L'Open Data et l'Open Science
Enfin, cette politique en faveur de l’Open data a des incidences en matière de recherche. En effet, la notion d’Open Science se développe. Elle est notamment pensée comme une condition nécessaire de vérification par les pairs et de reproductibilité de certaines expériences scientifiques. Engagé dans ce sens depuis 2001, le CNRS a d’ailleurs créé un site dédié à ce sujet. L’institution a d’ailleurs mis en place une feuille de route dédiée à ce sujet.
Son premier objectif est le suivant :
« Les publications scientifiques, produites par le travail des chercheurs et des chercheuses du CNRS, et financées en majorité sur des fonds publics, doivent être à 100 % accessibles[1] et réutilisables à l’échelle de temps de la feuille de route. Les droits d’auteur ne doivent pas être cédés[2]. »
Son deuxième objectif est le suivant :
« Les données (données brutes, textes et documents, codes sources et logiciels ) produites par les chercheurs et les chercheuses CNRS ou avec des moyens mis en œuvre par le CNRS doivent être, dans la mesure du possible, rendues accessibles et ré-utilisables selon les principes FAIR pour une consolidation des connaissances essentielle au développement d’une science plus efficiente[3]. »
Par ailleurs, en en avril 2020, l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) a publié en Open data les données des projets qu’elle a financés entre 2005 et 2019.
[1] Note du CNRS : Cela ne remet en cause, ni la protection des données personnelles, ni la protection de la propriété intellectuelle, ni tout autre protection nécessaire. Il s’agit d’être « Ouvert autant que possible, fermé autant que nécessaire »
[2] CNRS, « Feuille de route du CNRS pour la science ouverte », CNRS Science Ouverte, publié en ligne, URL : https://www.science-ouverte.cnrs.fr/wp-content/uploads/2019/11/Plaquette_Science-Ouverte_18112019.pdf, (consulté le 21/04/2021). p.6
[3] Ibid, p.8