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7 / Maisons de lotissement

Famille Lucchetti construisant sa maison, rue Louis Maynard, 1994

Après 1945 il faut reloger à grande échelle, l'État devient le principal initiateur et les besoins sont tels que la priorité est donnée au collectif. L'urbanisation des banlieues françaises est donc essentiellement réalisée par l'édification de grands ensembles. Les aides de l'État se diversifient, les primes, les facilités de crédit font apparaître de nouveaux promoteurs privés, adaptés aux différentes catégories sociales (HLM, sociétés coopératives, promoteurs-constructeurs, comité interprofessionnel du logement,…). Les entreprises se désengagent définitivement du logement avec l’instauration du 1% patronal en 1953.

Le rêve pavillonnaire s'est envolé. Certains futurs propriétaires de maisons persistent malgré tout et trouvent encore de la place pour les accueillir, aux côtés des nouveaux immeubles, dans les quartiers de l’Est de la commune urbanisés plus tardivement (aux Buers, à Saint-Jean, Château-Gaillard, aux Brosses). C’est parfois le projet d’une vie et le sacrifice de tout son temps libre qui seront nécessaires pour l’acquisition de son foyer.

De nombreux permis sont aussi déposés pour apporter des modifications à des résidences particulières : la restauration de maisons individuelles prend une part croissante, transformant des pavillons modestes en "villas" confortables.