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GOJON (Paul)

Né à Mâcon (Saône-et-Loire), Paul Gojon, fils de A. Gojon, président du Comité de Libération de Villeurbanne, adhère dès 1940 au mouvement de résistance « Franc-Tireur » puis à « Combat » où il se charge de la diffusion des mots d’ordre et de la liaison avec les différents PC et, plus tard, avec le maquis.

Il a, à son actif, la destruction d’un entrepôt de naphte, la récupération de 14 000 litres d’essence pris place du Bachut à Lyon, la destruction de plusieurs transformateurs et machines aux usines Gillet et usines de roulement à billes de Villeurbanne, et le transport de nombreuses armes.

Dénoncé à la Gestapo, il réussit à lui échapper et rejoint le maquis de l’Ain le 15 mai 1944. Lors de l’assaut d’une compagnie FFI installée dans les bois d’Illiat (Ain), il fait sauter à la grenade un car de miliciens. Le 8 juin, il organise un barrage sur la route, près de Villars-les-Dombes, mais, grièvement blessé, il meurt des suites de ses blessures au poste de secours de Châtillon-sur-Chalaronne. Ses funérailles ont lieu à Villeurbanne le 21 octobre 1944.

Par une délibération du 26 avril 1946, la municipalité de Villeurbanne dirigée par le communiste Georges Lévy lui rend hommage en attribuant son nom à la rue des Bains, située au nord du quartier de Cusset.

Paul Gojon est cité à l’ordre de la Nation en 1948.

 

Source :
Journal Officiel du 17 mars 1948.

 

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Dictionnaire biographique Le Maitron

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