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8 / Cités-jardin

Projet de cité-jardin à la Ferrandière, 1929, conçu par l'architecte Paul Bruyas, non réalisé

Au tournant du 20e siècle, les industriels « progressistes » français s’inspirent du modèle anglais de la cité-jardin, théorisé par Ebenezer Howard en 1898, pour promouvoir le logement ouvrier : le pavillon pacifie les mœurs et les esprits.

Cette approche est reprise par l’Association des cités-jardins fondée en 1903 à Paris par Georges Benoit-Levy et Charles Gide, juristes et économistes sociaux : "c'est autour des usines aujourd'hui, que doivent se créer les centres de vie sociale, c'est aux industriels de créer les nouvelles cités " puis par de grands urbanistes comme Tony Garnier qui en reprend les principes dans la « Cité industrielle » en 1917 : ensoleillement, aération, faible densité, végétation… Une partie du prolétariat s’extrait ainsi des quartiers vétustes et profite de nouvelles normes de confort qui se rapprochent des valeurs bourgeoises.

Cependant le modèle de la cité-jardin critiqué car il consomme beaucoup d'espace pour peu de logements.