les équipes comme uniquement lié au service des archives, alors que ce n’était pas son objectif initial ;
  • le design du site n’est pas apprécié : trop triste, trop gris, trop sérieux.

 

Points détaillés

Différents profils d’usagers :
  • Passionné d’archive : en quête d’archives numérisées et de témoignages du passé, il peut aussi vouloir partager cette passion et participer à partager ses trouvailles dans une communauté de passionnés.
  • Enseignant : en quête de documentation pédagogique, il souhaite un outil de recherche performant, un site accessible à ses élèves qui auront des contenus qui pourront les intéresser et la possibilité de télécharger des dossiers pédagogiques adapté au niveau de ses élèves.
  • Étudiants ou chercheurs : en quête de ressources pour des mémoires, des cours, des recherches, ils souhaitent un accès rapide et facile à l’information. Celle-ci est non seulement constituée d’images et de textes, mais aussi de contenus multimédia (sons, vidéos). Il utilise un ordinateur portable ou un smartphone.
  • [ajouté par Nolwenn] Professionnels en quête d’informations opérationnelles : il utilise internet pour récolter des informations utiles à son travail (cadastres, permis de construire, informations sur la pollution des sols, etc. )

 

Focus sur l’accès l’information
  • La navigation dans le site pose problème, avec notamment la présence d’un menu latéral à gauche qui perturbe les utilisateurs (présence d’une double navigation) ;
  • La recherche d’informations sur le Rize+  pose problème :
  • manque de lisibilité des onglets : peu de prise en compte des différents types d’utilisateurs potentiels ;
  • absence de moteur de recherche transversal, avec système de filtres par mots-clefs ;
  • indexation défaillante : les mots-clefs et le lexique employé ne parlent pas aux utilisateurs ;
  • usage des cartes interactives pas assez mis en avant sur le site.
  • Site non compatible avec la généralisation de l’usage des smartphones et tablettes (qui représentent une part importante des consultations sur internet).

 

Focus sur les contenus
  • La présence du texte est disproportionnée par rapport à celle des images. Les contenus sous forme de sons ou de vidéos ne sont pas assez présents.
  • La possibilité de s’adresser au public scolaire n’est pas exploitée : « Fréquenté par un public important des jeunes et enseignants susceptibles d’y trouver des ressources pour aborder en classes avec leurs élèves, le Rize+ n’exploite pas vraiment cette possibilité, alors qu’il peut être un moteur d’ateliers de médiation. La création d’un espace pédagogique paraît essentielle, dans le but d’améliorer l’expérience des professeurs sur la plateforme ».

 

Des problèmes de design
  • Page d’accueil inadaptée

 

Des problèmes contractuels, techniques et organisationnels
  • Manque de flexibilité et coût du CMS (nécessité de payer pour les mises en ligne de nouveaux fonds) ;
  • Mauvaise ergonomie du back-office ;
  • Absence de manuel de rédaction  pour les équipes en charge de la mise en ligne de contenu ;
  • Différentes utilisations et différentes visions du Rize+ au sein des équipes du Rize. Pourtant, « le Rize+ n’apparaît pas seulement comme un outil de diffusion et de communication, mais aussi comme un projet qui connecte des archivistes, médiateurs, etc...».

 

Des enjeux de complémentarité avec les autres sites en ligne du Rize
  • Importance de mieux cerner la relation entre le site du Rize et celui du Rize+ (fonction de chaque site, charte graphique commune)
  • Complémentarité entre le site du Rize + et les réseaux sociaux : favoriser par exemple le détournement d’archives numérisées présentes sur le Rize + par des usagers pour une diffusion sur Instagram.