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BUSSIERE (Gervais)

Bussière dans son atelier, Le Progrès 31.10.1936

Né le 22 février 1895 à Lyon 6e, décédé en déportation le 1er juillet 1944.

Adjoint communiste au maire Camille Joly (1935-1939) en charge de l’assistance, des œuvres de l’enfance, des colonies scolaires et camps de vacances.

Fabriquant clandestinement des grenades pour les forces républicaines espagnoles, il est inculpé dans l'« affaire des grenades » de 1936 à 1937, en compagnie de ses camarades Laufer, Christophe et Courbet, et condamné le 22 novembre 1937 par la 4e Chambre correctionnelle de Lyon à 3 mois de prison. 

Par délibération du conseil municipal dirigé par le communiste Georges Lévy en date du 26 avril 1946, la rue de l'Égalité prend le nom de Gervais Bussière.

 

Sources :
Archives municipales de Villeurbanne (AMV) :
"Bussière, adjoint communiste à la mairie de Villeurbanne et fabricant de grenades, est arrêté", Le Nouvelliste, 8 novembre 1936
"Le bureau du conseil municipal répond aux assertions de la grande presse" [à propos de l'"affaire des Grenades", et des insinuations anti-communistes du Nouvelliste], La Voix du Peuple, 7 novembre 1936
"Liberté pour Bussière, en prison les factieux, a clamé lundi la population laborieuse de Villeurbanne manifestant sa sympathie pour l'Espagne républicaine", La Voix du Peuple, 7 novembre 1936
"11 industriels lyonnais sont inculpés dans l'affaire des grenades [Bussière est mis hors de cause]", Lyon Républicain, 10 novembre 1936
"L'affaire des grenades, un mandat d'arrêt a été lancé contre Courbet", Le Nouvelliste, 13 novembre 1936
"Bussière, Hugonnier et Airoldi de retour du front de Madrid ont fait acclamer la république espagnole", La Voix du Peuple, 15 janvier 1937.
BUSSIERE (Gervais),"Villeurbanne aura son hôpital moderne, il faut vaincre les résistances ", La Voix du Peuple, 13 août 1937.

 

Pour en savoir plus, cliquez sur :

Dictionnaire biographique Le Maitron

extrait de La Voix du Peuple, 13 août 1937

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