COURBET (Louis)
Né le 30 décembre 1904 à Lyon, décédé le 28 février 1963 à Villeurbanne.
Chauffeur, militant communiste.
Premier adjoint au maire Camille Joly (1935-1936), remplacé par Lacour.
Victime d'une campagne de dénigrement par le Nouvelliste lors de l' « affaire des grenades », (voir Bussière) pendant qu’il combattait dans les Brigades Internationales en Espagne.
Domicilié 148 cours Tolstoï à Villeurbanne.
Sources :
Archives municipales de Villeurbanne (AMV) :
"Le bureau du conseil municipal répond aux assertions de la grande presse" [à propos de l'affaire des grenades et des insinuatons anti-communistes du Nouvelliste], La Voix du Peuple, 7 novembre 1936.
"Il s'agit bien d'une organisation nettement communiste ..." [Louis Courbet conservait dans une villa de l'Abergement-de-Varey (Ain) un stock de grenades], Le Nouvelliste, 10 novembre 1936.
"Encore un nouveau conseiller municipal impliqué dans l'affaire", Le Nouvelliste, 11 novembre 1936.
"Une protestation motivée contre les méthodes du Nouvelliste" [le syndicat du personnel communal de Villeurbanne rectifie les erreurs du journal à propos de Louis Courbet mis en cause dans l'affaire des grenades], Lyon Républicain, 11 novembre 1936.
"L'affaire des grenades, un mandat d'arrêt est lancé contre Courbet", Le Nouvelliste, 13 novembre 1936.
"Les combattants villeurbannais en Espagne réclament des armes : une lettre de notre camarade Courbet au rayon de Villeurbanne", La Voix du Peuple, 25 décembre 1936.
"Nouvelles du front de Madrid : une belle lettre de notre camarade Courbet", La Voix du Peuple, 19 février 1937.