Une esquisse de cité-jardin :
Lotissement de la Ferrandière, 1955
À l’époque où la cité-jardin est en vogue (première moitié du 20e siècle) le logement souhaité est celui dans lequel la vie familiale peut s'épanouir. Cette idéologie de la maison familiale base de la vie sociale remporte un grand succès dans les milieux ouvriers souvent d'origine rurale. Cette tendance est illustrée par l’importance du jardin : garantie d’espace, d’ensoleillement, d’aération du logement, en opposition aux faubourgs surpeuplés.
Qu’importe la répétition parfois un peu monotone du même modèle de pavillon dans le lotissement, puisque chacun peut s’approprier sa maison en y apportant sa touche personnelle selon ses goûts, ses moyens ou ses besoins : une nouvelle chambre pour un enfant, un ravalement de façade, une porte du garage ou des volets plus fonctionnels, une plantation de fleurs ou un potager…
A Villeurbanne il n’en existe d’ailleurs pas vraiment au sens originel du terme, l’exemple de ce petit lotissement de la Ferrandière est ce qui s’en rapproche le plus ; il est d’ailleurs venu remplacer un projet de cité-jardin antérieur imaginé par les entreprises Gillet mais qui ne s’est jamais réalisé.