Les religions et la commémoration

Commémoration du Holodomor, famine génocidaire ukrainienne, église gréco-catholique Saint-Athanase © Bruno Amsellem

Pour les églises représentant des diasporas issues des guerres ou des génocides, le religieux peut représenter la continuité historique et culturelle de la communauté exilée. C’est le cas notamment à Villeurbanne de la communauté arménienne soudée autour de l’Église apostolique (située rue du Docteur Dolard pour une des aumôneries et à Lyon pour l’église principale) ou de l’Église gréco-catholique ukrainienne (église Saint-Athanase de Cusset). Elles créent une identité dans l’espace urbain qui semble plus pérenne que l’espace associatif ou du commerce ethnique et participent de la commémoration publique des évènements générateurs de cette coupure avec leur pays d’origine, inscrivant ainsi le récit de leur histoire dans celle du pays d’accueil.