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GIAMBONE (Eusebio)

Né le 1er mai 1903 à Camagna Monferrato (Piémont, province d’Alexandrie), fusillé à Turin  le 5 avril 1944.

Militant communiste, traqué par la police de Mussolini, il vient se réfugier à Villeurbanne avec son frère Vitale en 1922.

Selon le quotidien communiste La Voix du Peuple du 28 avril 1947,  Eusebio-Costanza participe, avec son frère, à « toutes les luttes des travailleurs de notre région, particulièrement dans la grande cité ouvrière de Villeurbanne » ; « après avoir lutté en 1939 dans l’armée française avec 2000 de ses compatriotes lyonnais qu’il avait entraînés avec lui », il est arrêté à Lyon pendant l’hiver 1940 et interné au camp du Vernet (Ariège) avant d’être remis en juillet 1941 aux autorités italiennes qui l’envoient dans le camp d’internement de Castel Baronia en Campanie. Libéré à l’armistice de 1943 signé entre l’Italie et les alliés, il rejoint le Piémont et entre dans les rangs de la Résistance, devenant rapidement l’un des responsables de l’organisation militaire du Comité de Libération de l’Italie du nord. Arrêté en mars 1944 par les fascistes, il est condamné à mort par un tribunal spécial et fusillé le 5 avril 1944.

En avril 1947, une plaque aux noms d’Eusebio et Vitale Giambone est apposée au lieu de leur domicile aux Gratte-Ciel, au 29 avenue Henri-Barbusse.

Une voie de Turin porte également le nom d'Eusebio Giambone.

 

Sources
«  Lyon a rendu hommage à ses combattants morts pour la liberté. Villeurbanne honore 2 militants ouvriers italiens émigrés, les frères Giambone. », La Voix du Peuple, 28 avril 1947.
 De Ochandiano (Jean-Luc), Lyon à l’italienne : deux siècles de présence italienne dans l’agglomération lyonnaise, Éd. Lieux dits, 2013.

 

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Dictionnaire biographique Le Maitron

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