Des traditions éducatives
Les différents maires de Villeurbanne, résolument socialistes et souvent francs-maçons, se sont fortement engagés pour la laïcité, au point de développer un véritable esprit de concurrence avec l’Église pour l’éducation et les loisirs de la jeunesse, par exemple en dehors du temps scolaire.
La création de l’École populaire sportive par Lazare Goujon en 1925 est ainsi une tentative de contrer les catholiques qui ont multiplié les patronages dans les paroisses, affligés par l’idée d’une école sans dieu. Les enfants se voient offrir par les uns et par les autres des activités sportives et culturelles, en particulier gymnastique, football, basket et cinéma.